(Minghui.org) En octobre 2020, une femme habitant la ville de Shenzhen, province du Guangdong, a été condamnée à trois ans et demi de prison pour avoir éveillé les consciences sur la persécution du Falun Gong qui a lieu en Chine depuis juillet 1999.
Mme Tian Biqing, âgée de 70 ans, retraitée, autrefois vérificatrice au sein d'une grande entreprise d'État, a été harcelée deux fois par des employés du quartier résidentiel de Yuandong. Le 28 août 2019, elle est allée voir ces personnes pour leur clarifier les faits au sujet du Falun Gong, mais a été arrêtée par des agents du poste de police de Tongxinling. Son domicile a été fouillé. Son mari, qui venait de subir une opération chirurgicale, a été abandonné sans soins.
Alors qu'elle était incarcérée au centre de détention de Futian, les policiers ont laissé Mme Tian dormir sur le sol. Des membres de sa famille se sont rendus au poste de police local pour demander sa libération, mais les agents les ont renvoyés en disant qu'ils se préparaient à arrêter d'autres personnes liées à son dossier.
Le 3 octobre 2019, le Parquet de Nanshan a approuvé l'arrestation de Mme Tian et le 16 octobre 2020, la cour du district de Nanshan l'a condamnée à une peine de trois ans et demi de prison et une amende de 5000 yuans.
Mme Tian a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997. Selon elle, la pratique a amélioré sa santé et l'a aidée à devenir une personne plus paisible et bienveillante. Elle se discipline pour suivre le principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance et a remporté plusieurs prix d'excellence à son travail.
Avant la dernière vague de persécution la visant, elle avait été arrêtée le 26 avril 2008 tandis qu'elle étudiait les enseignements du Falun Gong dans un lieu privé. Elle avait été incarcérée au centre de détention de Luohu et libérée sous caution le 4 mai 2008.
En 2015, Mme Tian avait été harcelée par des agents du quartier résidentiel après avoir déposé une plainte contre Jiang Zemin, ancien dirigeant du Parti communiste chinois responsable du déclenchement de la persécution du Falun Gong. Comme elle refusait de signer la déclaration de garantie promettant de renoncer à sa croyance, les employés du quartier ont forcé des membres de sa famille à signer en son nom.
Traduit de l'anglais