(Minghui.org) Salutations, Maître ! Salutations, compagnons de cultivation !
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997. En termes de temps, je suis une pratiquante de longue date, mais je n’ai pas vraiment cultivé sérieusement dans les premières années. Ce n’est qu’en 2016 que je me suis éveillée à travers les tribulations et que j’ai commencé à pratiquer de manière régulière et diligente.
Découvrir Dafa
J’ai 56 ans et j’ai grandi dans les montagnes. Je suis née dans une ferme forestière, loin dans les montagnes du nord-est de la Chine. Les montagnes sont hautes et les forêts sont denses et isolées. Mes deux parents travaillaient dans la ferme forestière.
J’ai épousé un ouvrier de la ferme forestière, mais son revenu ne suffisait pas à faire vivre notre famille. J’ai travaillé très dur pour cultiver trois hectares de terre dans les montagnes. Je comptais sur l’agriculture pour joindre les deux bouts et payer les études de mes deux enfants à la ville.
Bien que notre région soit éloignée, les bénédictions du Falun Dafa sont parvenues jusqu’à nous. En 1997, une amie m’a dit que son mari avait commencé à pratiquer le Falun Dafa et qu’il se sentait plein d’énergie et semblait beaucoup plus jeune que son âge. Ses paroles m’ont touchée. Je travaillais seule dans les champs, et j’avais aussi beaucoup de tâches ménagères. J’ai pensé que ce serait formidable si la pratique pouvait me donner de l’énergie et me rendre plus performante. Mon amie m’a donc donné un exemplaire du Zhuan Falun, et m’a demandé de le lire.
Je travaillais le jour et je lisais le soir. J’avais l’impression que c’était un livre qui aide les gens à être de bonnes personnes. Comme j’étais très prise par mon travail, j’ai arrêté de lire le livre après l’avoir terminé une fois. Lorsque l’hiver est arrivé, je suis allée sur le site des exercices et j’ai commencé à apprendre les exercices. Même si je n’ai pas lu le livre de manière répétitive, j’ai été capable de me conformer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et de faire preuve de considération envers les autres.
Mon mari a ensuite été promu à un poste de directeur de la ferme forestière. Il partait au travail tôt dans la journée et ne rentrait à la maison que tard le soir, tous les jours. C’était comme si cette famille n’avait plus rien à voir avec lui. Pendant ce temps, j’ai continué à travailler dur tous les jours.
Mais mon travail, ma modestie, et ma bonté n’ont pas réussi à retenir mon mari. Dans la grande cuve de teinture de la société moderne, il a fini par avoir une liaison. J’ai essayé de sauver le mariage, mais il ne voulait rien entendre. Finalement, il m’a abandonnée en 2014 et nous avons divorcé.
Ma cultivation était également intermittente en raison de ma situation matrimoniale et de mon emploi du temps chargé.
Le Maître a mentionné, dans la Neuvième Leçon du Zhuan Falun :
« Lao-Tseu a dit : “Quand une personne supérieure entend parler du Tao, elle le pratique avec diligence ; quand une personne moyenne entend parler du Tao, tantôt elle le pratique, tantôt non ; quand une personne inférieure entend parler du Tao, elle rit aux éclats, si elle n’en riait pas, ce ne serait pas le Tao.” »
Je me sentais comme une personne moyenne dans ma cultivation.
Éveil après un coup dur
Le divorce m’a dévastée, et je me suis sentie lésée, amère et déprimée. Je pleurais tout le temps. Je détestais mon ex-mari pour avoir été si irresponsable envers moi et nos enfants. J’ai travaillé si dur pendant tant d’années pour la famille et je me suis retrouvée dans une telle situation. Après le divorce, il a obtenu une nouvelle promotion. Il m’était très difficile de gérer calmement tous ces changements. J’ai perdu beaucoup de poids et je me sentais vraiment déprimée.
En janvier 2016, j’ai eu un autre coup dur : ma mère est décédée. Elle était la personne la plus proche de moi et mon pilier. Elle était toujours là pour moi, prenant soin de moi, m’aidant à faire l’épicerie, à cuisiner, et à faire le ménage tous les jours. Elle faisait tout cela puisque je devais travailler, et que mes enfants étaient à l’extérieur. Quand ma mère est partie, je me suis retrouvée toute seule. Je ne pouvais plus le supporter et je me suis effondrée. Je suis restée alitée pendant un mois, période pendant laquelle j’ai commencé à réfléchir au sens de la vie.
