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Les conséquences destructrices lorsque les juges ne sont plus justes

5 février 2021 |   Écrit par Qin Yun et Yan Ming

(Minghui.org) Ronald Dworkin, un célèbre spécialiste du droit constitutionnel américain, a dit un jour : « Nous sommes des sujets de l'empire du droit, des vassaux de ses méthodes et de ses idéaux, liés par l'esprit pendant que nous débattons de ce que nous devons faire. »

Traduit du terme hébreu shofet, le mot « juge » a également le sens de « dirigeant » en hébreu. Avec les branches législatives et exécutives du gouvernement aux États-Unis, le pouvoir judiciaire est le troisième pilier qui stabilise une société où règne l'ordre public et qui constitue un fondement fondamental de la civilisation moderne.

Dans les cas individuels, les juges ont un pouvoir et une responsabilité extraordinaires pour déterminer le sort d'une personne. Mais lorsqu'il s'agit d'affaires plus importantes qui concernent le sort ou la direction future d'un pays, les décisions que prendront les juges auront une influence sur la vie de chacun dans le pays.

Un bon juge doit interpréter la loi telle qu'elle est écrite et ne pas se laisser influencer par des pouvoirs politiques ou financiers. Si les juges eux-mêmes sont corrompus et se plient à l'intérêt personnel ou au pouvoir autoritaire, cela signifie souvent que la société n'est plus libre et ne respecte plus le bon sens de l'ordre, pour ne pas dire plus.

Tout au long de l'histoire, lorsqu'un pays tombe entre les mains de tyrans, les juges sont souvent transformés en outils de répression pour faire avancer les intérêts de la classe dirigeante, abandonnant leur devoir sacré de faire respecter la justice et de maintenir les freins et contrepoids.

Prenons l'exemple de la Chine. Après plus de 70 ans de règne du Parti communiste chinois, la plupart des juges sont devenus des marionnettes pour le gouvernement. C'est particulièrement vrai dans le cas de la persécution du Falun Gong, qui dure depuis 22 ans maintenant et dans laquelle les juges ont joué un rôle majeur en condamnant des innocents qui restent fidèles à leur croyance.

Dans le film Jugement à Nuremberg, un juge allemand a déclaré : « J'ai suivi le concept que je croyais être le plus élevé dans ma profession – sacrifier son propre sens de la justice à l'autorité de l'ordre judiciaire – ne demander que ce qu'est la loi – et non pas si c'est aussi la justice. » Les juges en Chine diraient la même chose aujourd'hui.

Le premier juge à condamner les pratiquants de Falun Gong meurt d'un cancer du poumon

Le 12 novembre 1999, le premier cas de Falun Gong en Chine a été entendu dans la ville de Haikou, province du Hainan, et Chen Yuanchao de la cour intermédiaire de la ville de Haikou était le juge président. Il a condamné quatre pratiquants de Falun Gong à des peines de prison allant de 2 à 12 ans.

Peu après la condamnation, Chen a été félicité par la Cour suprême populaire et par Luo Gan, l'ancien chef de la Commission des affaires politiques et juridiques, une agence extra-judiciaire qui supervise les branches de la justice et de la sécurité publique.

Sur les instructions de Luo, le Premier tribunal pénal de la ville de Haikou et la cour intermédiaire populaire ont reçu un prix de groupe de deuxième classe et Chen un prix individuel de deuxième classe.

Le 18 mars 2002, Chen a reçu un diagnostic de cancer du poumon et s’est retrouvé cloué au lit. Luo a toujours donné des ordres pour promouvoir son histoire en tant que premier juge à juger les pratiquants de Falun Gong en Chine. La Cour suprême populaire a ensuite honoré Chen du titre de « juge national modèle », la Cour suprême de la province de Hainan a décerné à Chen le « prix individuel de première classe » et le comité du Parti communiste de la ville de Haikou a reconnu Chen comme un « membre modèle du Parti communiste ».

Les récompenses n'ont pas sauvé la vie de Chen. Il est décédé le 2 septembre 2003, à l'âge de 52 ans.

