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Tortures utilisées par le Parti communiste chinois pour forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance

30 septembre 2020 |   Écrit par Song Shan

(Minghui.org) Le Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, est une pratique spirituelle enracinée dans la tradition bouddhiste et basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Tout au long des années 1990, il a été très populaire en Chine. Cependant, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé une campagne de répression massive le 20 juillet 1999, afin d'éradiquer le Falun Gong. Cette campagne se poursuit aujourd'hui et a conduit à l'emprisonnement et à la torture de nombreux pratiquants en raison de leur croyance. Il a été confirmé que des milliers de personnes, pour le moins, sont mortes des suites de ces tortures.

Un compte rendu du rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a indiqué en 2006 que les deux tiers des cas de torture répertoriés pour la Chine concernaient les pratiquants de Falun Gong. Des techniques de torture physique et mentale sont utilisées par les autorités pour forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance au cours du processus dit de « transformation ». On encourage les fonctionnaires de niveau inférieur à accroître leur efficacité lors de la « transformation » en imposant des quotas et en offrant des récompenses telles que des promotions et des primes aux policiers et aux gardiens de prison.

Le 10 juillet 2019, Minghui.org avait confirmé qu'au moins 86 050 pratiquants avaient été arrêtés à un moment ou à un autre, 28 143 avaient passé du temps dans des camps de travail, 17 963 avaient été condamnés à la prison, 18 838 avaient été emmenés dans des centres de lavage de cerveau et 809 avaient été internés dans des hôpitaux psychiatriques. Minghui.org a également documenté 519 040 cas de torture. Au cours des deux dernières décennies de persécution, un nombre incalculable de personnes ont été victimes de discrimination, de licenciement, de perte de revenus, de traumatismes mentaux, de familles brisées, de blessures, d'invalidité et de décès.

Ce qui suit est un aperçu des méthodes de torture utilisées par les autorités chinoises sur les pratiquants de Falun Gong.

Bâtons de bambou coincés sous les ongles

M. Ji Guangjui, ingénieur dans la ville de Hefei, province de l'Anhui, a été arrêté le 28 mars 2017. Il a été emmené au poste de police local, où il a été gravement torturé pendant son interrogatoire. Les agents lui ont enfoncé des bâtons de bambou sous les ongles, l'ont frappé à la tête et à la poitrine, et l'ont étranglé. Il purge actuellement une peine de quatre ans de prison pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.

Son frère M. Ji Guangjie et sa soeur Mme Ji Guangxiong, qui pratiquent également le Falun Gong, ont été détenus et emprisonnés à maintes reprises en raison de leur croyance. Ils sont tous deux décédés en 2012 après avoir subi des années de persécution.

Illustration de torture : bâtons de bambou coincés sous les ongles

Attaché

Les pratiquants de Falun Gong emprisonnés dans la prison de Gongzhuling, province du Jilin, ont été soumis à des décharges électriques et attachés comme forme de torture. Les gardiens utilisent généralement des matraques électriques pour choquer les pratiquants nouvellement admis. Lorsque cela ne suffit pas à ébranler leur croyance, les gardiens les attachent dans une position atroce qui cause souvent des dommages permanents.

On contraint les pratiquants à croiser les jambes l'une sur l'autre, les mains tordues derrière le dos. Une longue et épaisse corde est ensuite utilisée pour attacher les jambes des pratiquants, puis leur corps est tordu pour leur attacher les mains dans le dos. Lorsque les gardes attachent la corde, ils poussent la tête des pratiquants vers le bas, aussi bas que possible.

Cette méthode provoque des difficultés respiratoires, et les gardes ne détachent les pratiquants que pendant les repas et les pauses aux toilettes. Certains pratiquants ont été attachés de cette façon pendant neuf mois.

Selon les rapports compilés par Minghui.org, M. Ma Zhanfang a été torturé à mort le 7 mai 2012, un an après l'arrestation de cet habitant de la ville de Jilin, dans la province du Jilin. Un autre habitant de la province du Jilin, M. Cai Fuchen, a été détenu à l'isolement et a reçu des décharges électriques à la tête et sur les parties sensibles de son corps. Il a été torturé à mort le 15 septembre 2010.

Menotté et pendu

Mme Miao Xiaolu, une habitante de la ville de Qiqihar, dans la province du Heilongjiang, a été arrêtée et condamnée à une peine de cinq ans à la prison pour femmes du Heilongjiang, où elle a été nourrie de force, battue et gelée, et où elle a subi de nombreux autres types de violence corporelle.

