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Un ancien vendeur persécuté plusieurs fois pour sa croyance au cours des vingt-deux dernières années (1re partie)

22 novembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) M. Gao Feng a été embauché en tant que vendeur par l’usine d’instruments électroniques de Zhongxing dans la ville de Lanzhou, province du Gansu, en 1995. La même année, il a commencé la pratique du Falun Dafa, aussi connu sous le nom de Falun Gong, une méthode pour raffiner le corps et l’esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Peu de temps après le début de sa pratique, les maladies que M. Gao traînait depuis longtemps, y compris une trachéite et les douleurs à l’estomac, ont complètement disparu. Son tempérament bouillant et ses mauvaises habitudes telles que son addiction à l’alcool et au jeu ont aussi disparu. M. Gao s’est imposé de suivre le principe de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il travaillait dur sans se plaindre et il ne se souciait plus de la gloire ni du gain.

M. Gao a travaillé dans une filiale de la ville de Shijiazhuang, province du Hebei. Son intégrité lui a valu les éloges de ses nombreux clients.

Après que le Parti communiste chinois (PCC), sous la direction de l’ancien dirigeant Jiang Zemin, a lancé la brutale persécution contre le Falun Gong en juillet 1999, M. Gao a été plusieurs fois visé pour le maintien de sa croyance. Il a été condamné à quatre ans de prison en 2001 pour être allé à Pékin faire appel pour le Falun Gong. Son employeur l’a licencié peu après.

M. Gao devait être libéré de prison le 19 novembre 2004, mais il a été emmené directement dans un centre de lavage de cerveau et y a été détenu jusqu’au 4 avril 2005.

Comme la prison n’a jamais remis un document de libération formel à M. Gao, il n’a pas pu obtenir son enregistrement de domicile, qui est requis en Chine pour obtenir un emploi à temps plein. À cause de cela, M. Gao a eu du mal à joindre les deux bouts en faisant de petits boulots.

Il a été, de nouveau, arrêté le 26 mai 2006 alors qu’il séjournait à Pékin avec un compagnon de cultivation. Il a été ramené à Lanzhou quelques jours plus tard, le 1er juin, et il a été assigné à résidence.

Dans les années qui ont suivi, la police a constamment harcelé M. Gao, ses parents, et ses frères et sœurs. La santé de son père déclinait chaque fois qu’il était harcelé et menacé par la police. L’homme âgé a fait une chute le 6 septembre 2013 et il est mort quelques heures plus tard.

L’épisode le plus récent de harcèlement par la police a eu lieu le 28 mai 2021, lorsque cinq personnes ont frappé à la porte de la mère de M. Gao, qui est octogénaire. Ils ont demandé où se trouvait M. Gao et s’il était revenu lui rendre visite.

Arrêté pour avoir fait appel à Pékin

Le 20 juillet 1999, le jour où la persécution du Falun Gong a été lancée, M. Gao a pris congé de son travail et s’est rendu à Pékin pour défendre la pratique et son fondateur, Maître Li. Le lendemain, le 21 juillet, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés pour faire appel à Pékin. Ils ont été emmenés en bus au stade de Fengtai à Pékin. M. Gao a refusé de monter dans le bus et a été violemment battu par plusieurs policiers. Les coups ont fait enfler son visage et il a été blessé sur plusieurs parties du corps. Ses lunettes sont tombées et elles ont été écrasées par la police.

Reconstitution de torture : Passage à tabac

Le lendemain, M. Gao a continué à faire appel en faveur du Falun Gong. Il a été arrêté et détenu dans un auditorium d’entreprise dans le district de Haidian, à Pékin, pendant une journée.

À la fin de février 2000, M. Gao est monté dans un train à Pékin pour un voyage d’affaires. Il a été arrêté dans le train alors qu’il lisait le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong. Le livre a été confisqué et on l’a fait descendre du train et envoyé au Département de police de la ville de Jining, dans la région autonome de Mongolie intérieure. Il a ensuite été transféré au centre de désintoxication de la ville de Jining. Un autre pratiquant, M. Cao Dong, a été détenu illégalement au même moment. Il s’était rendu à Lanzhou pour une affaire personnelle et était dans le train qui le ramenait à Pékin.