Un rappel du Ciel d'arrêter de faire le mal

Chen n'a pas été le seul juge en Chine à avoir encouru les conséquences d’avoir participé à la persécution du Falun Gong.

Selon les informations recueillies par Minghui.org, qui, depuis vingt et un ans, publie chaque jour des comptes rendus de première main sur la persécution du Falun Gong, pas moins de 70 juges ayant participé à la persécution du Falun Gong sont morts, la plupart au faîte de leur carrière. Certains ont été frappés par la foudre, certains sont morts d'un cancer ou d'autres maladies terminales, certains dans de graves accidents, certains ont fait des chutes mortelles et certains ont été tués par balle. Dans certains cas, même leur famille n'a pas été épargnée.

Dans la culture traditionnelle chinoise, il est largement admis que la mort prématurée ou le malheur sont souvent le résultat d'un acte répréhensible. Ce châtiment karmique est considéré comme un rappel du Ciel de ne plus commettre de mauvaises actions.

Les juges qui violent leur conscience et condamnent les pratiquants de Falun Gong ne persécutent pas seulement de bonnes personnes qui essaient simplement de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. De telles décisions ébranlent la confiance des gens dans l’ordre public et leur foi dans le divin, ce qui entraîne une chute rapide des critères moraux en général.

Vous trouverez ci-dessous des détails sur la mort de cinq de ces juges chinois.

1. Chen Jingqiang est mort après avoir été frappé par la foudre

Chen Jingqiang, l'ancien vice-président du tribunal du district de Kangping dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, est décédé après avoir été frappé par la foudre alors qu'il allait pêcher le 15 août 2014. Sa mort est survenue peu de temps après qu’il a utilisé ses relations pour obtenir un sursis d’une peine de trois ans pour avoir accepté des pots-de-vin de la part de gangsters locaux.

Un mois avant son procès, Chen, 48 ans, et un autre juge, Fan Bin, ont condamné les pratiquants de Falun Gong, Mme Wang Jinfeng à sept ans de prison et M. Li Xiaoping à trois ans. Fan Bin a été condamné à la prison dans la même affaire de corruption que celle que Chen a évitée.

2. Zhang Haitao est mort d'une crise cardiaque

En 2002, Zhang Haitao, le président du tribunal du district de Jinshantun dans la ville de Yichun, dans la province du Heilongjiang, a condamné 21 pratiquants de Falun Gong à la prison. Parmi eux, M. Qin Yueming, qui a été condamné à dix ans, a été persécuté à mort dans la prison de Jiamusi. Mme Fu Guichun et M. Li Changsheng sont également décédés des suites de la torture peu après leur libération.

Leur mort n'a pas effrayé Zhang. Le 18 juin 2009, il a condamné trois pratiquants à des peines allant de huit à onze ans. Un an plus tard, Zhang a condamné quatre autres pratiquants à des peines allant de trois à douze ans, puis deux autres pratiquants à des peines de deux et quatre ans en 2014.

Le 11 janvier 2015, Zhang est sorti déjeuner avec quelques amis. Alors qu'ils discutaient dans la voiture, il a soudain baissé la tête et est mort d'une crise cardiaque.

3. Chen Shuigen et Tang Chengji sont morts d'un accident vasculaire cérébral

Moins d'un mois après que le juge Chen Shuigen du tribunal de Qingyunpu de la ville de Nanchang, province du Jiangxi, a condamné les pratiquants de Falun Gong M. Chen Xiangyang à onze ans et Mme Zhang Shujun à dix ans, il s'est effondré et est mort d'une hémorragie cérébrale pendant une pause au tribunal le 17 novembre 2006. Il avait 50 ans.

Le 7 décembre 2006, le juge Tang Chengji du tribunal du canton de Pingjiang, dans la province du Hunan, a signé un ordre de confiscation de 60 000 yuans des économies de Mme Jiang Xianyan. Au début du mois de février 2007, Tang s'est effondré et est décédé d'une attaque cérébrale. Il avait 42 ans.