Les êtres humains vivent et meurent par amour, mais je suis une pratiquante. Je dois éliminer les attachements à la renommée, au profit, et à la sentimentalité. Je me suis tout à coup souvenue que je suis une disciple de Dafa avec la mission de sauver les êtres. Je ne suis pas seule, et j’ai le Maître.
Le Maître a maintes fois prolongé le temps pour que tous les disciples de Dafa se cultivent bien, et pour que ceux qui ont pris du retard se rattrapent. J’ai perdu tellement de temps au fil des ans, n’arrivant pas à cultiver solidement, me perdant dans la société, oubliant le but de ma venue dans ce monde, et me détruisant presque. Je ne pouvais plus laisser tomber l’attente compatissante du Maître. Je devais laisser tomber ma sentimentalité et mon égoïsme, et rattraper mon retard sur le chemin de la cultivation.
Le Maître a dit :
« Clarifier la vérité, sauver les êtres, voilà ce que tu dois faire, en dehors de tout cela il n’y a rien que tu doives faire, il n’y a rien que tu doives faire dans ce monde. Ce sont ces choses-là que tu dois faire, mais certaines personnes prennent avec légèreté le fait d’être soi-même en train de cultiver et pratiquer, et accordent de l’importance aux choses ordinaires, pour vous, n’est-ce pas dévier du chemin de xiulian d’un disciple de Dafa ? » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015)
Distribuer des documents
Au printemps 2016, le site local de production de documents a été détruit, les pratiquants qui dirigeaient le site ayant été arrêtés et condamnés à la prison. Je ne voulais pas attendre, puisque Minghui recommandait d’établir partout des sites de production de documents à petite échelle. Avec l’aide d’autres pratiquants, j’ai établi un site de production à mon domicile. J’ai commencé à imprimer des documents de clarification de la vérité pour les distribuer. J’en ai également fourni aux pratiquants âgés des environs.
À l’époque, je me rendais à vélo dans divers villages et faubourgs de la campagne, faisant du porte-à-porte et distribuant des documents tout l’été. J’ai couvert des dizaines de kilomètres depuis mon lieu de résidence. Plus tard, cela a ouvert la voie à des conversations en tête-à-tête avec les gens et je les ai aidés à démissionner des organisations du Parti communiste chinois (PCC).
En hiver, je couvrais les bâtiments résidentiels. Je distribuais moi-même des documents à chaque porte, à chaque étage, et dans chaque immeuble. Je produisais des brochures faciles à transporter. J’ai pu partir et revenir en toute sécurité chaque fois avec la protection du Maître.
Juste au moment où je faisais ces choses en tant que disciple de Dafa, le Maître m’a aidée financièrement. En août 2016, le bureau forestier local a donné aux enfants des travailleurs forestiers la chance de percevoir une retraite, ce qui n’était jamais arrivé dans le passé. Comme mes parents travaillaient sur la ferme forestière, je suis devenue qualifiée et j’ai commencé à recevoir des prestations de retraite en 2017. Depuis, je n’ai plus besoin de m’inquiéter pour mes frais de subsistance. Par conséquent, je suis en mesure de me concentrer sur les trois choses requises des disciples de Dafa et de devenir plus diligente sur le chemin de la cultivation.
Au début de 2017, j’ai fait la connaissance de la pratiquante Mei d’un village voisin. Elle faisait la clarification de la vérité en porte-à-porte dans la campagne depuis longtemps, et elle avait accumulé beaucoup d’expérience. Là où je vis, c’est un district agricole dans le nord-est de la Chine, avec une grande population rurale qui n’a pas encore appris ce qu’est le Falun Dafa. Il est donc très important de couvrir la campagne. Mei et moi avons décidé de travailler en équipe et de faire du porte-à-porte pour parler aux gens du Falun Dafa ou distribuer des documents. Pour améliorer l’efficacité pour sauver les gens, j’ai acheté une moto d’occasion.
Dans les campagnes typiques du nord de la Chine, les jeunes sont tous aux champs pendant la saison des semences au printemps, ne laissant que les personnes âgées et les enfants à la maison. Mei et moi sommes d’abord allées dans sa ville natale. Grâce à notre clarification de la vérité, les villageois y ont appris que le Falun Dafa est bon, qu’il améliore la santé physique et apporte des bénédictions. Nous avons également apporté des amulettes gravées avec les mots « Falun Dafa est bon » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ». Elles étaient magnifiques et tout le monde en voulait.