Maltraité dans le centre de désintoxication de Jining

Dans le centre de désintoxication, M. Gao et M. Cao ont été violemment battus et frappés à coups de pied par des gardiens de prison et des toxicomanes pour un total de onze fois. M. Cao a vomi et il a eu du mal à reprendre son souffle à cause des coups reçus. M. Gao a perdu l’ouïe de son oreille droite pendant plusieurs jours après avoir été battu. Ils ont aussi été forcés d’effectuer des travaux lourds, de nettoyer des toilettes à fosse et d’élaguer des arbres. Chaque jour, on ne leur donnait que des petits pains cuits à la vapeur de mauvaise qualité, mais ils devaient payer 8 yuans par jour pour leurs repas. Les deux hommes ont acheté pour 300 yuans de provisions supplémentaires, mais celles-ci ont été volées par les toxicomanes.

M. Gao et M. Cao ont été détenus pendant vingt-deux jours et ont dû payer un total de 352 yuans pour des « frais de subsistance » pendant leur détention. Leurs livres de Dafa ont été confisqués et certains de leurs effets personnels ont été volés.

Tortures brutales dans le centre de détention du district de Haidian à Pékin

Le 19 novembre 2000, M. Gao et une dizaine d’autres pratiquants étudiaient les enseignements du Falun Gong dans une maison privée lorsque des dizaines de policiers de diverses unités, dont le Département de police de Pékin et la brigade de sécurité nationale, ont fait irruption et les ont arrêtés.

Pendant l’interrogatoire illégal, les agents ont battu et donné des coups de pied aux pratiquants. Ils ont attrapé M. Gao par les cheveux et lui ont frappé la tête contre le mur. Ils ont également confisqué ses livres de Dafa, son téléphone portable, sa carte téléphonique, son téléavertisseur et son argent en espèces.

Reconstitution de torture : Frapper la tête contre le mur

Ce soir-là, M. Gao a été envoyé au centre de détention du district de Haidian. Dès son arrivée, trois gardiens en civil l’ont brutalement frappé et lui ont attrapé les cheveux pour lui plaquer la tête contre le mur. Plusieurs gardiens en uniforme ont assisté à ces sévices sans dire un mot. La tête de M. Gao était enflée à cause des coups reçus.

Un gardien de prison s’appelant Li Jun et deux jeunes personnes ont interrogé illégalement M. Gao pendant trois jours consécutifs. Ils l’ont attaché à un lit et il a reçu des décharges électriques sur ses parties sensibles, notamment ses parties génitales et la plante de ses pieds. Ils l’ont également empêché de dormir.

Illustration de torture : Attaché à un lit et soumis avec des décharges électriques

Afin de localiser le domicile d’un autre pratiquant de Falun Gong, les gardiens ont menotté les mains de M. Gao derrière son dos et l’ont enchaîné pendant une nuit, avant de le pousser dans une voiture de patrouille pendant une nuit. Deux autres voitures de police ont également été dépêchées. Sur le chemin du district rural de Miyun à Pékin, les policiers ont battu M. Gao et l’ont injurié. Ils ont également menacé de l’enterrer vivant dans les montagnes ou de le noyer dans le réservoir de Miyun.

Lorsqu’ils sont passés sur un pont du district de Shunyi à Pékin, ils ont arrêté la voiture et ont sorti M. Gao de la voiture en le tirant par les menottes. Ils l’ont menacé : « Si tu ne nous donnes pas l’adresse, nous te pousserons hors du pont et nous prétendrons que tu t’es suicidé en sautant de la voiture. »

À une occasion, M. Gao s’est assis dans la position du lotus alors qu’il était en détention et a été puni en étant forcé de s’asseoir sur une planche de bois et il a été privé de sommeil. S’il fermait les yeux, les gardiens le réveillaient, disant qu’il faisait l’exercice de méditation du Falun Gong. Il a aussi été arrosé d’eau froide plusieurs fois.