4. Gao Shanghui est mort dans un accident de voiture

Entre 2003 et 2006, Gao Shanghui, le président du tribunal du canton de Jidong dans la province du Heilongjiang, a condamné plusieurs pratiquants de Falun Gong à la prison.

Le 3 août 2007, Gao et sa femme Deng Yujie, juge au tribunal du district de Jiguan, emmenaient leur fille à Harbin pour y être examinée en vue d'un éventuel cancer du sein. Sur le chemin du retour, un semi-remorque chargé de 12 tonnes de marchandises a percuté la voiture de Gao. Lui, sa femme et le chauffeur Wang Jicai sont morts sur-le-champ.

5. Wang Fei est décédé d'un cancer du foie

Wang Fei, le président de la cour intermédiaire de Nongbashi de la ville de Shihezi, province du Xinjiang, a reçu un diagnostic de cancer du foie le 8 septembre 2007. Il n'a été hospitalisé que trois jours avant de mourir le 13 septembre.

Wang a conspiré avec Huang Jun, un procureur local, pour menacer leurs subordonnés de violence et les tenter avec des gains financiers (3000 à 10 000 yuans par cas du Falun Gong) pour les forcer à s'occuper des cas du Falun Gong.

Une fois, Wang a pointé une arme sur la tête d'un fonctionnaire subalterne et l'a menacé, disant qu'il devait s'occuper des cas du Falun Gong. Le fonctionnaire a refusé d'obéir à Wang parce qu'il savait que la persécution du Falun Gong était illégale.

D'autres juges ont encouru des représailles karmiques sous forme de poursuites, de rétrogradations ou d'amendes.

Le juge Shu Pinghua de la cour intermédiaire de la ville de Xianning dans la province du Hubei a rejeté tous les cas d'appel déposés par les pratiquants de Falun Gong. En 2011, il a été congédié de son poste et condamné à onze ans pour avoir accepté un pot-de-vin de 1,2 million de yuans.

Deux mois seulement après que Li Qingxin, le président du tribunal du district de Sujiatun dans la ville de Shenyang, province du Liaoning, a pris sa retraite en janvier 2012, il a fait l'objet d'une enquête pour détournement de fonds et corruption et a ensuite été condamné à la prison.

Pendant que Li était en fonction, il a participé activement à la persécution du Falun Gong et a personnellement condamné un certain nombre de pratiquants à de longues peines de prison.

Des juges au grand cœur persécutés

Pour de nombreux juges chinois, participer à la persécution du Falun Gong est une condition préalable à la promotion ou à l'avancement.

Ceux qui refusent de participer à la persécution ou ceux qui pratiquent eux-mêmes le Falun Gong font face à des représailles de la part des autorités.

M. Huang Jinchun était juge à la Division civile de la cour intermédiaire de la ville de Beihai, dans la province du Guangxi. Parce qu'il s'est rendu à Pékin pour faire appel pour le Falun Gong en septembre 1999, le chef de la Commission des affaires politiques et juridiques de la région autonome du Guangxi était très en colère contre lui.

Après avoir été arrêté à Pékin, M. Huang a été ramené à Beihai et détenu pendant quinze jours. Le tribunal l'a renvoyé le 8 novembre parce qu'il refusait d'abandonner la pratique du Falun Gong. Une semaine plus tard, le 15 novembre 2001, deux officiers de police ont forcé M. Huang à entrer dans un hôpital psychiatrique, disant qu'ils se conformaient aux ordres des dirigeants du Bureau provincial de la sécurité publique.

À l'hôpital, on lui a tous les jours injecté des tranquillisants qui le rendaient somnolent.

Un autre juge, M. Hu Qingyun, a attribué au Falun Gong le fait d'avoir guéri de ses nombreuses affections, y compris une leucémie aiguë, l'hépatite B, l'hépatite C et la tuberculose, même si de nombreux experts médicaux ont prédit qu'il lui restait seulement un à trois mois à vivre.

M. Hu a dit que la médecine moderne n'aidait pas. Ses cellules cancéreuses ont augmenté de 30 à 65 % après la chimiothérapie. Il a perdu près de 15 kilos. Il était incapable de manger et ne pouvait plus prendre que des liquides. Il souffrait constamment et était incapable de bouger.

