(Minghui.org) Après que le Parti communiste chinois a commencé, en juillet 1999, la persécution du Falun Gong, une discipline spirituelle basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, un grand nombre de pratiquants ont été arrêtés et torturés pour avoir refusé de renoncer à leur croyance.

Les pratiquants de Falun Gong détenus à la prison de Xinsheng, dans la ville de Gongzhuling, province du Jilin, ont été soumis à deux types particuliers de torture - ils ont été choqués avec des matraques électriques et attachés dans des positions atroces – une fois que les gardiens de la prison ont remarqué que les méthodes de torture avaient poussé plus de pratiquants à renoncer à leur croyance.

Selon des sources internes, les gardiens utilisent généralement des matraques électriques pour commencer par choquer les pratiquants nouvellement admis. Lorsque cela ne parvient pas à ébranler la croyance des pratiquants, les gardes les attachent dans une position atroce qui cause souvent des dommages permanents.

On force les pratiquants à croiser les jambes l'une sur l'autre et on leur tord les mains derrière le dos. Une longue et épaisse corde est alors utilisée pour attacher les jambes des pratiquants, puis ils l'enroulent autour de leur corps et leur attachent les mains dans le dos. Pendant que les gardes attachent la corde, ils poussent la tête des pratiquants vers le bas aussi bas que possible.

Reconstitution de torture : être attaché

Cette méthode provoque des difficultés respiratoires et les gardiens ne détachent les pratiquants que pendant les heures des repas ou les pauses-toilettes. Certains pratiquants ont été attachés de cette façon pendant une période allant jusqu'à neuf mois.

Xu Hongyu de la ville de Shulan, dans la province du Jilin, était l'un des pratiquants qui a été torturé par cette méthode. Il a fini par abandonner sa croyance dans le Falun Gong contre sa volonté. Il a été arrêté le 18 juillet 2018 et condamné à deux ans et dix mois à la prison de Xinsheng le 30 juin 2019.

La prison permet les visites de la famille seulement une fois par mois, avec l'exigence que le membre de la famille qui visite doit produire des documents certifiés pour prouver qu'il ou elle n'est pas un pratiquant de Falun Gong.

Lorsque le frère aîné de M. Xu a finalement été autorisé à lui rendre visite le 27 novembre 2019 après avoir obtenu un document certifié de la Commission des affaires politiques et juridiques, M. Xu, qui avait l'air émacié avec des cicatrices sur le visage, a dit qu'il avait été forcé d'écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong contre sa volonté.

Des témoins ont confirmé par la suite que M. Xu avait reçu des chocs au visage et au cou avec des matraques électriques au point d'être gonflé. Il a été attaché pendant deux nuits, les 13 et 14 novembre.

Selon les rapports compilés par Minghui.org, certains pratiquants ont été persécutés à mort à la prison, comme M. Ma Zhanfeng, qui a été torturé à mort un an après avoir été arrêté le 27 avril 2011 et condamné à six ans et demi de prison.

M. Cai Fuchen a souvent été enfermé à l'isolement et a reçu des chocs électriques sur la tête et les parties sensibles de son corps pendant sa détention à la prison. Il a été torturé à mort le 15 septembre 2010.

Beaucoup d'autres personnes sont devenues handicapées à la suite de ces tortures.

Voir aussi :

M. Ma Zhanfang, un pratiquant de Falun Gong de la province du Jilin dans ses 70 ans, meurt en raison de la persécution

M. Cai Fushen décède dans des conditions suspectes dans une prison de la province du Jilin, aux alentours du 16 septembre 2010

Traduit de l'anglais