Reconstitution de torture : Arroser d’eau froide

En raison du stress lié à la détention, M. Gao n’est pas allé à la selle les quatre premiers jours dans le centre de détention. Le soir du cinquième jour, il a eu une envie pressante de déféquer. Mais on l’a sorti des toilettes en prétextant que les selles n’étaient pas autorisées la nuit. Après cet incident, M. Gao n’est jamais allé à la selle pendant sa détention au centre de détention de Haidian.

Après vingt-deux jours passés au centre de détention de Haidian, M. Gao a été transféré au centre de détention de Qichu à Pékin. Le troisième jour, M. Gao a enfin pu aller à la selle. Malgré cela, il était toujours constipé et restait souvent plus de dix jours sans aller à la selle, même s’il mangeait normalement.

M. Gao a été interrogé, on a pris ses empreintes digitales et on l’a obligé à se faire photographier. Il a été harcelé parce qu’il faisait les exercices de Falun Gong. À une occasion, deux détenus l’ont vu faire les exercices la nuit et l’ont sévèrement battu.

Persécution brutale dans la prison de rapatriement du district de Daxing

Après le Nouvel An chinois (24 janvier) en 2001, M. Gao et plusieurs pratiquants ont été transférés au centre de détention du district de Fengtai. Le 1er mars de la même année, M. Gao a été illégalement condamné à quatre ans de prison par le tribunal du district de Fengtai. Pendant le procès, le tribunal contrôlé par le PCC a enfreint la loi en limitant le temps de la défense à trois minutes. Le président du tribunal a souvent interrompu la défense de l’avocat.

En mai 2001, M. Gao a été envoyé à la prison de rapatriement du district de Daxing, à Pékin. Il a été contraint de passer un examen médical et de subir une prise de sang. Il a dû effectuer des travaux forcés, fabriquant des articles tels que des sacs à main et des baguettes pour l’exportation.

M. Gao s’est levé une nuit pour faire les exercices de Falun Gong. Il a été signalé au chef des gardiens par un détenu de service. Ils ont attaché ses mains et ses jambes à trois lits adjacents dans une position d’aigle déployé pendant toute la nuit. Le lendemain matin, M. Gao a été menotté sur le sol en ciment. L’après-midi et la nuit, il a été attaché aux trois mêmes lits en position de « croix », les deux bras écartés et les jambes enveloppées ensemble de ruban adhésif.

Des dizaines de gardes se relayaient pour surveiller M. Gao. Ils l’ont menacé, l’ont injurié et l’ont diffamé. Ils ont battu M. Gao plusieurs fois, sous prétexte qu’il ne pliait pas sa couverture, ne faisait pas son travail ou ne répondait pas à l’appel. Pour protester contre cette persécution, il a entamé une grève de la faim.

Afin de « transformer » tous les pratiquants de Falun Gong en trois mois, les détenus employaient plusieurs moyens de torture sur les pratiquants chaque nuit. M. Gao leur a dit que la torture ne fonctionnerait jamais. Il a été forcé de dormir sous trois couches de couvertures pendant les chaudes nuits d’été, tandis que les autres détenus dormaient simplement en sous-vêtements. Les détenus lui enduisaient également le visage et les yeux d’huile de refroidissement pour moteur. Ils le giflaient violemment et frappaient ses articulations avec une tige. Ils lui ont administré de force des perfusions à l’hôpital, alors qu’il n’était pas malade.

Persécution à la prison de Lanzhou

Le 22 mai 2001, M. Gao et M. Cao ont été extradés ensemble de Pékin à la prison de Lanzhou, dans la ville de Lanzhou, dans la province du Gansu, où ils ont subi un lavage de cerveau et ont été soumis à des travaux forcés.

