(Minghui.org) Mme Guan Longmei, une habitante de Shanghai, a commencé à pratiquer le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, en juin 1999. Elle a rapidement cessé de fumer, de boire et de jouer. Elle en est venue à comprendre que le sens de la vie était de retourner à son origine, à son vrai soi. Le Falun Gong a aussi sauvé sa famille qui était sur le point de se briser en raison de ses mauvaises habitudes.
Seulement, un mois après avoir commencé sa pratique, le Parti communiste chinois (PCC) a entamé une persécution généralisée du Falun Gong en raison de son immense popularité. Ayant bénéficié de la pratique, Mme Guan a parlé en faveur du Falun Gong et a révélé la façon dont le PCC a fabriqué des mensonges pour diaboliser le Falun Gong.
Pour être demeurée ferme dans sa croyance, Mme Guan a été illégalement emprisonnée trois fois pour un total de plus de douze ans au cours des vingt-deux années passées. Son mari a aussi demandé le divorce en raison de la pression causée par la persécution. Mais peu importe combien la persécution a été dévastatrice, cela n'a pas réussi à changer le cœur de Mme Guan. Elle maintient qu'elle n'a rien fait de mal en prenant la défense du Falun Gong et attend avec impatience le jour où la justice sera restaurée en Chine.
Torture brutale dans le camp de travail pour femmes de Qingpu
Le 19 septembre 2001, Mme Guan et d'autres pratiquants ont distribué des documents d'information sur le Falun Gong près d'une université et ils ont été arrêtés.
Les policiers ont commencé des séries d'interrogatoires le lendemain. Ils ont saccagé son domicile sans mandat de perquisition et ils ont saisi ses livres de Falun Gong, y compris des livres et des enregistrements audio des enseignements. La descente a aggravé les douleurs lombaires de son mari alité.
Le 16 octobre 2001, Mme Guan a été condamnée à deux ans de travaux forcés et elle a été envoyée au camp de travail pour femmes de Qingpu, à Shanghai. Pour la forcer à abandonner sa croyance, les gardes de la prison et les détenues l'ont torturée de toutes sortes de manières.
Suspendue et exposée à un froid glacial
En décembre 2001, Mme Guan a rédigé une déclaration solennelle pour se rétracter de la déclaration qu'elle avait été forcée de signer contre sa volonté de renoncer au Falun Gong. La nuit, les gardes l'ont emmenée dans l'équipe de surveillance stricte et ont incité les détenues à la torturer. Les détenues lui ont ordonné de se tenir debout, les deux pieds rapprochés. Comme elle ne pouvait pas joindre complètement les pieds à cause de son corps voûté, elles l'ont suspendue en l'air près d'une fenêtre, les deux mains attachées ensemble dans le dos, et elles ont gardé la fenêtre ouverte pour la geler.
Reproduction de torture : Suspension avec les mains dans le dos
La suspension a provoqué une douleur atroce dans les bras et le dos de Mme Guan, comme si des milliers de couteaux la poignardaient. Elle n'a pas pu s'empêcher de hurler de douleur. Les détenues l'ont bâillonnée avec des chaussettes sales et puantes en nylon. Les gardes l'ont aussi menacée de lui sceller la bouche avec du ruban adhésif très résistant si elle criait à nouveau.
Les détenues ont déplacé Mme Guan dans une salle de stockage à 17 h, quand les autres prisonnières sont revenues pour dîner. Elles l'ont laissée suspendue là jusqu'à minuit. Lorsqu'elle a été libérée, onze heures s'étaient écoulées. Elles lui ont ensuite attaché les mains aux deux extrémités du lit jusqu'au lendemain matin. La suspension a été reprise le deuxième jour pendant près de vingt heures.
Reproduction de torture : Menottée à un lit
Isolée, obligée de rester assise sur un petit tabouret et ligotée
Les gardes ont réalisé que les bras de Mme Guan seraient handicapés si elles continuaient de la suspendre. Elles sont passées à d'autres moyens de torture. Elles l'enfermaient dans une unité d'isolement pendant la journée et la laissaient regagner sa propre cellule la nuit. Pendant le jour, elles la forçaient soit à se tenir debout soit à s'asseoir sur un petit tabouret. En même temps, elles la forçaient à écouter des enregistrements qui diffamaient le Falun Gong toute la journée. La nuit, elles lui attachaient les bras et les jambes aux quatre coins du lit.
