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Après plusieurs arrestations et un harcèlement continu, une femme du Hebei est condamnée à la prison pour sa croyance

2 janvier 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Chengde, province du Hebei, a été emmenée à la prison pour femmes de Shijiazhuang le 17 novembre 2010, afin de purger une peine pour sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Liu Ruilian, 59 ans, est handicapée de la jambe. Elle a été harcelée à son domicile le 15 juillet 2019. La police a saccagé le lieu et lui a confisqué plus de 40 livres de Falun Gong, des documents, une imprimante et une cartouche d'encre.

Avant de partir, Zhang Pengfei, le chef de la Division de la sécurité intérieure, a menacé Mme Liu : « Ce n'est pas fini ! »

Le 28 août 2019, Zhang a conduit une douzaine d'agents et est retourné chez Mme Liu. Ils lui ont confisqué son imprimante, son ordinateur, son coupe-papier, des agrafes, deux téléphones portables, la photo du fondateur du Falun Gong et les livres de Falun Gong qui lui restaient. Trois agents l'ont emmenée en voiture de police directement au centre de détention de la ville de Chengde. Comme elle n'a pas passé l'examen médical, elle a été libérée sous caution vers 20 h.

Zhang et quelques agents sont revenus deux jours plus tard et ont filmé chaque pièce de son domicile. Elle a essayé de les arrêter et leur a demandé pourquoi ils avaient filmé sa maison. Zhang a répondu : « C'est pour notre enquête sur votre affaire. Cette fois, vous verrez comment je vais vous arranger. »

Craignant la persécution, Mme Liu a été forcée de vivre loin de son domicile. Quand Zhang est revenu pour la harceler et qu'il a découvert qu'elle n'était plus chez elle, il a menacé son fils, à la place.

Plus tard, lorsque Mme Liu est rentrée chez elle, Zhang l'a emmenée directement au centre de détention de la ville de Chengde, mais on a de nouveau refusé de l'admettre en raison de son mauvais état de santé. Elle a bénéficié d'une seconde libération sous caution et sa famille l'a ramenée chez elle.

Plus tard, Zhang a envoyé le dossier de Mme Liu au parquet du district de Luanping qui l'a inculpée et a transmis son dossier au tribunal du district de Luanping.

Mme Liu a été jugée in absentia en novembre 2019 et le juge lui a accordé une année de liberté sous caution pour attendre la suite des poursuites. Une deuxième audience était prévue pour le 12 juin 2020, mais Mme Liu ne s'est pas présentée.

Le 1er juillet 2020, Zhang a arrêté Mme Liu à son domicile, il l'a emmenée en voiture de police au poste de police du faubourg de Dage. Là, elle a entamé une grève de la faim pendant deux jours puis on l'a emmenée au centre de détention le troisième jour. Cette fois-ci, le centre de détention l'a acceptée.

Mme Liu a été jugée le 27 août et son avocat a plaidé non coupable en son nom. Elle a été condamnée à trois ans de prison le 24 septembre. Elle a fait appel du verdict, mais a été rejetée par la haute cour. Le 17 novembre, on l'a envoyée à la prison pour femmes de Shijiazhuang.

Ce n'est pas la première fois que Mme Liu est visée en raison de sa croyance. Elle a été condamnée à trois ans de travaux forcés en 2000 et a été libérée par anticipation. En 2002, elle a été arrêtée une nouvelle fois et condamnée à deux ans de travaux forcés ainsi qu'à une amende de 2000 yuans. Elle a été arrêtée de nouveau le 13 septembre 2007. On lui a confisqué son ordinateur, sa photocopieuse, sa télévision et son lecteur de DVD. Elle a été condamnée à cinq ans de prison après neuf mois de détention.

Traduit de l'anglais