La prison a monté une pièce de théâtre pour calomnier le Falun Gong et Maître Li, et a forcé tous les prisonniers à copier des documents politiques qui calomniaient la pratique. Les gardiens de la prison et les détenus ont tenu des réunions idéologiques pour critiquer sévèrement M. Gao. Il a été forcé de participer à des séances de lavage de cerveau et à un entraînement militaire. Le détenu He Congshan a, un jour, menacé de l’attacher à un arbre « comme un chien » s’il n’assistait pas aux séances de lavage de cerveau.

M. Gao était souvent forcé de rester assis sur un petit tabouret pendant de longues heures. Il était également obligé de vider et de nettoyer les toilettes portables chaque matin, de balayer les cours, d’aller chercher de l’eau, de creuser la terre et de trier les graines de melon. Parfois, il n’était pas autorisé à dormir ou à parler à d’autres personnes. Les gardes lui ont aussi ordonné de passer divers tests psychologiques et d’écrire des « rapports de réflexion ».

Reconstitution de torture : S’asseoir sur de petits tabourets

M. Gao a été forcé de laver les vitres et de nettoyer l’atelier les week-ends. Il était vitupéré avec des mots grossiers lorsque les gardiens n’étaient pas satisfaits du nettoyage. Son travail quotidien consistait aussi à estampiller des centaines de sacs de graines de melon destinés à l’exportation, à enregistrer les entrées et les sorties des détenus de l’atelier et à écrire les étiquettes d’identification des nouveaux détenus.

Torturé pour sa croyance

Yang Dong, chef de la section éducation, était le gardien le plus brutal et He Congshan le détenu le plus cruel dans la persécution des pratiquants dans cette prison. Yang a dit au détenu He : « Ne permettez pas aux pratiquants de faire des exercices de Falun Gong. S’ils le font, vous les punissez. »

À une occasion, Yang a forcé M. Gao à s’accroupir et à admettre sa culpabilité pour avoir enfreint la loi. Il a sévèrement frappé M. Gao lorsque celui-ci lui a dit la vérité sur le Falun Gong. M. Gao a dit : « Je ne vous déteste pas, mais cela ne vous sert à rien de me frapper. »

Quelques jours plus tard, Yang a dit au détenu He d’amener M. Gao dans son bureau. Il a d’abord présenté des excuses hypocrites à M. Gao pour l’avoir brutalement battu l’autre jour. Il a ensuite annoncé les politiques de persécution du PCC.

Yang a dit : « La prison a trois règles pour toi, pas d’exercices, pas de propagande et pas de croyance au Falun Gong. Tu es considéré comme une secte et tu as été condamné par le tribunal. Nous sommes juste l’agence d’exécution et c’est notre travail de te surveiller. Tu dois respecter les règles ici afin d’obtenir une réduction de peine et de rentrer chez toi plus rapidement. »

M. Gao a répondu : « Pratiquer le Falun Gong pour devenir une bonne personne est ma croyance. Je vais continuer de pratiquer. »

Parce que M. Gao a fait ouvertement les exercices de Falun Gong plusieurs fois, les gardiens Su Donghai, Zhao Yanzhong, Liu Bingcheng, Wang Changlin et Yue Jianzhong lui menottaient les mains derrière le dos et le suspendaient par les menottes à une barre horizontale ; souvent, ses orteils touchaient à peine le sol. Cette torture insupportablement douloureuse durait une heure chaque fois. Il a failli perdre connaissance et est devenu incontinent lors de la première séance. Il a aussi été attaché souvent à des poteaux électriques, forcé à rester debout pendant de longues périodes ou à rester menotté pendant un long moment.

Illustration de torture : Suspendu avec les poignets menottés dans le dos

Une fois, Yang Dong a menacé M. Gao et M. Cao, en leur disant que la prison avait tous les instruments de torture disponibles pour torturer les pratiquants. Le capitaine des gardiens, Liu Bingcheng, a injurié les deux pratiquants, en disant que le pays avait dépensé une grande quantité d’argent pour leur éducation, alors qu’ils avaient, à leur tour, fait des choses contre le gouvernement.

