Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Une femme du Sichuan est jugée pour sa croyance

5 décembre 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Sichuan, en Chine.

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Panzhihua, dans la province du Sichuan, a été jugée le 27 octobre 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong. Ni Mme Wu Min ni son avocat n’ont été autorisés à parler pendant l’audience.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline de l’esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Le procès de Mme Wu, une ancienne employée de 62 ans du groupe sidérurgique de Panzhihua, découle de son arrestation à son domicile le 12 juillet 2020.

Ce matin-là, cinq ou six agents en civil du poste de police de Bingcaogang se sont présentés à sa porte. Sa porte extérieure était ouverte, mais sa porte intérieure grillagée était fermée. Une femme appelée Su a prétendu être sa voisine du dessus. Elle a dit qu’elle avait accidentellement laissé tomber quelque chose dans le jardin de Mme Wu et a demandé à entrer pour le ramasser.

Mme Wu savait que cette femme n’était pas sa voisine du dessus, mais avant qu’elle ne puisse comprendre la logique de cette visite non sollicitée, Hu Wei, un chef du poste de police, a déclaré qu’ils étaient là pour fouiller son domicile. Lui et d’autres agents sont alors entrés dans le domicile de Mme Wu et l’ont fouillé. Un agent a utilisé son couteau de cuisine pour faire sauter sept serrures de ses armoires et a confisqué des dizaines de livres de Falun Gong, une photo du fondateur du Falun Gong, son ordinateur, son imprimante, son lecteur MP3, son carnet de contacts et de nombreux autres biens personnels.

Mme Wu a fait valoir qu’aucune loi ne criminalise le Falun Gong en Chine. Hu ne lui a pas permis de parler et a ordonné à un subordonné de la traîner dans une autre pièce. Ils l’ont poussée contre le sol, lui ont maintenu les bras derrière le dos et l’ont menottée. Sa peau a été écorchée et ses bras enflés. La douleur n’a disparu que deux semaines plus tard.

Après avoir été libérée sous caution, au bout de sept jours passés au centre de détention du district rural de Yanbian, Mme Wu s’est rendue au poste de police et a exigé la restitution de ses affaires. Hu l’a ignorée.

Lorsque Mme Wu s’est rendue au poste de police pour la troisième fois le 3 août, la police l’a interrogée.

La mère de Mme Wu, âgée de 90 ans, a assisté à son arrestation et a été traumatisée. La vieille dame est devenue très lente et, pendant une semaine, elle n’a pas pu reconnaître son fils lorsqu’il venait lui rendre visite. S’inquiétant pour Mme Wu, elle a souffert d’hypertension artérielle et, en conséquence, été victime d’un accident vasculaire cérébral. Elle a été hospitalisée en septembre 2020, et elle est devenue paralysée par la suite.

La police et les membres du comité résidentiel sont revenus le 8 avril 2021, pour harceler Mme Wu. Comme sa nièce était seule à la maison lorsque la police est arrivée, ils ont calomnié le Falun Gong devant elle et lui ont demandé son numéro d’identification.

La police a de nouveau harcelé Mme Wu le 12 avril, avant de l’arrêter le 22 juin. L’agent Li Xiaohan et deux policières du poste de police sont responsables de son arrestation. Depuis, elle est détenue au centre de détention de Mianshawan.

Mme Wu a comparu devant le tribunal du district de Dong le 27 octobre. Le président du tribunal, Wang Juan, n’a autorisé ni son avocat ni elle à parler. L’audience s’est rapidement terminée en une heure.

Mme Wu a commencé à pratiquer le Falun Gong en novembre 1998 et sa myriade de problèmes de santé, notamment la tachycardie (rythme cardiaque rapide), les ostéophytes cervicaux (éperons osseux dans le cou), la rhinite chronique, la pharyngite, l’arthrite, la névrose et l’insomnie ont rapidement disparu. Elle est également devenue une personne plus prévenante et tolérante en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Elle a été visée pour avoir défendu sa croyance après le début de la persécution du Falun Gong en 1999. Elle a passé cinq ans en prison et a été licenciée par son employeur, l’entreprise de matériaux d’équipements mécaniques et électriques de Yejian du groupe Pangang. Alors qu’elle était détenue au centre de détention de Panzhihua, la gardienne Zeng Xiaomin l’a obligée à porter pendant des semaines de lourdes menottes pesant plus de 40 kg. Elle a également été attachée une fois dans un lit en position de l’aigle déployé pendant douze jours. Les gardes l’ont constamment battue et agressée verbalement, dans le but de la forcer à renoncer au Falun Gong.

Avant sa dernière persécution, elle a été arrêtée le 19 août 2019, après avoir été signalée pour avoir parlé du Falun Gong à un étudiant. Elle a été brièvement détenue et à nouveau harcelée le 29 septembre 2019.

Informations sur les responsables de la persécution :

Wang Juan (王涓), agent du tribunal du district de Dong : +86-812-8880661

Liao Juan (廖娟), procureur au parquet du district de Dong : +86-812-2242481

Wu Yingkang (吴应康), chef du poste de police de Bingcaogang : +86-812-3333984

(Plus d’informations sur les responsables de la persécution sont disponibles dans l’article original en chinois.)

(Un article connexe est disponible dans la version chinoise.)

Traduit de l’anglais