J’ai dit aux villageois de garder à l’esprit les phrases susmentionnées. « J’aime ces mots et ils signifient beaucoup », a dit une femme. Après avoir appris les faits sur le Falun Dafa, ils ont beaucoup chéri les documents et nous ont remerciés pour nos efforts. Mei leur a dit que nous faisions cela parce que nous étions des pratiquantes de Falun Dafa. « Merci, Maître », a crié un villageois, « Falun Dafa est bon ! »
Les agriculteurs labouraient et semaient des deux côtés de la route, et nous allions et venions discuter avec eux du Falun Dafa. Les gens de la campagne étaient purs et gentils, et la plupart d’entre eux étaient réceptifs à ce que nous avions à dire. Certains nous ont même invitées chez eux pour un repas. Nous les avons remerciés, mais avons décliné l’invitation.
De nombreuses personnes travaillaient dans les champs pendant la saison agricole, ce qui nous a donné de nombreuses opportunités de discuter avec elles. Après avoir couvert les champs, nous avons fait du porte-à-porte dans le village, car nous ne voulions omettre personne. En l’espace de neuf jours, 650 villageois au total ont accepté de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées, à savoir la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers. Nous savions que tout était arrangé par le Maître, et nous avons simplement suivi le chemin avec un cœur pur.
Le Maître a demandé aux pratiquants de Dafa de s’élever comme un seul corps. Au début, il n’y avait que Mei et moi. Je vis dans un grand faubourg, où se trouve le bureau provincial des forêts. Il y a une voie ferrée qui traverse la ville, et des deux côtés de la voie sont éparpillées les maisons de quelques pratiquants locaux. Mais aucun d’entre eux ne s’était manifesté pour clarifier la vérité aux gens.
Après que Mei et moi avons partagé nos expériences et nos compréhensions avec ces pratiquants, deux d’entre eux se sont joints à nous. Mei et moi avons montré aux deux nouveaux membres comment faire, et ils ont rapidement rattrapé leur retard. L’efficacité était tellement plus grande lorsque nous travaillions ensemble. Nous nous sommes séparés en deux équipes, chaque équipe ayant deux membres. De cette façon, nous avons couvert tous les villages et faubourgs avoisinants. Chaque fois, nous avons pu recueillir les noms de 70 à 80 personnes qui ont démissionné du PCC et de ses organisations affiliées. Parfois, nous avons obtenu plus de 100 noms.
Au cours du processus, nous avons également rencontré des interférences. Certaines personnes ont refusé de nous écouter clarifier la vérité, et elles ont également essayé d’empêcher les autres de nous écouter. Une fois, alors qu’une personne nous interrompait, je lui ai dit : « Ça va si vous ne voulez pas écouter, mais vous n’avez pas le droit d’empêcher les autres d’écouter et d’avoir un avenir brillant. » Cette personne s’est retirée.
Lorsqu’une personne trompée par la propagande du PCC a menacé de nous signaler à la police, je lui ai dit : « Nous n’avons violé aucune loi, car pratiquer le Falun Gong est un choix personnel et la liberté de croyance est garantie par la Constitution. Mais si vous portez de fausses accusations contre nous, c’est vous qui pourriez avoir des problèmes. » Il s’est retourné et est parti.
Certains pratiquants ne pouvaient pas aller à la campagne comme nous, mais ils ont joué le même rôle dans la ville et dans les environs. Certains d’entre eux sont sortis pour clarifier la vérité en personne, et d’autres ont posé des affiches dans divers bâtiments résidentiels. Nous avons couvert tous les endroits en ville et autour de la ville.
Parce que je me suis concentrée à bien faire les trois choses, le Maître m’a encouragée dans un rêve à continuer le bon travail. Dans ce rêve, des compagnons de cultivation et moi-même faisions une course en voiture. Nous étions en file indienne et avancions à grande vitesse.
L’ère de la pandémie
Le Nouvel An chinois de 2020 a été différent des précédents. Le coronavirus, également connu sous le nom de virus du PCC en raison de la dissimulation et de la désinformation du régime, a soudainement éclaté et a balayé la Chine, puis le monde entier. Dire aux gens les faits pour les sauver est donc devenu encore plus urgent.