Nourris de force

M. Gao et M. Cao ont entamé une grève de la faim pour protester contre la torture. Le cinquième jour, M. Cao a été envoyé à la prison de Pingliang, dans la province du Gansu, tandis que M. Gao est resté dans la même prison pour subir des tortures continues, tant physiques que mentales. Il a été gavé par plusieurs gardiens et détenus et a été soumis à une analyse de sang.

Le gavage brutal a causé de graves lésions aux organes internes de M. Gao. Il a développé divers symptômes, notamment des vomissements, des nausées, un nez gonflé, des croûtes qui saignent, un mal de gorge, une oppression thoracique, un dos gonflé et des crampes d’estomac douloureuses. Il avait toujours un mauvais goût dans la bouche et ressentait une sensation de brûlure dans la trachée et l’œsophage. Son abdomen présentait souvent des picotements radiaux. Il se sentait déprimé, craintif et désorienté. Sa tête était aussi souvent enflée et douloureuse.

En raison de la charge physique et mentale de M. Gao, les gardiens ont cessé de le nourrir de force et ont plutôt utilisé des perfusions. Ils lui ont également injecté de nombreuses substances inconnues.

Plus tard, ils ont repris le gavage, mais avec moins de fréquence et des séances plus longues. Au début, M. Gao était gavé une fois tous les trois ou quatre jours, puis une fois par semaine.

Reconstitution de torture : Gavage brutal

Pendant la grève de la faim, les dirigeants du Bureau de la réforme du travail, du Bureau de la justice et d’autres prisons sont souvent venus parler à M. Gao. Il en profitait pour leur parler des faits sur le Falun Gong.

Critiqué lors de réunions ressemblant à celles de la Révolution culturelle

Le 24 décembre 2001, M. Gao a été attaché à un lit métallique par deux détenus, He Congshan et Ma Ling, sous la direction des gardiens Wang Changlin, Liu Bingcheng, Zhao Yanzhong et He Liqing. Liu a dit à M. Gao : « Tu as désobéi à l’ordre et tu as continué de faire les exercices de Falun Gong. Nous avons donc été réprimandés par notre superviseur aujourd’hui. »

Le gardien Wang a infligé des décharges électriques à M. Gao. En réponse, M. Gao lui a clarifié la vérité ainsi qu’aux autres gardiens. Cela a mis en colère le gardien Liu. Il a saisi la matraque et a choqué M. Gao sur les lèvres, le visage, la tête et le cou pendant plus d’une heure. Il a également maudit M. Gao.

Les gardiens ont emporté les enseignements du Falun Gong que M. Gao avait notés de mémoire sur papier. Ils ont ensuite ordonné aux détenus de suspendre M. Gao pendant près de dix-sept heures.

Ils ont effectué des fouilles corporelles sur M. Gao et ils ont fouillé son lit plus de 40 fois au cours des deux premiers mois de 2002. Il a ensuite été persécuté de diverses manières. Plusieurs détenus, dont Cao Feng, He Congshan et Ma Ling, se sont relayés pour le frapper. Ils ont organisé contre lui des réunions ressemblant à celles de la Révolution culturelle pendant plus de dix jours d’affilée. M. Gao a toujours refusé de renoncer à sa croyance.

Les membres de sa famille ont souffert

Les gardiens se sont souvent servis de la famille de M. Gao pour tenter de le contraindre à renoncer à sa croyance. Le gardien Yang Dong a menacé les membres de la famille de M. Gao et ses proches, qui ne pratiquent pas le Falun Gong, et les a contraints à faire un soi-disant « travail idéologique » avec M. Gao en face à face ou à écrire des lettres pour le persuader de renoncer à sa croyance. Des agents de la brigade de sécurité nationale sont aussi allés harceler la sœur et les deux cousins de M. Gao au travail, les intimant de persuader M. Gao d’arrêter de pratiquer le Falun Gong. Ses parents et les autres membres de sa famille ont vécu dans la peur pendant toutes ces années. Même ses oncles et ses tantes ont été harcelés par la police.

(À suivre)

Traduit de l’anglais