(Minghui.org) J’ai commencé à cultiver Dafa en 1998. Depuis lors, j’ai étudié les enseignements du Fa tous les jours et j’ai participé à plusieurs projets de clarification de la vérité.
Cependant, j’ai découvert que je ne cultivais pas vraiment en élevant mon xinxing et en abandonnant les conceptions nuisibles. Quand les conflits se produisaient, je ne voyais souvent que les lacunes des autres personnes, mais pas les miennes. Ma compréhension de la cultivation se limitait à me préoccuper moins des autres et à apprendre à leur pardonner, ceci, jusqu’à il y a environ un an quand j’ai commencé à changer et à cultiver véritablement Dafa.
Apprendre à étudier le Fa avec mon cœur
Il y a environ deux ans, j’ai découvert ceci dans les enseignements de Maître Li Honghzi :
« Quand certaines personnes lisent le “ Zhuan Falun”, la pensée n’est pas concentrée, elles pensent à d’autres choses, elles ne peuvent pas se focaliser sur le Xiulian. Cela revient à gaspiller le temps, non seulement le temps est gaspillé, mais au moment où elles devraient s’élever, elles utilisent leur esprit pour penser à certains problèmes, certaines choses auxquelles elles ne devraient pas penser. Elles ne se sont pas élevées, au contraire elles ont régressé. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa – Enseignement de Fa à la Conférence de Fa de Washington DC 2011 », Enseignement du Fa dans les conférences XI)
J’ai soudain compris que nous devrions étudier le Fa avec nos cœurs. Le processus de la cultivation est également le processus d’élever notre caractère. Dans le passé, je pensais qu’aussi longtemps que nous étudions le Fa et suivions le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, quelles que soient les situations se présentant, nous ferions bien.
Maître Li a dit :
« On a beau parler de cultivation et pratique
Il faut enlever les attachements dans le cœur
Couper et abandonner ce qui n’est pas soi-même
Mais l’absurdité de l’illusion »
(« Enlever les attachements », Hong Yin II)
J’en suis venue à prendre conscience que je ne me cultivais pas vraiment. Je m’associais à mes attachements si bien qu’il était difficile de les abandonner.
Après avoir pris la décision de cultiver véritablement, j’ai progressivement vu davantage de mes propres problèmes au lieu de ceux des autres quand je rencontrais des conflits. Il y a eu pour moi beaucoup d’opportunités de m’élever.
Bien me cultiver afin de mieux aider les autres
Ling (alias), une amie proche, m’a présenté le Falun Dafa. Chacune de nous pouvait voir les lacunes de l’autre, car nous nous comprenions bien. Je sentais que Ling n’était pas seulement enthousiaste et généreuse, mais également aimable et tolérante. Sa plus grande lacune était « de ne pas être sincère », car j’avais vu plus d’une fois qu’elle critiquait les autres derrière leurs dos. Ling était gentille avec eux devant les autres pratiquants, alors qu’elle me parlait ensuite de leurs défauts.
Chaque fois que je voyais Ling se comporter ainsi, je ne pouvais pas m’empêcher de penser qu’elle avait un attachement à ne « pas être sincère ». Je sentais qu'elle était hypocrite : j’en suis arrivée à voir sa gentillesse comme hypocrite. Je lui ai parlé de ce problème peu après avoir commencé à cultiver. Cependant, elle ne l’a pas accepté. Au lieu de cela, elle m’a rappelé de cultiver la « compassion » et la « tolérance ». Ainsi aucune de nous n’a changé pendant longtemps. Plus tard, nous n’étions plus souvent en contact.
Lors d’un appel récent, nous avons eu un très bon échange. Quand j’ai parlé à nouveau à Ling de son problème, j’ai fait preuve d’une grande gentillesse, j’ai pensé : « Notre cultivation approche de la fin. Si elle n’avait toujours pas pris conscience de ce problème, notre étroite relation aurait été une perte de temps. » Donc j’ai décidé de le lui rappeler avec gentillesse. Cette fois, Ling a accepté volontiers mon retour, a regardé à l’intérieur, et a éliminé son attachement à « ne pas être sincère ». Nous avons ainsi résolu l’éloignement qui s’était développé entre nous.
