(Minghui.org) Mme Liu Yu, une habitante de la ville de Hegang, dans la province du Heilongjiang, est détenue au centre de détention de la ville de Hegang depuis plus de deux mois, depuis son arrestation le 11 décembre 2020, pour sa pratique du Falun Gong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline du corps et de l'esprit que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Au cours des vingt dernières années, Mme Liu a été arrêtée à de multiples reprises en raison de sa croyance et détenue dans des camps de travaux forcés et un centre de lavage de cerveau. Mme Liu a déclaré que malgré les persécutions dont elle a été victime, son plus grand souhait est que ceux qui ont participé à la persécution du Falun Gong comprennent la vérité et choisissent la justice et la conscience.
Les bienfaits du Falun Gong
Mme Liu est honnête, douce et d'apparence digne. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995 à l'âge de 24 ans. Elle s'est efforcée de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir une meilleure personne. La dépression qui a suivi le vol et les coups qu'elle a reçus dans son magasin il y a quelques années a immédiatement disparu.
Très vite, son mal de tête a été guéri. Ses autres maladies, telles que des saignements de nez et des allergies cutanées, ont également disparu.
Les persécutions passées
Mme Liu s'est rendue à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong le 22 juillet 1999, deux jours après le début de la persécution. Elle a été détenue pendant quinze jours lorsqu'elle est retournée chez elle. Depuis, elle est la cible de harcèlement, ce qui a semé la terreur dans le cœur de son mari et de sa belle-mère.
Fin avril 2002, un groupe de pratiquants de la ville de Hegang a intercepté des signaux de télévision et a diffusé les vraies informations sur le Falun Gong. La police a effectué un grand ratissage dans la ville, et Mme Liu a été l'une des pratiquantes arrêtées. Son mari a également été arrêté quelques heures plus tard et on lui a extorqué 5000 yuans pour sa libération. Comme leur fille n'avait que 11 mois à l'époque, la police a autorisé Mme Liu à purger sa peine de trois ans de travail forcé à la maison.
La persécution dans le camp de travaux forcés pour femmes de Harbin
Le 15 février 2010, Mme Liu a emmené sa fille faire du roller place Zhenxing. Elle a été signalée et arrêtée par la police alors qu'elle parlait du Falun Gong au propriétaire des lieux. Sa fille a eu peur et a éclaté en sanglots. Mme Liu a d'abord été détenue dans un centre de détention, puis emmenée au camp de travail pour femmes de Harbin pour y purger une peine d'un an.
Le 1er juillet 2010, le camp de travail a lancé un nouveau cycle de persécution contre les pratiquants qui refusaient de renoncer à leur croyance. On a forcé Mme Liu à se tenir debout entre deux lits superposés pendant deux jours, les bras tendus de part et d'autre et menottés aux lits, puis elle a été menottée dans le dos à une chaise pendant quatre jours.
Illustration de torture : attachée entre deux lits superposés
Illustration de torture : menottée au dossier d'une chaise
Chaque jour, on lui donnait deux petits pains cuits à la vapeur. Elle a eu ses règles pendant cette période, ce qui a aggravé la douleur de la torture. La torture lui a provoqué un gonflement important des mains et des jambes. Ses bras étaient engourdis et ses épaules lui faisaient tout le temps mal. Lorsque les menottes ont été enlevées, elle ne pouvait plus bouger les bras.
La persécution au centre de lavage de cerveau de Hegang
Le camp de travaux forcés a prolongé la peine de Mme Liu d'un mois sous prétexte qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong. Le 16 mars 2011, lorsque la peine supplémentaire d'un mois a également expiré, Mme Liu a été emmenée au nouveau centre de lavage de cerveau de Hegang pour y être à nouveau persécutée.
Gu Songhai, le directeur du Bureau 610 de la province du Heilongjiang, a passé un après-midi à lui parler et a essayé de persuader Mme Liu de renoncer à sa croyance. Lorsque la tactique a échoué, ils l'ont forcée à rester debout pendant des heures et ont menacé de l'empêcher de dormir si elle n'abandonnait pas le Falun Gong.
Gu lui a également ordonné de regarder des vidéos qui diffamaient le Falun Gong et de lire des livres injurieux. Lorsque Mme Liu a refusé, elle a été giflée avec un livre et on l'a forcée à rester debout pendant toute une journée. Soumise à des persécutions physiques et mentales, elle a été forcée de signer les déclarations de renoncement contre sa volonté. Ce n'est qu'après avoir signé les déclarations qu'elle a été autorisée à dormir.
Le lendemain, Mme Liu a déclaré que ses déclarations étaient nulles et non avenues. Gu était en colère et l'a frappée violemment aux oreilles, ce qui lui a provoqué des tambourinements dans l'oreille gauche pendant trois mois.
Plus tard, un autre garde, Zhang Zilong, lui a menotté les mains derrière le dos, la main gauche en haut et la main droite en bas. Il l'a brutalement frappée à coups de pied et giflée. Il l'a également forcée à déchirer sa déclaration solennelle et à signer à nouveau les déclarations de renoncement.
Reconstitution de torture : menottée dans le dos
Mme Liu a été détenue dans le centre de lavage de cerveau pendant cinquante-cinq jours et s'est vu refuser les visites de sa famille. Elle était encore harcelée par le Bureau local 610 six mois après sa libération. Ce harcèlement a gravement affecté sa vie de famille, ce qui a poussé son mari à divorcer.
Surveillance et persécution financière
Mme Liu a été arrêtée une nouvelle fois en 2015 et détenue au centre de détention de Hegang.
Elle a trouvé un emploi temporaire d'un mois en tant qu'infirmière-chef dans une maternité à Pékin et devait commencer son travail le 15 août 2016. Elle est allée voir sa jeune sœur à Changchun avant et devait prendre un train pour retourner à Pékin le 15 août.
Cependant, la police l'a retrouvée et s'est rendue chez sa sœur le 14 août. Ils ne sont partis qu'après avoir confisqué sa carte d'identité et s'être assurés qu'elle s'était fait rembourser son billet de train. Ils sont revenus le lendemain et lui ont rendu sa carte d'identité. Comme Mme Liu n'a pas pu se rendre à Pékin le 15 août, elle a perdu son emploi et a subi une perte financière de 24 000 yuans, qu'elle aurait gagnés grâce à ce travail.
Traduit de l'anglais