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Un homme du Ningxia libéré pour raisons médicales meurt après de fréquents harcèlements

18 décembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la région autonome du Ningxia, Chine

(Minghui.org)

Nom chinois : Huang Yunlong (黄云龙)

Sexe : Masculin

Âge : 68 ans

Ville : Shizuishan

Province : Ningxia

Profession : Employé de la société de charbon

Date du décès : Novembre 2021

Date de la dernière arrestation : 10 mai 2018

Dernier lieu de détention : Centre de détention no 1 de Shizuishan

Un habitant de la ville de Shizuishan, de la région autonome du Ningxia, après avoir purgé une peine de sept ans pour sa croyance dans le Falun Gong, a été constamment harcelé et intimidé, après avoir été libéré pour raisons médicales. M. Huang Yunlong, qui luttait contre deux cancers en phase avancée, a vu sa santé se détériorer en raison de la peur et de la détresse engendrées par le harcèlement. Il est décédé en novembre 2021. Il avait 68 ans.

Au cours des vingt-deux dernières années, M. Huang, un employé retraité de la société d’industrie charbonnière de Jingyuan, dans la province du Gansu, a été pris pour cible à plusieurs reprises en raison de sa croyance, depuis que le régime communiste chinois a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999.

M. Huang s’est rendu une fois à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Il a été arrêté et condamné à deux ans de travaux forcés dans la province du Gansu. Les gardiens du camp de travail le battaient régulièrement, souvent à la poitrine et au dos. Il en a résulté que plusieurs de ses côtes ont ainsi été cassées. Après sa libération, la police a saccagé son domicile et lui a extorqué de l’argent plusieurs fois. Il a aussi été arrêté et placé en détention à quelques reprises.

Pour éviter la persécution, M. Huang a déménagé dans la ville de Shizuishan, du Ningxia mais, le 10 mai 2018, il a été arrêté lors d’une rafle policière.

Le 10 mai, tôt le matin, des agents de la police locale et du Bureau de la sécurité intérieure du district de Dawukou sont venus dans sept voitures. Ils ont encerclé le domicile de M. Huang et sont entrés par effraction. Ses livres de Falun Gong, ses documents d’information, son ordinateur et son imprimante ont été confisqués. Plus tard dans la journée, la police a emmené M. Huang au Bureau de la sécurité intérieure pour l’interroger, avant de le transférer au centre de détention no 1 de la ville de Shizuishan.

Le même jour, au moins quatorze pratiquants locaux de Falun Gong ont été arrêtés et leurs domiciles ont été saccagés. La police a ouvert leurs portes à coups de pied ou a utilisé une perceuse pour les déverrouiller. Les arrestations ont été ordonnées par la Commission des affaires politiques et juridiques de Shizuishan et le Bureau 610, deux organismes chargés de superviser la persécution.

Au centre de détention, M. Huang a commencé à avoir du sang dans ses urines et il était incapable de manger. Alors qu’il était sur le point de mourir, il a été emmené à l’hôpital pour un contrôle et on a découvert qu’il souffrait de deux cancers en phase avancée. Ce n’est qu’alors que la police a accepté de le libérer sous caution.

La police a continué à surveiller la vie quotidienne de M. Huang et à le harceler fréquemment après sa libération à la fin juillet.

Début septembre 2018, le tribunal du district de Dawukou a informé M. Huang qu’il avait réservé une audience pour son affaire. Craignant que M. Huang ne révèle au tribunal ce qu’il avait appris d’un gardien du centre de détention, qui avait assisté au tournage de l’imposture de La fausse histoire des auto-immolations sur la place Tiananmencontre le Falun Gong, les autorités ont organisé une audience derrière des portes fermées.

M. Huang a été condamné à sept ans de prison entre novembre et décembre 2018. À ce moment-là, il était devenu invalide et avait perdu la capacité de marcher seul. En raison de son état de santé, le juge lui a accordé une libération conditionnelle pour des raisons médicales.

La police et les membres du personnel du comité résidentiel ne cessaient de venir le harceler et l’intimider. Il vivait dans la peur en permanence. Son état s’est aggravé et il est décédé en novembre 2021.

Voir aussi :

Sur le point de mourir, un Mandchou âgé de 60 ans est libéré sous caution

Traduit de l’anglais