J’ai pris conscience que ce n’est qu’en me cultivant bien moi-même que je serais dans une meilleure position pour aider les compagnons de cultivation. En surface, ma mentalité avait progressé, comme Ling l’a dit notre communication était sincère et gentille. Les changements en elle et entre nous étaient, en fait, dus aux changements opérés en moi-même durant les deux dernières années : c’était parce que je me focalisais sur ma propre cultivation, et que j’éliminais mon propre attachement à ne pas être aimable et tolérante.
Grâce à la pensée droite, j’en suis arrivée à prendre conscience que c’était une perte d’énergie que de regarder les lacunes des autres pratiquants. Ce n’est qu’en les traitant avec compassion que je serais capable de laisser le Maître moins s’inquiéter pour moi. De plus, j’étudie maintenant le Fa et émets la pensée droite avec les compagnons de cultivation sur Internet chaque matin. Je sens que mes dimensions sont pures, et je suis devenue de plus en plus claire d’esprit dans la cultivation.
Regarder à nouveau à l’intérieur
Quand j’ai regardé en moi à nouveau, j’ai pris conscience qu’il n’était pas suffisant d’être aimable et tolérante envers les compagnons de cultivation. J’avais encore l’impression d’être meilleure que les autres, donc j’avais besoin de découvrir pourquoi j’étais attachée à ce problème. Ce n’est que lorsque j’ai creusé profondément dans mes propres attachements que j’ai pu vraiment me débarrasser de mes mauvaises choses.
Maître Li a dit :
« Quant à nous, nous avons une cible précise, nous visons véritablement ces attachements et nous les éliminons, de cette façon nous faisons des progrès très rapides dans la cultivation. » (Cinquième Leçon, Zhuan Falun)
Lorsque je considérais ce problème dans le passé, j'avais l'impression que je cultivais sur les petites voies. Je cultivais juste mon cœur d’endurance. Je ne me cultivais pas vraiment. Je me suis demandé pourquoi j’étais perturbée quand je voyais les autres agir en hypocrites. Pourquoi étais-je particulièrement prudente quand il s’agissait de telles personnes ? J’étais particulièrement prudente, car j’avais appris à faire ainsi d’après des expériences passées. J’avais peur d’être dupée et abusée à nouveau. Ainsi j’ai développé la notion humaine consistant à me protéger et ensuite j’ai pris cette conception comme un principe de vie.
Le Maître a dit :
« Une notion, une fois formée, contrôlera toute ta vie. Elle dirigera la pensée de la personne, ceci jusqu’aux émotions telles que le bonheur, la colère, la tristesse et la joie. » (« La nature de bouddha », Zhuan Falun II)
« Les notions humaines sont souvent égoïstes et même pires, donc cela engendre encore du Karma des pensées et l’homme sera aussi contrôlé par le karma. » (« La nature de bouddha », Zhuan Falun II)
« Le karma n’a pas le critère de Zhen-Shan-Ren. Il juge les choses selon le critère du moment où cette notion a été formée, on devient peut-être, comme le disent les gens ordinaires, un vieux rusé ou une personne connaissant l’usage du monde ; ce sont aussi les différents karmas des pensées créés qui agissent quand une personne cultive et pratique, cela empêche la cultivation-pratique. Si une personne n’avait pas l’obstacle du karma, la cultivation serait très facile. Ce karma s’est formé dans un certain état, dans le contexte des critères moraux de ces dernières années, alors celui-ci juge les choses selon les critères de ce genre. Si une grande quantité de cette chose se forme, alors toute la vie de la personne sera sous son emprise. La notion formée juge ce qui est bon et mauvais, l’homme le considère donc bon ou mauvais et pensera qu’il doit agir ainsi, mais il n’y a plus son soi. Son soi est complètement cerné et couvert par les notions non bienveillantes qu’il a lui-même acquises. Il n’a plus ses propres critères pour juger ce qui est vraiment bon ou mauvais. » (« La nature de bouddha », Zhuan Falun II)
De plus, quand les compagnons de cultivation montraient à la fois de bons et de mauvais côtés, je choisissais de croire le mauvais côté. Je ne prenais pas conscience que l’intention de Ling était d’être aimable avec les autres. Pourquoi ne pouvais-je pas renforcer le côté de sa gentillesse et ignorer son mauvais côté ? Pourquoi est-ce que je choisissais plutôt de prêter attention à son côté qui n'était pas gentil, ou simplement pas gentil à ce moment-là ? N'était-ce pas le reflet de me propre lacune ? J’ai découvert que j’avais cette façon de penser négative dans d’autres aspects, aussi. Chaque fois que je rencontrais un problème, je me préparais toujours au pire et je pensais d'abord aux difficultés.
