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Il y a vingt ans, le PCC orchestrait un écran de fumée qui continue de voiler la vérité

24 janvier 2021 |   Écrit par Hong Da

(Minghui.org) Au cours des événements dramatiques de 2020, de nombreuses personnes d'Occident ont observé comment le Parti communiste chinois (PCC) a camouflé l'épidémie de coronavirus et trompé le monde. Directement et indirectement, le PCC a également manipulé les élections américaines dans le but de faire progresser son programme communiste dans le monde libre. Tout cela semble choquant, mais reflète réellement la nature du PCC – la violence, la haine et le mensonge.

En Chine, où le PCC détient le pouvoir depuis des décennies, les manifestations de sa nature diabolique sont innombrables. L'un des pires exemples est la mise en scène de l'incident des auto-immolations visant à discréditer le Falun Gong, un système méditatif pacifique reposant sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Cet incident a eu lieu il y a vingt ans aujourd'hui, le 23 janvier 2001, à la veille du Nouvel An chinois. Cinq personnes se sont immolées sur la place Tiananmen et les autorités ont rapidement déclaré qu'il s'agissait de pratiquants de Falun Gong.

En dépit de la censure bien connue du PCC sur les informations, cet incident a été diffusé en anglais deux heures plus tard par Xinhua, l'agence de presse officielle du PCC. Le soir même, des images ont été diffusées à l'heure de grande écoute dans l'émission d'informations Xinwen Lianbo sur la télévision centrale chinoise CCTV, à un moment où de nombreuses familles chinoises se rassemblaient devant le petit écran pour regarder le gala du Nouvel An de CCTV.

En juillet 1999, moins de deux ans avant cet incident, Jiang Zemin, alors à la tête du PCC, avait déclenché une campagne nationale contre le Falun Gong. Il avait fait le vœu d'annihiler le Falun Gong en trois mois à travers sa politique de persécution pour « éradiquer physiquement les pratiquants de Falun Gong, les détruire financièrement et ruiner leur réputation ».

Ses tentatives d'ébranler les pratiquants de Falun Gong dans leur croyance ayant échoué, Jiang Zemin et ses complices ont comploté l'incident des auto-immolations pour alimenter la peur et la haine de la population envers le Falun Gong.

En plus de la diffusion en boucle de l'incident, Jiang Zemin a également ordonné aux autres télévisions, radios et journaux de continuer à diffamer le Falun Gong à travers cet événement. Plus encore, cet incident a été intégré dans les documents éducatifs comme les livres scolaires et autres pour faire comprendre aux jeunes élèves que le Falun Gong amenait à faire dévier les gens.

La mise en scène des immolations est probablement devenue à elle seule l'élément de propagande diffamatoire le plus nuisible, transformant en haine la sympathie que de nombreux Chinois nourrissaient envers le Falun Gong.

Un écran de fumée

Une analyse détaillée des images, des témoignages et autres rapports sont rassemblés dans l'article « La fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmen » sur le site Minghui.org. Nous reprendrons brièvement ici quelques-unes des principales failles identifiées sur les images de CCTV démontrant que cette propagande a bien été mise en scène.

Une mort causée par un objet contondant. Liu Chunling, une femme qui aurait été brûlée vive au cours de l'incident, était l'une des figures clés, sa fille y ayant également participé. L'analyse de la vidéo montre que Liu Chunling est en fait décédée après avoir été frappée par un objet massif projeté par un homme en veste militaire.

Près de vingt extincteurs et couvertures apparus en quelques minutes. La police n'est pas réputée pour son souci de la vie des citoyens ordinaires, comme l'a prouvé le massacre de la place Tiananmen en 1989. Mais dans ce cas, les agents de police ont produit plus de vingt extincteurs et couvertures – plutôt que des fusils et des gaz lacrymogènes – immédiatement après l'incident. Il est utile de noter que la police n'est généralement pas équipée d'extincteurs ou de couvertures.

Prête à chanter quatre jours après une opération de la trachée. Liu Siying, 12 ans, est la fille de Liu Chunling. On avait rapporté qu'elle souffrait de nombreuses brûlures et avait été hospitalisée. Cependant, quatre jours après une opération chirurgicale de la trachée, elle était interviewée par CCTV et entonnait une chanson, ce que le bon sens médical ne peut concevoir.

Liu Siying, 12 ans, interviewée par CCTV, entonne une chanson quatre jours après une opération de la trachée.

Une intervention étonnante pour des grands brûlés. Il a été rapporté que plusieurs des survivants, dont Liu Siying, souffraient de brûlures graves sur de grandes parties de leurs corps. Dans de tels cas, les soins nécessitent normalement de la ventilation ainsi qu'un contrôle strict des infections pour faciliter la guérison. Mais les reportages de CCTV et d'autres médias montrent toutes ces victimes étroitement bandées de nombreuses couches de gaze à l'hôpital Jushuitan de Pékin. Aucune précaution n'était prise et les journalistes ont pu les approcher.

