(Minghui.org) En janvier dernier, la ville où je vis a été mise en confinement en raison de la pandémie du coronavirus qui a pris naissance dans la ville de Wuhan.
Tout à coup, nous n'étions plus autorisés à sortir. J'étais désappointée ; je savais que je n'avais pas sauvé suffisamment de gens. Ma mère, également une pratiquante, se sentait aussi très triste.
Nous avons toutes deux pleuré, honteuses de ne pas avoir été à la hauteur des attentes du Maître.
Sauver les gens
Pendant que nous étions confinées sur place, nous passions tout notre temps libre à étudier le Fa, mis à part lorsque nous émettions la pensée droite. Cependant, nous ne pouvions rester cachées comme cela pour toujours. Finalement, ma mère et moi, nous avons décidé de sortir. Sauver une personne par jour c'est mieux que rien.
Nous avions besoin d'un formulaire d'autorisation de la part de notre employeur pour entrer et sortir de notre communauté. Comme j'avais ma propre entreprise, j'ai préparé nos documents.
Ma mère a plus de 80 ans. Au début, l'idée d'être questionnée par les agents de sécurité la rendait anxieuse. Mais les gardes nous ont seulement demandé notre lien de parenté. Ils nous ont laissées passer sans rien demander d'autre.
Nous avons pris les bus publics et nous avons clarifié les faits le long du circuit d'autobus. S'il n'y avait pas de bus, nous marchions jusqu'à l'arrêt suivant. Certaines personnes que nous avons rencontrées nous ont compris et elles ont accepté de démissionner des organisations du Parti communiste chinois (PPC) qu'elles avaient rejoint auparavant.
Un jour, un de mes clients de longue date est venu dans mon magasin. L'homme âgé avait perdu beaucoup de poids et il semblait abattu. Il s'est avéré que sa fille était malade. Elle était dans un état critique à l'hôpital.
Je ne lui avais jamais parlé du Falun Gong auparavant parce que je ne savais pas comment il allait réagir, mais le vieil homme semblait si démuni. Ma mère a essayé de lui clarifier les faits, mais au début il n'avait pas saisi le concept.
J'ai commencé à être suspicieuse, car il a dit qu'il ne connaissait pas le diagnostic de sa fille. N'était-elle pas dans un état critique ? Mon instinct me disait qu'elle était probablement infectée par le coronavirus. Le PCC avait dissimulé les cas d'infection dès le début, et ceux qui étaient infectés avaient trop peur pour l'admettre.
Je lui ai raconté ce que j'avais vu sur Minghui, à savoir des articles sur la manière dont les gens se sont remis du virus en démissionnant du PCC et en récitant « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
Il m'a fait confiance et il m'a demandé les moyens de sauver sa fille. Je lui ai donné quelques dépliants sur le sujet. Je lui ai dit de lire les dépliants à sa fille et de lui dire de réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ».
Quelques jours plus tard, il est venu me voir avec un grand sourire sur le visage, mais ce jour-là j'étais trop occupée pour discuter avec lui.
Une semaine plus tard encore, il est venu avec son fils. Il m'a dit que sa fille était sortie de l'hôpital !
Je lui ai dit : « Oncle, votre fille est bénie par Dafa ! Maître Li l'a sauvée ! »
Il était d'accord.
Son fils a également démissionné des organisations du PCC qu'il avait rejointes auparavant.
Éliminer mes propres attachements tout en aidant une nouvelle pratiquante
Pendant la pandémie, j'ai fait de considérables pas en avant dans ma cultivation pour aider une nouvelle pratiquante.
Depuis plusieurs années, je considérais cette pratiquante comme quelqu'un qui avait pratiqué le Falun Gong, mais qui ne le faisait plus. Je lui parlais comme si elle n'était que ça.
L'automne dernier, elle est venue me voir. Elle voulait lire les livres de Falun Gong. Elle m'a dit qu'elle avait enfin mis de l'ordre dans ses idées après avoir lu un dépliant sur le Falun Gong. J'ai alors réalisé qu'elle était en fait une personne destinée à revenir pour le Fa !
Le processus d'aide à la pratiquante a été pour moi un chemin de cultivation. Elle prétend souvent être plutôt intelligente. Cependant, il m'a fallu plusieurs tentatives pour lui apprendre un seul mouvement des exercices.
À travers cela, j'ai vu mon attachement à avoir ma propre opinion sur les autres personnes. Ma patience a été mise à rude épreuve. L'impatience est quelque chose que j'essaie d'éliminer depuis de nombreuses années.
Je me suis rappelé qu'au début, lorsque j'étudiais le Fa avec ma mère, je devenais contrarié et je la corrigeais lorsqu’elle ne lisait pas bien un caractère. De plus, je me suis beaucoup énervée contre elle.
Ma mère n'est allée à l'école que pendant six mois, mais elle a tout de même pu lire le Fa. C'était une réussite remarquable ! Cependant, je ne percevais pas la situation sous cet angle. Je ne voyais pas les choses comme une pratiquante et je ne traitais pas ma mère comme une compagne de cultivation.
Mon impatience est revenue avec cette nouvelle pratiquante. Cette fois, je savais que cet attachement devait être éliminé. J'ai fait de mon mieux pour conserver une voix calme. Peu à peu, cet attachement s'est affaibli.
Une autre chose, concernant cette pratiquante, était qu'elle toussait fort et qu'elle crachait du mucus, peu importe avec qui elle était. Il m'était impossible de l'ignorer. Peut-être que c'était le Maître qui purifiait son corps. Elle avait des problèmes respiratoires chroniques et elle était souvent à l'hôpital.
Elle crachait constamment du mucus lorsque je lui enseignais les exercices. Le bruit que cela faisait me donnait la nausée. J'ai réalisé par la suite que c'était parce que j'avais peur de la saleté. Je devais éliminer cette pensée. À mesure qu'elle se familiarisait avec les mouvements des exercices, sa toux a fini par disparaître.
Il lui a fallu deux mois pour apprendre tous les exercices. La jalousie, me plaindre beaucoup, blâmer les autres et me faire valoir sont des caractéristiques que j'ai et qui ont été révélées pendant cette période. J'ai dit au Maître dans mon esprit : « Je ne veux rien de tout cela, aucune d'entre elles. »
La compréhension du Fa de la nouvelle pratiquante s'est constamment élevée. J'étais heureuse pour elle. Le Maître a fait beaucoup pour arranger tout cela ; tout ce que j'ai fait était le travail sur le terrain. Le Maître a également demandé à cette pratiquante de m'aider à éliminer mes attachements.
Sans la guidance et la protection du Maître, je ne serais pas capable de bouger d'un pouce. J'ai encore tant d'attachements à éliminer — la paresse, l'amour du confort, la vanité, la luxure et la jalousie, pour n'en nommer que quelques-uns. Il y a aussi de nombreuses personnes prédestinées qui ont besoin du salut. Je ne peux les aider qu'en étant moi-même une pratiquante diligente.
Je tiens à remercier le Maître et les autres pratiquants de m'avoir aidée. Je vais constamment m'élever et faire mieux.
Heshi.
Traduit de l’anglais