J’ai eu honte d’avoir pris conscience de cela si tard. Le problème de Ling m’aidait en fait à m'élever. Je remercie le Maître de m’avoir donné un indice m’aidant à me débarrasser de ce gros attachement. Je me suis sentie soulagée et extrêmement légère dans mon corps et mon esprit.
Quand j’ai enlevé le « faux moi », j’ai trouvé que Ling était en fait une personne très simple. C’est moi qui compliquais les choses en raison de mes propres attachements.
Un cadeau venant de Ling
Quelques jours plus tard, Ling m’a envoyé le lien d’une vidéo sur le mariage mixte. Il s’agissait d’une belle-fille d’origine chinoise qui pensait avoir fait un bon travail, mais sa belle-mère japonaise n’était pas satisfaite d’elle. La belle-fille avait du mal à comprendre pourquoi, Ling a dit que la vidéo était un cadeau pour moi, et que je devrais pouvoir en apprendre quelque chose.
Lorsque j'ai regardé la vidéo pour la première fois, je pensais que les préjugés passés de mes beaux-parents à l'égard des femmes asiatiques étaient beaucoup plus importants que ceux de la belle-mère japonaise dans la vidéo. (Les préjugés passés sont apparus avant que je ne commence à cultiver Dafa.) J'avais l'impression d'avoir beaucoup souffert et enduré. Je ne me suis disputée avec ma belle-mère qu'une seule fois, quand j'ai cru qu'elle mentait. J'en ai parlé à Ling, et je ne savais pas pourquoi Ling s'en souvenait encore et m'en a même parlé à plusieurs reprises. En fait, mis à part les différences culturelles entre ma belle-famille et moi, nous nous entendions bien, surtout depuis que mon mari et moi avons déménagé.
Ma première pensée a été que Ling a comparé ma situation à celle de la fille dans la vidéo parce qu'elle ne connaissait pas très bien ma situation. Ma deuxième idée était que je devais regarder en moi quand je rencontrais des problèmes. D'ailleurs, c'est quelque chose que d'autres pratiquants ont mentionné plus d'une fois. Il doit donc y avoir quelque chose que je dois cultiver, que le sujet de la vidéo soit ou non le même que le mien en surface.
Quand j'ai regardé la vidéo à nouveau, j'ai remarqué quelque chose que la belle-fille a dit : « Ma belle-mère ne m'aime pas parce que je n'ai pas un profil bas. » Je pense que c'était très important pour moi de l'entendre. Je ne faisais pas profil bas non plus. Ma compréhension du profil bas est liée aux qualités que les femmes avaient traditionnellement. Les femmes étaient humbles, douces et amicales, et en même temps, elles pouvaient faire preuve de tolérance et de persévérance.
J’ai réfléchi sur moi-même. Bien que je fus calme en surface, en fait, mon cœur était encore très fort. Il me manquait la manière culturelle traditionnelle. Nous, les femmes nées dans la société communiste de Chine continentale avons plus ou moins ces problèmes et il y a en nous une sorte de rébellion. Je comprends que je dois changer ce genre de choses mutantes et restaurer la dignité et la grâce qui viennent avec le fait d'être une femme.
Traduit de l'anglais