(Minghui.org) Une habitante de 66 ans de Chongqing attend le verdict à l'issue de l'audience du 25 janvier 2021 pour sa croyance dans le Falun Gong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Un groupe d'agents de police et de membres du comité résidentiel a fait irruption au domicile de Mme Cao Xuejun le 22 février 2020 et l'a fouillé alors qu'il n'y avait personne à la maison. Ses livres de Falun Gong, la photo du fondateur du Falun Gong et d'autres effets personnels ont été confisqués. Il a été rapporté que parce que la police a trouvé des documents liés au Falun Gong dans les immeubles d'habitation près du sien, ils ont soupçonné que c'était Mme Cao qui avait distribué ces documents.
Le lendemain, Mme Cao s'est rendue au poste de police local pour demander la restitution de ses livres de Falun Gong, mais sa demande a été rejetée. Elle s'y est à nouveau rendue le lendemain, mais a été menottée et gardée en détention pendant quelques heures. La police a commencé à surveiller ses faits et gestes après l'avoir relâchée.
Mme Cao a été de nouveau arrêtée le 4 mars 2020 et détenue pendant quelques jours.
Le 12 janvier 2021, Mme Cao a soudainement ressenti de fortes douleurs au dos et n'a pas pu se lever. Malgré son état, trois agents sont venus le lendemain, l'ont menottée et l'ont traînée dans une voiture de police. Elle a été retenue au poste de police pendant environ une semaine, puis transférée au centre de détention de la Croix-Rouge de Caijia.
Mme Cao a été convoquée au parquet de la ville de Chongqing dans la matinée du 25 janvier et jugée par le tribunal du district de Jiangbei dans l'après-midi. Elle a témoigné pour sa propre défense et a nié avoir commis des actes répréhensibles en pratiquant le Falun Gong ou en essayant d'être une bonne personne.
Le président du tribunal lui a demandé si elle avait distribué des documents de Falun Gong. Elle a nié l'accusation et a dit que la police avait fabriqué les preuves contre elle.
Un autre juge a révélé à la fin de l'audience que le Bureau 610 (une agence extralégale créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong) du district de Liangtong avait insisté pour la condamner.
Mme Cao attend maintenant le verdict au centre de détention.
Persécution passée
Mme Cao a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998 sur la recommandation d'un médecin. Tous ses maux ont disparu peu après. Pour avoir maintenu sa croyance après que le régime communiste a ordonné la persécution en 1999, elle a été condamnée deux fois pour un total de six ans.
Première condamnation à quatre ans et demi de prison
Mme Cao faisait des affaires dans le district de Zanda, au Tibet. Elle a été arrêtée en 2003 après que la police l'a soupçonnée d'avoir placé des banderoles de Falun Gong. Cinq membres de sa famille ont été retenus en otage et n'ont été libérés que lorsqu'ils ont révélé à la police où se trouvait Mme Cao. Les marchandises d'une valeur de plus de 200 000 yuans qu'elle avait récemment achetées pour son entreprise ont été confisquées.
Après sa condamnation à quatre ans et demi de prison, la police l'a soumise, ainsi qu'un autre pratiquant à une séance de critique publique à laquelle ont assisté plus de 10 000 habitants de la région. Mme Cao a crié « Falun Dafa est bon » comme façon de résister à la persécution. La police lui a couvert la bouche et l'a également étouffée. Elle a purgé sa peine dans une prison de la province voisine du Xinjiang.
Après sa libération, elle a gagné sa vie à Chongqing en travaillant comme tailleur. La police a continué à la harceler de temps en temps.
Deuxième condamnation à un an et demi de prison
Mme Cao a été de nouveau arrêtée en août 2015 après avoir été signalée pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong, et condamnée à un an et demi de prison dans la prison pour femmes de la ville de Chongqing.
Le premier jour où elle était en prison, le 6 mars 2016, les détenues l'ont maintenue au sol et l'ont fouillée. Elle a crié « Falun Dafa est bon » en signe de protestation, mais a été battue et a reçu des coups de pied. Les détenues l'ont traînée dans les toilettes, l'ont déshabillée, l'ont soulevée, puis l'ont jetée sur le sol.
Les détenues la traînaient par les pieds tous les jours. Elle était souvent giflée au visage et privée de sommeil la nuit. Comme elle refusait de renoncer au Falun Gong, les détenues l'obligeaient à rester debout pendant de longues heures.
Le dos de Mme Cao a été blessé par les coups et elle s'est effondrée sur le sol, incapable de se relever. Une gardienne du nom de Tang Anzhi a ordonné aux détenues de la prendre en photo, et lui a reproché de faire semblant.
Mme Cao est un jour tombée dans le coma à cause de la torture et est devenue incontinente. Lorsqu'elle s'est réveillée deux heures plus tard, la gardienne Tang l'a menacée : « Il est normal que les gens soient persécutés à mort dans la prison s'ils n'abandonnent pas le Falun Gong. Nous avons toutes sortes de méthodes [de torture] pour nous occuper de toi. »
Survivant de justesse aux tortures, Mme Cao a été libérée en février 2017.
Voir aussi :
Des femmes âgées brutalement torturées à la prison pour femmes de Chongqing
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Traduit de l'anglais