J’ai passé le Nouvel An 2020 chez ma sœur. Ma sœur a un hôtel familial dans la zone touristique à la montagne. Le deuxième jour du Nouvel An chinois, des travailleurs de la zone touristique sont venus dans chaque hôtel pour faire une enquête : « Avez-vous des touristes de Wuhan ? » C’est seulement à ce moment-là que j’ai su qu’il y avait une grave pandémie à Wuhan.
La pandémie devait être très grave ; sinon, pourquoi serait-on nerveux dans les montagnes reculées ? Je ne pouvais pas rester plus longtemps chez ma sœur. Sauver des vies, c’est comme éteindre un incendie. En tant que disciple de Dafa, je dois remplir ma mission. Après mon départ le jour suivant, la zone panoramique des montagnes a été confinée.
Sauver les êtres pendant la pandémie
Mei est venue me rendre visite le lendemain de mon retour à la maison. Nous avons toutes deux ressenti l’urgence de sauver les êtres, mais comment ? J’ai regardé sur Minghui et j’ai trouvé des articles de partage discutant de la façon de sauver les gens au milieu de la pandémie. Ces articles nous ont beaucoup aidées.
Nous avons téléchargé des articles pertinents, tels que « Épidémies, sécurité et conscience » et « Garder “Falun Dafa est bon” à l’esprit pendant la pandémie ». Nous en avons fait de nombreuses copies et les avons distribuées. Je sais que ceux qui ont accepté les documents les ont lus, et ont appris à garder à l’esprit « Falun Dafa est bon » resteront en sécurité pendant la pandémie.
Pendant les confinements, chaque famille n’avait le droit de faire sortir qu’une personne pendant deux heures par jour. Mei et moi avons beaucoup chéri ce moment. Chaque fois que nous sortions, nous pouvions aider plusieurs personnes à démissionner des organisations du PCC.
Une motocycliste
J’ai appris à conduire une moto lorsque je travaillais dans les champs en montagne, il y a plus de vingt ans. Cela a fait de moi une motocycliste très compétente. Bien qu’ayant déjà la cinquantaine, je roule encore rapidement et régulièrement. Depuis 2017, j’emmène Mei partout sur ma moto. La moto est devenue un outil puissant dans nos efforts pour aider les gens à apprendre les faits et à les sauver.
Auparavant, nous ne faisions que quelques dizaines de kilomètres par jour. Après la levée du confinement en 2020, je suis allée dans les montagnes au début du mois de mai pour distribuer des documents à la demande de deux compagnons de cultivation âgés. Je suis restée trois jours dans les montagnes. En raison de la distance (plus de 320 kilomètres aller-retour) et de l’état cahoteux de la route, sans compter que ma moto était vieille et usée, j’ai eu l’impression que mes os s’émiettaient pendant tout le chemin du retour. Il m’a fallu quatre jours pour récupérer.
Nous sommes une ville de niveau district avec une grande population à la campagne. De nombreux êtres n’avaient pas appris la véritable histoire du Falun Dafa ou n’avaient pas reçu de documents à ce sujet. Il y a plusieurs années, certains pratiquants qui sont allés à la campagne pour distribuer des informations ont été arrêtés et détenus. Il était difficile de trouver d’autres pratiquants pour aller à la campagne. De plus, il n’y avait pas de moyens de transport.
La pratiquante Tao m’a contactée dans l’espoir de collaborer avec moi pour distribuer des documents dans la campagne. J’étais un peu hésitante au début, car les routes de montagne peuvent être cahoteuses et longues. Mais Tao, qui avait déjà travaillé avec moi auparavant, appréciait vraiment mon style de conduite rapide et sûr. Elle estimait que nous étions les meilleures partenaires pour ce travail. J’ai compris qu’il s’agissait de sauver des êtres, et que je devais coopérer sans aucune hésitation. Mais ma moto était bien trop vieille. J’en ai donc acheté une autre d’occasion, qui était rapide et qui absorbait bien les chocs. Elle était puissante et économe en carburant, exactement ce que je voulais.
Nous avons conduit la moto sur les routes de divers villages. J’étais la conductrice, et Tao, qui était assise sur le siège arrière, était comme une lanceuse. Elle pouvait lancer les documents de vérité avec précision dans la cour de chaque maison, même à partir d’une moto qui se déplaçait rapidement. Elle pouvait même le faire avec les deux mains, la gauche et la droite, avec une grande vitesse et efficacité. Un village était terminé en peu de temps.