Un jour de juillet 2004, elle a été menottée les mains derrière le dos et suspendue. Seuls ses orteils touchaient le sol. Ses bras se sont engourdis et elle a perdu connaissance. Lorsque les gardes l'ont mise à terre, les menottes lui avaient coupé la chair, provoquant un saignement des poignets. La torture a entraîné une incontinence et le bas de son corps était imbibé d'urine.

Mme Miao est devenue inapte à cause de la torture, mais elle n'a été libérée pour raison médicale qu'en novembre 2006, à peine un mois avant l'expiration de sa peine. Sa santé a continué à se détériorer après son retour à la maison, et elle est morte en mars 2008 à l'âge de 43 ans.

Assise sur un petit tabouret

S'asseoir sur un petit tabouret est une méthode de torture largement utilisée sur les pratiquants de Falun Gong dans les prisons. Ce châtiment apparemment inoffensif est en fait extrêmement douloureux. Une position assise prolongée dans une position fixe provoque souvent des infections aux fesses et un œdème des jambes et des pieds, entraînant parfois des blessures permanentes.

Mme Lei Xiuxiang, une habitante de la ville de Jilin, dans la province du Jilin, a été arrêtée en 2015 et condamnée à la prison pour femmes du Jilin. En juillet et août 2019, Mme Lei a été forcée de s'asseoir sur un petit tabouret qui ne mesurait que 15 cm de haut et avait une surface d'assise de 20 cm sur 20 cm. Elle a reçu l'ordre de garder son corps droit et de maintenir un angle de 90 degrés entre le haut de son corps et ses jambes. Les détenues lui ont mis un morceau de papier entre les jambes et l'ont forcée à garder ses jambes jointes. Si le papier tombait, les détenues la pinçaient ou l'insultaient. Elle n'était autorisée à utiliser les toilettes que quatre fois par jour. Elle n'avait pas le droit de se laver, de se doucher ou de changer de vêtements.

En plus des méthodes de torture mentionnées ci-dessus, les pratiquantes étaient brûlées avec des fers chauds, choquées avec des matraques électriques à haute tension, et privées de sommeil, de nourriture et d'utilisation des toilettes, pour ne citer que quelques exemples. Les défenseurs des droits de l'homme ont compilé plus de 100 méthodes de torture utilisées contre les pratiquants de Falun Gong.

M. Wang Shuangmu de la province du Jiangsu a été arrêté le 3 octobre 2017 pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l'ancien chef du régime communiste chinois qui a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999. Plus tard, M. Wang a été condamné à un an et demi et envoyé à la prison de Hongzehu pour purger sa peine. Les gardiens ont essayé de faire pression sur M. Wang pour qu'il renonce à sa croyance. Lorsqu'il a refusé, ils l'ont aspergé d'eau enrichie de poivrons, l'ont piqué avec des stylos et des clous et l'ont forcé à s'asseoir au bord d'un petit tabouret pendant de longues heures chaque jour. Ils l'ont également ligoté deux fois dans une camisole de force, chaque fois pendant un mois.

Au centre de détention de Moqi en Mongolie intérieure, les gardiens ont créé un système pour torturer les pratiquants. Par exemple, les pratiquants étaient enchaînés à un lit avec des chaînes métalliques, on versait sur eux de l'eau glacée jusqu'à ce que la personne s'évanouisse, on leur plantait des bâtons de bambou dans les pieds entre les orteils et on les attachait avec des chaînes de roues lourdes (24 kg - 53 livres), etc. En conséquence, plusieurs pratiquants sont morts directement sous la torture, mais personne n'a été tenu responsable de leur mort.

Voir aussi :

Un homme du Jiangsu torturé pendant sa détention pour sa croyance

Rapport sur la persécution de M. Ji Guangjie de la ville de Hefei, province de l'Anhui, avant sa mort

La famille de Mme Zhang Lanping brisée suite à la persécution incessante du régime communiste

Un ingénieur de l'Anhui emprisonné pour une peine de quatre ans pour sa croyance

Les pratiquants de Falun Gong détenus à la prison de Gongzhuling sont soumis à des chocs électriques et ligotés comme forme de torture

De nouveaux détails émergent sur la torture de la pratiquante de Falun Gong qui est décédée il y a onze ans

(Un autre article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l'anglais