Des habits brulés et des matières inflammables intactes. Une des victimes a été identifiée comme étant Wang Jindong. Ses habits étaient gravement brûlés, mais ses cheveux, pourtant hautement inflammables, n'avaient rien, tout comme la bouteille de Sprite entre ses jambes, censée contenir de l'essence. Par ailleurs, l'agent de police qui tenait la couverture anti-feu est resté tranquillement debout à côté de Wang Jindong pendant un moment et n'a posé la couverture sur Wang Jindong qu'après que ce dernier a lancé un slogan dévoilant son affiliation au Falun Gong.

Les cheveux de Wang Jindong et la bouteille de Sprite n'ont pas brûlé.

Trois versions de Wang. Dans les reportages de CCTV et Xinhua, on retrouve trois versions de Wang Jindong.

Trois versions de Wang Jindong : Version 1 (gauche) : publiée par Xinhua le 23 janvier 2001, plusieurs heures après l'incident. Version 2 (milieu) : image diffusée dans l'émission Focus Interview de CCTV le 30 janvier 2001. Version 3 (droite) : image diffusée dans l'émission Focus Interview de CCTV le 10 avril 2001.

Des spécialistes de la reconnaissance faciale ont identifié les trois versions comme étant des personnes différentes. Par ailleurs, à la demande de L'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (OMEPFG), le laboratoire de reconnaissance vocale de l'Université nationale de Taiwan a conduit des analyses et conclu que les voix des versions 2 et 3 n'appartenaient pas à la même personne.

Efforts de clarification des faits

Philip Pan du Washington Post a publié un article le 4 février 2001 intitulé « Un feu humain enflamme le mystère chinois ». Lorsque Philip Pan s'est rendu à Kaifeng, la ville natale de Liu Chunling dans la province du Henan, ses voisins lui ont dit qu'ils ne l'avaient jamais vue pratiquer le Falun Gong.

En plus de toutes ces failles dans les reportages de CCTV sur cet incident des auto-immolations, il demeure fortement improbable que dans une telle urgence, l'équipe de CCTV ait été munie d’appareils professionnels pour filmer l'incident simultanément depuis différents angles avec des objectifs différents.

En dehors des interviews intégrées dans la propagande officielle, toutes les personnes impliquées dans les immolations ont été tenues isolées de l'extérieur. Les responsables du PCC n'ont pas abordé ces questions. Il a été annoncé plus tard que Liu Siying, la fillette de 12 ans, était hors de danger, mais celle-ci est « décédée » peu de temps après, ne laissant aucune chance aux étrangers de vérifier sa version des faits.

L'organisation International Educational Development (IED) a soulevé cette question lors d'une conférence aux Nations unies le 14 août 2001. L'organisation a condamné le terrorisme étatique du PCC et souligné que l'incident des immolations avait été mis en scène pour déstabiliser le Falun Gong. L'organisation a également indiqué que cet incident impliquait de la tromperie et des meurtres. Sur base de l'analyse des images vidéo, IED pense que l'incident a été monté par les autorités chinoises.

Les personnes qui ont vu ou lu l'analyse de la vidéo sauraient que cet écran de fumée a été mis en scène pour diffamer le Falun Gong. Mais un grand nombre de Chinois ont néanmoins été trompés. Pour informer le public sur ce qui s'est passé, le 5 mars 2002 à 20 h, des pratiquants de Falun Gong de Changchun, province du Jilin, ont intercepté une chaîne télévisée câblée et diffusé l'analyse des images vidéo ainsi qu'une autre vidéo sur le Falun Gong sur huit chaînes simultanément. Cette interception a duré plus de quarante minutes et des centaines de milliers de personnes ont ainsi pris connaissance de la véritable histoire.

En guise de représailles envers les pratiquants qui ont révélé les faits et pour intimider les autres, Jiang Zemin, dirigeant du PCC à l'époque et instigateur de la persécution en 1999, a donné l'ordre de « tuer sans pitié ». En conséquence, la police a arrêté près de 5 000 pratiquants à Changchun. Au moins sept d'entre eux sont morts entre les mains des policiers et quinze autres ont été condamnés à plus de vingt ans de prison. Parmi ces derniers, MM. Liang Zhenxing et Liu Chengjun ont été condamnés à dix-neuf ans et Mme Zhou Runjun a été condamnée à vingt ans.

Cela n'est qu'une partie des nombreux gestes violents commis par le PCC à l'encontre de personnes innocentes en Chine. Après avoir réprimé le peuple (paysans, commerçants, intellectuels et autres) sur le plan économique dans les années 50, détruit la culture dans les années 60 et éradiqué un mouvement démocratique en 1989, le PCC a dirigé sa terreur vers la croyance des pratiquants de Falun Gong en 1999.

Comme Néron dans l'ancien Empire romain qui avait faussement accusé les chrétiens du grand incendie de Rome, le PCC a lancé d'innombrables attaques envers les pratiquants de Falun Gong, qui suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir de meilleurs citoyens. Tandis que le pouvoir du PCC s'est immiscé dans les instances internationales ces dernières années, de plus en plus de gens se mettent en danger en soutenant le régime et misant sur lui pour leur avenir.

Plus de 370 millions de gens ont maintenant démissionné du PCC et de ses organisations affiliées, la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers. Nous espérons que plus de gens prendront leur distance avec le PCC et préserveront ainsi leur avenir.

Traduit de l'anglais