Nous avons couvert tous les villages dans toutes les directions ! Nous avons distribué plus de 20 000 exemplaires de documents rien qu’en 2020, et nous avions du mal à y croire nous-mêmes. En regardant la carte, certains villages reculés à la montagne, qui apparaissaient comme des zones vierges, étaient maintenant complètement couverts. Le temps passe vite et nous continuons maintenant à distribuer les documents les plus récents.
Certains pratiquants nous ont demandé comment nous avions accompli tout cela. Je pense que les pratiquants de Dafa sont ceux qui marchent sur le chemin avec une mission sacrée de sauver les gens. Avec la pensée droite, le sentiment d’urgence, le dévouement et la dévotion, nous accomplissons notre mission. Certains de ces voyages m’obligeaient à parcourir environ 160 kilomètres par jour et je devais produire davantage de documents après mon retour. C’était un peu fatigant. Mais en pensant à tout ce que les gens pourraient en bénéficier et au pouvoir du Falun Dafa, je ne me sentais plus épuisée. Au lieu de cela, je continuais simplement à avoir la pensée droite.
Saine et sauve dans le typhon
Un jour de la fin août 2020, j’ai remarqué des nuages sombres dans le ciel, mais j’ai décidé de sortir quand même avec Tao. Nous avons apporté 50 exemplaires d’un document de clarification de la vérité et nous nous sommes dirigées vers une ville à environ 30 kilomètres. En chemin, nous avons eu l’impression que les nuages noirs nous suivaient. Nous avons demandé au Maître de nous protéger de la pluie. Toute la matinée, nous avons parlé aux gens du Falun Dafa et distribué nos documents. Les gens à qui nous avons parlé ce jour-là semblaient plus réceptifs à ce que nous avions à dire.
Nous sommes montées sur notre moto dès que nous avons fini de distribuer les documents. Peu après, il a commencé à pleuvoir. Il n’y avait aucun abri et nous n’avions ni parapluies ni imperméables. Nous avons donc continué à avancer. La pluie devenait de plus en plus forte, et le vent soufflait en rafales. Je n’arrêtais pas d’essuyer l’eau de pluie sur mon casque et il était difficile de voir clairement. Nos vêtements étaient trempés et nous frissonnions.
Nous nous sommes arrêtées chez ma sœur pour prendre quelque chose. Ma sœur nous a demandé de rester pour la nuit. Tao ne voulait pas déranger ma sœur et moi non plus. Donc nous sommes rentrées toutes les deux à la maison.
Nous avons appris par la suite que notre région avait été frappée par un typhon ce jour-là. Une telle tempête était sans précédent pour notre région. Pas étonnant que nous ayons eu l’impression que le vent et la pluie allaient soulever notre moto et la jeter en l’air. Heureusement, nous sommes rentrées saines et sauves, grâce à la protection du Maître.
Échapper au danger dans les profondeurs de la forêt
La partie sud-est de notre ville est une zone montagneuse, et il y a beaucoup de fermes forestières dans la partie éloignée de la montagne. Les montagnes sont hautes et denses, et elles sont très éloignées. Après l’apparition du virus du PCC, la zone a été fermée et le confinement n’a pas été levé avant le 28 septembre 2020. J’ai été très heureuse en apprenant la réouverture. Il y avait neuf des fermes forestières que nous n’avions pas encore atteintes. Je suis née là-bas, et les gens qui s’y trouvent sont les êtres qui ont un lien profond avec moi et je ne peux pas les abandonner.
Il y a également là-bas un site touristique très célèbre dans la région, qui se trouve dans la plus grande forêt. Chaque année, pendant la haute saison touristique du festival d’automne, les touristes de la province et de l’extérieur affluent. Ils viennent pour observer les paysages colorés et fascinants. Le grand nombre de touristes est une excellente occasion pour distribuer des documents. Hors saison, il n’y a pas beaucoup de touristes dans les environs, et même un seul étranger peut inquiéter les habitants.
La pratiquante Jie vit là-bas. J’ai discuté avec elle et nous avons prévu de couvrir les neuf fermes forestières en quatre jours. Nous sommes parties à 9 h le lendemain matin et avons emporté 500 exemplaires du document. La première ferme n’a nécessité que 100 exemplaires et nous l’avons terminée en un rien de temps.
Vers midi, nous sommes arrivées à la plus grande ferme forestière, mais comme c’était l’heure du repas, il y avait trop de monde dans la rue et ce n’était pas sûr pour nous, nous sommes donc allées dans deux petites fermes et avons distribué environ 150 exemplaires au total. Nous avons également terminé en peu de temps et sommes retournées à la plus grande ferme forestière.
