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Un ancien ambassadeur religieux : « Prélever des organes sur des personnes vivantes est dévastateur »

10 novembre 2021 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Europe

(Minghui.org) « Des prisonniers d’opinion tels que les pratiquants de Falun Gong, les Ouïghours et les chrétiens sont tués pour leurs organes. Cela me rend malade. Je ne veux pas en parler, mais il faut que les gens en prennent conscience », a déclaré M. Hans Noot, président de la Fondation Gérard Noodt pour la liberté de religion ou de conviction et membre de Droits de l’homme sans frontières à Bruxelles, Belgique.

M. Noot a fait ces remarques lors d’un symposium organisé en amont du Parlement des religions du monde 2021 qui s’est tenu à Utrecht, aux Pays-Bas, le 2 octobre 2021.

M. Han Steijnebrugh, ancien ambassadeur néerlandais auprès du Parlement des religions du monde, a présidé la réunion. M. Jos Douma, envoyé spécial pour la religion et la croyance au ministère néerlandais des Affaires étrangères, et un certain nombre d’autres représentants religieux ont assisté à la réunion.

Des pratiquants locaux de Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) ont participé au symposium et ont fait une présentation. Ils ont parlé de la persécution de leur foi par le Parti communiste chinois (PCC), notamment de la torture et du prélèvement forcé d’organes sur des pratiquants de leur vivant. Ils ont également présenté la pratique spirituelle du Falun Gong et fait une démonstration des cinq séries d’exercices.

Les participants au symposium apprennent les exercices du Falun Gong.

M. Hans Noot (au milieu), président de la Fondation Gerard Noodt pour la liberté de religion ou de croyance, essaie les exercices.

Le prélèvement d’organes est un mal

M. Noot a déclaré : « Ces acheteurs d’organes, ces vendeurs et ces médecins les privent [les pratiquants de Falun Gong] de leur liberté personnelle et de leur humanité. Les auteurs [de cette atrocité] sont inhumains. C’est la pire chose qui puisse être faite à des personnes. Le prélèvement d’organes est un mal.

« En Occident, nous devrions être au courant de cela [les prélèvements d’organes par le PCC], mais nous ne le savons pas », a déclaré M. Noot. Il pense que la finance et les économies occidentales sont profondément engagées, dans les affaires avec la Chine, de sorte que les gens ne veulent pas parler de prélèvement d’organes et ne veulent pas entendre ce qui se cache vraiment derrière ce modèle économique. »

M. Noot a souligné que les problèmes économiques actuels de la Chine ont fait réfléchir l’Occident, et il espère que davantage de gens prendront conscience du prélèvement forcé d’organes par le régime sur des prisonniers d’opinion.

Le prélèvement d’organes sur des personnes vivantes est dévastateur

« Ce que j’ai entendu aujourd’hui est dévastateur. C’est vraiment dévastateur », a déclaré M. Han Steijnebrugh, ancien ambassadeur néerlandais auprès du Parlement des religions du monde. Bien qu’il ait entendu parler des prélèvements d’organes effectués par le PCC lorsqu’il travaillait au Parlement européen à Bruxelles, il a été consterné par l’ampleur de cette violation des droits de l’homme.

« Nous sommes au courant de l’enquête canadienne sur les allégations de prélèvement d’organes sur des personnes vivantes [faisant référence au rapport de David Kilgour, ancien secrétaire d’État pour l’Asie-Pacifique, et de David Matas, avocat international spécialisé dans les droits de l’homme, qui ont mené une enquête indépendante sur l’implication du PCC dans le prélèvement d’organes sur des prisonniers d’opinion vivants, en majorité des pratiquants de Falun Gong en Chine]. Cette question, cependant, n’est pas largement reconnue. L’ensemble du monde occidental semble l’ignorer. La seule explication est l’argent, car la Chine est un partenaire commercial important », a déclaré M. Steijnebrugh, « mais c’est tellement flagrant et terrible. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi cela continue. »

M. Jos Douma, Envoyé spécial pour la religion et la croyance du ministère néerlandais des Affaires étrangères, a souligné : « La situation des droits de l’homme en Chine est très mauvaise. Bien sûr, ce n’est pas un pays démocratique ,mais [un pays] qui est contrôlé par un parti unique. Dans un pays avec une dictature à parti unique, tout le monde doit avoir la même tendance. Cette tendance, comme nous le voyons maintenant, viole les droits fondamentaux de l'homme. »

Historique : Qu’est-ce que le Falun Dafa ?

Le Falun Dafa (également connu sous le nom de Falun Gong) a été présenté pour la première fois au public par M. Li Hongzhi en 1992 à Changchun, en Chine. Cette discipline spirituelle est maintenant pratiquée dans plus de 100 pays et régions à travers le monde. Des millions de personnes ont adopté les enseignements basés sur le principe « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » ainsi que sur cinq exercices doux, et ont constaté une amélioration de leur santé et de leur bien-être.

Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a perçu la popularité grandissante de la discipline spirituelle comme une menace pour l’idéologie athée du PCC et a donné l’ordre d’interdire cette pratique le 20 juillet 1999.

Le site Minghui a confirmé la mort de milliers de pratiquants à la suite de la persécution au cours des vingt-deux dernières années. On soupçonne toutefois que le nombre réel est beaucoup plus élevé. D’autres encore ont été emprisonnés et torturés pour leur croyance.

Il a été prouvé que le Parti communiste chinois (PCC) prélève des organes sur des pratiquants détenus qui sont tués au cours du processus, pour fournir l’industrie de la transplantation d’organes.

Sous la direction personnelle de Jiang, le PCC a créé le Bureau 610, un organisme de sécurité extralégal ayant le pouvoir d’outrepasser les systèmes policier et judiciaire et dont la seule fonction est d’orchestrer la persécution du Falun Dafa.

Traduit de l’anglais