Reproduction de torture : Attachée à un lit
Pendant une période de temps, Mme Guan n'a pas pu dormir cinq jours de suite. En conséquence, elle était épuisée et se sentait douloureuse, comme si elle était coupée avec un couteau. Son poids a rapidement chuté en raison de la torture.
La persécution dans le centre de détention du district de Hongkou
Après sa libération en septembre 2003, Mme Guan a été étroitement surveillée par des policiers du Bureau 610 du district de Hongkou, une agence extrajudiciaire créée spécialement pour persécuter le Falun Gong. Elle a été suivie 24 heures sur 24 pendant cinq périodes, chacune durant plus de trente jours. Les policiers ont aussi fréquemment visité son domicile, perturbant gravement sa vie normale.
Le 2 juin 2006, plus de 20 policiers en civil dirigés par un policier du Bureau 610 ont soudain fait irruption dans le domicile de Mme Guan sans mandat de perquisition. Ils ont mis son domicile à sac et ils ont emporté de nombreux livres sur le Falun Gong, des documents d'information et 4000 yuans en espèces. Cinq policiers ont arrêté Mme Guan et l'ont traînée dans la voiture de police.
Le fils de Mme Guan a essayé d'empêcher la police de l'emmener. Il a dit aux policiers : « Ma mère suit le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir une bonne personne. Qu'y a-t-il de mal à cela ? » Un policier a tenté de l'étrangler, mais il a été arrêté par un voisin, qui a contesté la légalité de la descente.
Mme Guan a été interrogée toute la nuit au poste de police de Jiaxing. Les policiers lui ont demandé d’apposer ses empreintes digitales sur la déclaration, mais Mme Guan a refusé. Un policier n'a pas cessé de la réprimander. Il lui a également tiré les cheveux et lui a tordu les bras derrière le dos.
Le lendemain, Mme Guan a été emmenée au centre de détention du district de Hongkou. Elle a fait une grève de la faim pendant six jours et a été emmenée à l'hôpital pénitentiaire de Tilanqiao. Un médecin de la prison a incité les détenus à attacher ses membres aux quatre coins du « lit de mort », sa poitrine et sa taille étaient aussi attachées. Ils l'ont ensuite nourrie de force.
Reproduction de torture : Attachée au « lit de mort »
La torture a duré plus de vingt jours à l'hôpital. Lorsque Mme Guan a été ramenée au centre de détention, elle était à nouveau émaciée.
Après neuf mois de détention, elle a été condamnée à six ans et demi de prison par le tribunal du district de Hongkou. En avril 2007, elle a été emmenée à la prison pour femmes de Shanghai.
Torture brutale à la prison pour femmes de Shanghai
Au début, Mme Guan a été enfermée dans une salle de confinement prévue pour les prisonnières nouvellement arrivées et elle était surveillée par deux détenues à tour de rôle. Les fenêtres de l'unité de confinement étaient fermées. Elle n'était pas autorisée à utiliser les toilettes et ne pouvait donc qu'uriner dans un crachoir à l'intérieur de l'unité.
Les détenues la torturaient de 5 h du matin à 11 h du soir tous les jours. Elles l'obligeaient à rester debout pendant la moitié de la journée et à s'asseoir sur un petit tabouret pendant l'autre moitié. En même temps, elle était obligée d'écouter des enregistrements qui diffamaient le Falun Gong. Elle n'était autorisée à se coucher qu'après 23 h tous les jours.
Pendant la saison de la récolte des abricots, il faisait très chaud à l'intérieur de l'unité non ventilée. Mme Guan transpirait constamment et on ne lui permettait pas d'enlever ses vêtements mouillés. Elle a donc développé sur tout le corps de petites cloques qui la démangeaient.
Après le confinement, Mme Guan a été envoyée au quartier no 3 et elle était surveillée par quatre détenues jour et nuit, y compris pendant son sommeil. Les détenues ont menacé de la « transformer » (la forcer à renoncer à sa croyance, probablement par la torture). Au lieu de cela, elle a inspiré leur gentillesse en leur racontant les faits concernant le Falun Gong, et comment le PCC a diabolisé cette pratique pour mener à bien sa persécution.