Nous avons commencé par le côté sud de la route. Les ruelles y étaient toutes reliées. Le côté nord de la route était un chemin sans issue, nous avons donc émis la pensée droite tout en distribuant les documents. En voyant un poste de police, nous n’avons pas été dérangées et avons continué notre travail tranquillement.
En descendant la route de montagne, il y avait une autre ferme forestière encore plus éloignée. Le paysage était à couper le souffle, mais nous n’avons pas eu le temps d’en profiter. C’était l’après-midi et nous voulions juste arriver à destination. Après 10 kilomètres supplémentaires, nous sommes arrivées au pied de la montagne et avons commencé à distribuer des documents. Lorsque nous rencontrions des gens, nous leur disions que les documents étaient très bons et qu’ils devraient les regarder.
Après avoir atteint la dernière ruelle, nous avons constaté qu’il s’agissait d’un chemin sans issue qui n’était pas long et comptait peu de familles. Nous avons commencé à distribuer des documents du bout de la ruelle vers l’extérieur. Dès que Jie a lancé les documents dans une cour, nous avons été repérées par un jeune homme debout dans la cour portant un uniforme de camouflage et un brassard rouge. Je suis sortie de la ruelle en moto. Il est monté sur une moto et nous a suivies. Il a également demandé à un autre homme dans une voiture de nous suivre avec lui. Je suis sortie du bois et le jeune homme m’a rattrapée sur sa moto.
Alors j’ai ralenti et j’ai attendu qu’il me rattrape. De cette façon, je lui pourrais expliquer pourquoi je suis ici, ai-je pensé.
« Qu’est-ce que tu fais ? », a-t-il demandé.
« Nous sommes ici pour aider les gens. S’il vous plaît, lisez les faits sur ces documents et ce sera bon pour vous », ai-je répondu.
Son attitude s’est un peu adoucie, et il a dit à voix basse : « Arrêtez, arrêtez. »
Je ne l’ai pas écouté, j’ai accéléré et je l’ai laissé loin derrière.
À ce moment-là, la voiture nous a rattrapées. En y réfléchissant davantage, je savais que celui qui nous poursuivait n’avait pas de bonnes intentions et je ne pouvais pas le laisser nous arrêter. La voiture klaxonnait derrière, mais je ne lui ai pas cédé le passage et j’ai simplement filé sur la route de montagne.
Plus tard, lorsque j’ai fait une légère embardée, il s’est rapidement mis devant nous, et a fait un virage rapide en travers de la route, nous bloquant le passage. La route de campagne était étroite. J’ai ralenti. L’espace devant la voiture était très étroit et je ne pouvais pas passer. Le côté de la route était irrégulier et il était facile de tomber ; l’arrière de la voiture dépassait de la route, mais le chemin de terre était plat. Je n’ai pas paniqué. J’ai appuyé deux fois très fort sur la pédale avec mon pied gauche et j’ai activé l’accélérateur avec ma main droite. Puis nous avons bondi en avant, presque comme si nous volions et descendions la montagne à toute vitesse. Pendant ce temps, j’ai demandé la protection du Maître : « Maître, à l’aide ! Maître, à l’aide ! Ne les laisse pas commettre un péché ! »
Le chauffeur ne s’attendait pas à ce qu’une femme de mon âge puisse conduire aussi habilement. Il y avait trop de virages dans la montagne. Comme il ne pouvait pas nous arrêter, il a cessé de nous poursuivre. J’étais si reconnaissante que le Maître compatissant nous ait aidées à échapper au danger.
Nous avons parcouru plus de 225 kilomètres aller-retour ce jour-là, couvrant cinq fermes forestières en neuf heures. Nous n’avons pas eu l’occasion de boire ou de manger pendant tout ce temps. Mon fils m’a demandé où j’étais allée. Quand je lui ai dit, il ne pensait pas que c’était possible, et il a redemandé « Où ? »
Il a soudainement réalisé : « Tu plaisantes ? Non, tu n’as pas fait ça ! Ouah ! »
Il savait que c’était loin, et que même un jeune homme habile aurait eu du mal à conduire une moto aussi loin et à se rendre dans autant d’endroits.
« Je suis une pratiquante de Falun Dafa », ai-je répondu, « Nous devons accomplir ce que nous devons faire ».
Encore une fois, je souhaite remercier le Maître pour les soins compatissants et le salut au cours des années.
Traduit de l’anglais