(Minghui.org) Une femme qui avait été arrêtée alors qu'elle était enceinte, puis arrêtée de nouveau lorsque sa fille avait un an et trois mois a été condamnée à une peine de prison fin 2020, pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Kuang Deying, quinquagénaire, habite la ville de Zhaotong, dans la province du Yunnan. Elle a été arrêtée dans son appartement le 24 septembre 2019, après que la police a vu qu'elle était allée chez une pratiquante de la ville de Kunming, dans la même province.
L'accusant de posséder des documents de Falun Gong, le parquet du district de Xishan l'a inculpée et a transmis son dossier au tribunal du district de Xishan.
Lors de son audience du 20 novembre 2020, son avocat a plaidé non coupable pour elle et a dénoncé le manque de fondement juridique pour la persécution. Le juge l'a condamnée à cinq ans de prison et à une amende de 10 000 yuans, uniquement parce qu'on a trouvé des livres et des documents de Falun Gong à son domicile.
Persécution passée
Avant sa dernière arrestation, Mme Kuang a été arrêtée de nombreuses fois pour sa croyance. Elle a purgé deux peines de camps de travaux forcés et une peine de prison, soit plus de neuf ans au total.
On l'a d'abord arrêtée en février 2000 et détenue pendant un mois. Puis elle a été arrêtée en juillet 2000 alors qu'elle se rendait à Pékin pour faire appel en faveur du Falun Gong. Le centre local de détention a refusé de l'accepter, car elle était enceinte.
Mme Kuang a été à nouveau arrêtée le 6 janvier 2002 parce qu'elle distribuait des documents relatifs au Falun Gong. La police a saccagé son domicile et l'a condamnée à deux ans de travaux forcés. Pendant son incarcération, sa mère de 67 ans, souffrante, s'est démenée pour prendre soin de ses deux filles âgées de dix ans et d'un an et trois mois.
Les gardes du camp de travaux forcés ont prolongé arbitrairement sa peine de six mois. Le 25 juin 2004, lorsque sa mère et quelques autres pratiquants se sont rendus au bureau d'appel pour porter plainte à ce sujet, la police les a arrêtés. Certains pratiquants ont été interrogés et emmenés au centre local de lavage de cerveau. La police leur a dit : « Déposer un appel pour le Falun Gong est illégal. »
En novembre 2004, quatre mois après son retour à domicile, la police a remis Mme Kuang en détention après qu'on a signalé qu'elle avait distribué des documents sur le Falun Gong. Elle a été condamnée à trois autres années de travaux forcés en mai 2005. Pendant son séjour dans le camp de travaux forcés de la ville de Kunming, les gardes l'ont constamment battue et giflée.
Mme Kuang a été arrêtée une fois de plus le 16 juillet 2008, deux mois après sa libération. La police l'a battue et insultée lorsqu'elle a refusé de coopérer à l'interrogatoire. En décembre 2008, le tribunal du district de Qiaojia l'a condamnée secrètement à une peine de quatre ans. Ne pouvant pas supporter la persécution, son mari a divorcé.
Les gardes de la prison pour femmes no 2 de la province du Yunnan ont forcé Mme Kuang à s'asseoir chaque jour sur un petit tabouret pendant seize heures, car elle refusait de renoncer au Falun Gong. Comme ils lui ont interdit d'acheter des produits de première nécessité, elle a dû utiliser ses vieux vêtements pour se laver quand elle avait ses règles. Elle n'avait pas assez d'habits pour être au chaud pendant l'hiver.
Voir aussi :
Sept habitants du Yunnan jugés pour leur croyance
Ville de Kunming, province du Yunnan : huit pratiquants de Falun Gong condamnés à la prison
(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)
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Traduit de l'anglais