Deux ans plus tard, elle a été contrainte de faire un travail non rémunéré à l'atelier.
Par la suite, la prison et le Bureau 610 de Hongkou ont demandé à plusieurs reprises à la famille de Mme Guan de la persuader d'abandonner la pratique du Falun Gong. Elle leur a répondu : « Je suis le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour devenir une bonne personne. Voulez-vous que je devienne une mauvaise personne ? »
Les policiers du Bureau 610 étaient en colère et ont menacé de l'envoyer dans un hôpital psychiatrique.
Incapable de résister à la pression, à la séparation, à l'intimidation et à la coercition du Bureau 610, le mari de Mme Guan a demandé le divorce.
Elle a été libérée à la fin de l'année 2012.
De nouveau arrêtée
Mme Guan a été de nouveau arrêtée le 9 juin 2014 au matin, alors qu'elle distribuait des documents d'information sur le Falun Gong. Des policiers du Bureau 610 ont saccagé son domicile dans l'après-midi et ont saisi de nombreux livres sur le Falun Gong, des DVD, un ordinateur et 3000 yuans en espèces.
Mme Guan a été placée en détention au centre de détention de Pudong après son arrestation. Pendant sa détention, elle a été interrogée fréquemment avec des menaces et des tromperies. Elle a été jugée le 6 janvier 2015 et condamnée le 14 janvier à trois ans et six mois de prison par le tribunal du nouveau district de Pudong.
Davantage de tortures à la prison pour femmes de Shanghai
Mme Guan a de nouveau été emmenée à la prison pour femmes de Shanghai en juin 2015. Elle a été enfermée dans une salle climatisée dès son arrivée. La basse température fixée dans la salle la faisait frissonner, ce qui a encore aggravé d'anciennes blessures dans les bras et le dos.
Elle a ensuite subi une semaine de privation de sommeil et de lavage de cerveau. Deux détenues devaient la surveiller 24 heures sur 24. Elles passaient des vidéos diffamatoires sur le Falun Gong sans arrêt. Mme Guan ne pouvait pas dormir à cause de ses anciennes blessures. Elle était extrêmement épuisée à cause du manque de sommeil, et chaque jour, elle luttait contre la douleur.
Après le lavage de cerveau, les gardes l'ont enfermée, seule dans une salle de surveillance, et ont assigné quatre détenues pour la surveiller. Elles l'ont forcée à regarder des vidéos dénigrantes, à lire des articles diffamatoires, puis à rédiger des « rapports de pensées ». Sa douleur psychologique était au-delà des mots.
Mme Guan a été torturée de cette façon pendant trois ans et six mois avant d'être finalement libérée le 8 décembre 2017.
Un harcèlement continu
Après sa libération, Mme Guan a déménagé du district de Hongkou au nouveau district de Pudong pour éviter le harcèlement, mais la police l'a quand même retrouvée et a continué de la harceler.
Le 4 octobre 2020, deux policiers du poste de police de Pudong Gulu ont fait irruption chez elle et ont saisi un livre de Falun Gong. Mme Guan a aussi été arrêtée et emmenée au poste de police de Gulu, où trois à quatre policiers l'ont maintenue sur une chaise et ont prélevé de force un échantillon de sang de son majeur.
Depuis août 2020, plus de dix pratiquants de Falun Gong du nouveau district de Pudong à Shanghai ont eu des échantillons de leur sang et leurs données biométriques prélevés de force par des policiers. Certains soupçonnent que ces échantillons ont été collectés pour établir une base de données massive d'ADN pour des prélèvements forcés d'organes, ainsi que pour permettre une surveillance plus approfondie des pratiquants par le biais du vaste réseau de surveillance chinois.
Dans le cadre de la persécution du Falun Gong, outre les tortures incessantes et les longues peines de prison, de nombreux pratiquants ont été tués pour leurs organes par les autorités afin d'approvisionner la lucrative industrie des transplantations d'organes en Chine.
Une femme de Shanghai arrêtée et torturée pour ses convictions
Deux fois emprisonnée à tort, une pratiquante de Falun Gong a été de nouveau jugée
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Traduit de l'anglais