À ce moment-là, il avait décidé d'arrêter la chimiothérapie et les autres traitements et de se concentrer sur la pratique du Falun Gong. Il a fait les exercices de Falun Gong sur son lit d'hôpital. Deux mois plus tard, son état s'était amélioré.

Après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong, M. Hu, qui était l'ancien chef de Département de la Haute Cour de la province du Jiangxi, a écrit à plusieurs reprises des lettres aux dirigeants de l'État décrivant comment le Falun Gong avait restauré son corps défaillant. Pour cette raison, il a été arrêté en juillet et à nouveau en octobre 1999. Il a ensuite été condamné à la prison et n'a pas été autorisé à pratiquer le Falun Gong. Sa leucémie a rechuté pendant son séjour en prison et il est mort le 22 mars 2001 à l'hôpital de la prison du Jiangxi.

Avant de mourir, M. Hu a écrit une lettre ouverte, exhortant les autorités à cesser de persécuter le Falun Gong. Il a dit : « En tant que pratiquants, nous bénéficions directement de la pratique. Nous savons clairement comment être une personne noble et morale, pas quelqu'un qui suit aveuglément ou est contrôlé par quelqu'un d'autre, alors que la propagande calomnieuse du gouvernement salit les pratiquants de Falun Gong. Cela n'a rien à voir avec ce que pensent ceux qui ne pratiquent pas le Falun Gong. Pour nous qui nous sommes éveillés à la vérité de l'univers, il n'y a aucun moyen pour nous d'abandonner notre croyance. Veuillez nous comprendre. »

Épilogue

La persécution du Falun Gong est entrée dans sa 22e année. Avec la répression des valeurs universelles Authenticité-Bienveillance-Tolérance, les normes sociales et morales en Chine ont fortement décliné – de la poudre de lait toxique à l'« huile de caniveau », des petits pains en carton aux faux vaccins – les gens ne s'arrêtent à aucun mal pour gagner de l'argent et rechercher la gloire personnelle.

En fait, ce n'est pas seulement la corruption des juges qui nuit à la société, mais aussi les enseignants et les médecins. Lorsque les enseignants deviennent les porte-parole du régime communiste et insufflent les mensonges, la haine et les idéologies de lutte de classe dans les jeunes esprits, et lorsque les médecins, qui sont censés sauver les vies, deviennent des meurtriers qui tuent les pratiquants de Falun Gong pour leurs organes, le mal et les dommages qu'ils font à la société dans son ensemble sont tout simplement trop profonds pour être décrits.

Avant de mourir, Tuo Yuying, une juge du tribunal du canton de Huining dans la province du Gansu, s'est excusée auprès de sa famille, disant que c'était parce qu'elle avait persécuté les pratiquants de Falun Gong qu'elle avait développé un cancer, que c'était une rétribution karmique.

En fait, chaque vie est précieuse. Le châtiment sous forme de mort peut ne pas être ce que le divin a réellement prévu pour les gens. Au cours des vingt-deux dernières années, les pratiquants de Falun Gong ont persévéré pour sensibiliser à la persécution et essayer de persuader les auteurs de ces crimes de ne plus en commettre d'autres. Ils veulent empêcher ces morts tragiques.

Le Parti communiste chinois a déterminé son propre sort en choisissant une voie perverse qui est contre l'humanité. Mais pour tous ceux qui vivent sous ce système, le divin leur donne encore une chance de faire leur propre choix – suivre les traces du juge Chen Yuanchao ou choisir d'être une âme libre et cesser d'être contrôlé par le régime communiste.

L'humanité se trouvant maintenant à un moment aussi critique de l'histoire, la voie que nous choisissons de prendre est peut-être le choix le plus important pour nous tous.

Voir aussi : 

Rapport de Minghui : 129 cas de juges chinois qui ont reçu une rétribution karmique pour leur rôle dans la persécution du Falun Gong

Traduit de l'anglais