(Minghui.org) Une femme de la ville de Guiyang, dans la province du Guizhou, attend toujours le verdict pour sa pratique du Falun Gong six mois après son audience du 19 septembre 2020 par le tribunal du district de Nanming.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zhao Yue, maître de conférences à la retraite de l'université du Guizhou, a été arrêtée chez elle le 12 mars 2020, lorsque plusieurs agents du poste de police de Beijinglu l'ont trompée en lui demandant d'ouvrir la porte. Les agents ont saccagé son domicile et ont confisqué ses livres de Falun Gong et un ordinateur.
Le même mois, de nombreux pratiquants de la ville de Guiyang ont été arrêtés et détenus, et leurs domiciles ont été saccagés parce qu'ils s'étaient rendus au parc Qianlingshan pour parler aux gens et distribuer des documents sur le Falun Gong.
Mme Zhao a été emmenée au centre de détention pour femmes de Sanjiang et libérée sous caution un mois plus tard. La police a déclaré qu'elle continuerait à enquêter sur elle et à rassembler des preuves pénales. Elle n'a pas été autorisée à quitter son domicile.
La police s'est rendue à son domicile le 10 mai 2020 avec un mandat d'arrêt émis par le parquet. Elle a de nouveau été emmenée au centre de détention pour femmes de Sanjiang, où elle est détenue depuis.
Ce n'est pas la première fois que Mme Zhao est persécutée pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
Dans sa plainte pénale contre Jiang Zemin déposée en 2015, Mme Zhao a écrit qu'elle avait été persécutée deux fois pour s'être rendue à Pékin pour faire appel, qu'elle avait été arrêtée six fois, que son domicile avait été saccagé deux fois, qu'elle avait été détenue au centre de lavage de cerveau deux fois pour un total de cent dix-huit jours. Elle a également été condamnée à deux peines de camps de travail de deux et trois ans.
La police a imposé la résidence surveillée à Mme Zhao quand elle a refusé d'être transformée pendant sa détention au centre de lavage de cerveau et au camp de travaux forcés. Lorsqu'elle était surveillée à domicile, les autorités venaient souvent la harceler et surveillaient tout son courrier, ses appels téléphoniques et QQ (une application de médias sociaux). Elle ne pouvait pas communiquer normalement et sa famille était également impliquée.
Après avoir été libérée du camp de travaux forcés en avril 2007, Mme Zhao n'a pas eu le droit de reprendre le travail et a été contrainte de prendre une retraite anticipée en mars 2009. Sur les cent huit mois compris entre mars 2001 et mars 2009, elle n'a reçu aucun salaire pendant cinquante-trois mois, sans parler des augmentations annuelles de salaire. Pendant les vingt-trois mois compris entre avril 2007 et mars 2009, avant que sa retraite ne soit définitivement fixée, elle n'a bénéficié d'aucune subvention d'éloignement habituellement accordée par l'école.
Mme Zhao a déclaré : « Mon mari a été impliqué lorsque notre maison a été saccagée la première fois. La police s'est rendue sur le lieu de travail de mon mari et il a été critiqué. Par la suite, pendant plus de dix ans, il n'a jamais été pris en compte lorsqu'il y avait une promotion. »
« La première fois que j'ai été libérée du camp de travaux forcés, en mars 2003, il m'a dit que la chose la plus pénible qu'il avait dû faire pendant ces deux années était de me rendre visite au camp de travail, car il devait subir des humiliations et aussi obtenir une autorisation pour ses visites. Il a dit qu'il se sentait inquiet s'il ne me rendait pas visite, mais lorsqu'il passait du temps à venir me voir, personne ne pouvait s'occuper de notre jeune enfant.
« La deuxième fois que j'ai été libérée du camp de travaux forcés, en avril 2007, mon enfant m'a dit que mon mari était souvent allongé sur le canapé, hébété, muet. Un jour, mon enfant lui a demandé s'il avait mangé (mon fils venait de rentrer de l'école militaire), il a tendu deux doigts après un long moment. Mon enfant a réalisé plus tard que son père n'avait mangé que deux bonbons de toute la journée. »
Mme Zhao a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Peu après, ses douleurs chroniques à l'estomac et d'autres maladies ont disparu. Elle n'a pas été malade une seule fois depuis lors. Son caractère s'est également beaucoup amélioré.
Mme Zhao était dévouée à son travail. Elle laissait toujours ses collègues choisir les classes qu'ils voulaient enseigner en premier, et elle s'occupait ensuite de celles qui restaient.
En Chine, beaucoup d'entreprises et d'institutions construisent des maisons qu'elles vendent ensuite à leurs employés à un prix dérisoire, comme un avantage pour être à leur service. Cependant, l'offre d'appartements est souvent limitée, de sorte que les appartements sont attribués aux personnes en fonction de leurs états de service. Ainsi Mme Zhao avait acheté un appartement à son université.
Plus tard, l'employeur de son mari lui a également donné un appartement. Voyant que de nombreux jeunes maîtres de conférences de son université n'avaient pas d'appartement, elle a rendu son appartement à l'université. Beaucoup de gens ont dit qu'elle était stupide, car elle avait perdu l'équivalent de dizaines de milliers de dollars de la subvention de l'école sur la vente de la maison. Mais elle n'avait aucun regret, car elle pensait que penser aux autres en premier était la bonne chose à faire.
Lorsque le fleuve Yangtze a débordé en 1998, Mme Zhao a fait don de plusieurs milliers de yuans aux personnes touchées, même si elle n'était pas elle-même en bonne santé financière.
Un jour, un de ses élèves a été hospitalisé pour une intervention chirurgicale, et sa famille ne pouvait pas payer les frais médicaux. Pour aider la famille, elle a encaissé son dépôt à terme (qui a perdu ses intérêts, car il n'était pas encore échu) et l'a donné à l'étudiant.
Les bienfaits du Falun Gong (5e partie) : Les éducateurs
Tous les articles, graphiques et contenus publiés sur Minghui.org sont protégés par les droits d'auteur. La reproduction non commerciale est autorisée, mais doit être accompagnée du titre de l’article et d'un lien vers l’article original.
Traduit de l'anglais