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L'inconfort et le désagrément sont bons pour la cultivation

19 avril 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la province du Jilin, Chine

(Minghui.org) Au cours de mes années de cultivation, j'ai connu des difficultés et des tribulations, mais aussi de nombreux triomphes. J'aimerais partager certaines de mes expériences et de mes compréhensions.

L'inconfort est bon

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 2012.

Tout au long de ma cultivation, l'inconfort physique était courant et il me mettait parfois mal à l'aise. Des pensées de mécontentement, de résistance et d'apitoiement sur soi ont émergé, ce qui m'a conduit à me relâcher dans la cultivation. Les pensées suivantes sont apparues : « J'ai déjà fait tant d'efforts » et « Comment se fait-il que j'aie encore tant à améliorer ? ». Ces pensées négatives ont rendu la situation dans laquelle je me trouvais encore pire.

Prenons l'exemple de la pratique des exercices. J'avais souvent peur de la position debout du Falun, le deuxième exercice. Cela me fatiguait. Néanmoins, j'ai continué jusqu'à la fin à chaque fois.

Après avoir regardé à l'intérieur, j'ai trouvé la peur de la difficulté et la peur de ne pas pouvoir terminer les exercices. J'ai progressé au fur et à mesure que ces pensées étaient éliminées. Un jour, je me suis sentie à nouveau fatiguée alors que je faisais l'exercice de la position debout du Falun. À cet instant, les mots de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) me sont venus à l'esprit :

« Les êtres humains trouvent qu'être confortable est une bonne chose, les disciples de Dafa trouvent que jouir du confort est une mauvaise chose pour l’élévation d’une personne, que l'inconfort est une bonne chose pour son élévation. (Applaudissements) Avez-vous changé vos conceptions fondamentales ? » (Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à San Francisco en 2005)

C'est vrai ! Pourquoi ai-je considéré l'inconfort comme une mauvaise chose ? C'est la pensée d'une personne ordinaire. Je me suis répétée : « Je suis une pratiquante, l'inconfort est une bonne chose. » Ensuite, je me suis sentie beaucoup mieux, moins fatiguée qu'avant. La musique ne semblait plus trop longue.

C'était la première fois que je terminais le deuxième exercice avec facilité. La méditation assise est également devenue plus facile. Les dix dernières minutes, qui avaient été la partie la plus douloureuse, se sont déroulées comme un jeu d'enfant.

Depuis lors, je renforce consciemment la pensée : « L'inconfort est bon », afin de pouvoir me corriger dès qu'un problème survient.

Peu après, des tests similaires ont eu lieu à la maison et au travail.

Un matin, alors que je me hâtais de me préparer pour le travail, j'ai cogné ma main sur un tiroir que ma fille avait laissé ouvert. Je me suis énervée, mais me suis vite reprise : « Non, l'inconfort est une bonne chose. Ma fille m'aide à cultiver mon xinxing. Comment pourrais-je la blâmer pour cela ? Je devrais la remercier ! » La douleur dans ma main s'est arrêtée, et j'étais de nouveau calme.

De façon inattendue, des collègues de travail ont commencé à m'ignorer. En plus de cela, ils parlaient de moi derrière mon dos. Il m'était difficile d'accepter de tels agissements, car je suis aimable avec tous mes collègues, j'ai pris sur moi et j'ai fait plus que ma part de travail. Bien que je sois prévenante et que j'écoute humblement les critiques, leur froideur soudaine m'a attristée et m'a empêchée de dormir la nuit.

Ce n'était pas la première fois que je ressentais cela. Des choses similaires m'étaient arrivées plusieurs fois dans le passé. J'ai compris qu'il était temps d'éliminer cet attachement.

De toute évidence, il s'agissait d'un test. Mes collègues m'aidaient, mais je ne voulais pas accepter leur aide. Pourquoi ? Parce que j'étais si gentille avec eux et, pourtant, c'est ainsi qu'ils me traitaient ? J'ai réalisé qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, et que je ne pouvais que le supporter parce que je suis une pratiquante de Falun Dafa. C'était un sentiment étouffant ! Mon humeur était particulièrement mauvaise le matin, de sorte que je ne voulais rien faire. Je ne pouvais pas étudier le Fa ni faire les exercices. J'avais l'impression que mon cœur était sur le point d'exploser.

Je me suis calmée et j'ai pensé : « Est-ce que ce ne sont pas de bonnes choses ? Sans conflits, comment peut-on se cultiver ? N'est-ce pas de l'inconfort ? C'est de l'inconfort et du désagrément. Désagréable pour qui ? N'est-ce pas de l'égoïsme ? Cet « égoïsme » doit être éliminé. »

Le Maître a dit :

« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. » (Première leçon, Zhuan Falun)

En tant que pratiquante, je ne suis pas venue dans le monde humain pour profiter du « confort » et des « choses agréables ». Éliminer les attachements est la raison pour laquelle je suis ici. Il m'est apparu clairement que la façon dont ils me traitent n'a pas d'importance. L'accent devrait être mis sur mes attachements, tels que la haine, la compétitivité, la jalousie, l'apitoiement sur soi, la peur d'être seule, l'orgueil et la vanité. Tout cela est remonté à la surface.

Pourquoi serais-je triste après avoir trouvé tant d'attachements à éliminer ? Sans ces attachements, le comportement de mes collègues ne m'aurait pas affectée ! J'ai continué à émettre la pensée droite pour éliminer les attachements. Mon humeur s'est améliorée. Pourquoi devrais-je être malheureuse de tout cela ? Mes collègues m'ont tellement aidée. Je devrais plutôt les remercier.

Le Maître a dit :

« L’homme méchant est mené par la jalousie, par l’égoïsme, par la colère, il se croit injustement traité. L’homme bienveillant a toujours un cœur de compassion, sans griefs, sans haine, il prend les souffrances pour une joie. L’homme éveillé n’a aucun esprit d’attachement, il contemple les gens de ce monde qui se sont laissé tromper par l’illusion. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)

En tant que pratiquants, nous comprenons que les malaises physiques et psychiques sont causés par notre karma. Lorsque cela se produit, nous devons regarder en nous-mêmes et accepter le plan du Maître pour nous avec un cœur calme.

Les sentiments de désagrément, de fatigue et de douleur insupportable m'ont fait râler au début. Cependant, si l'on se place du point de vue du Fa, traverser des difficultés permettra d'éliminer le karma. Quelle bonne chose ! Avec cette mentalité, je trouve que la douleur et la fatigue ne sont pas aussi mauvaises qu'avant, et j'ai arrêté de râler. Au lieu de cela, j'ai un sourire sur le visage, acceptant ce que je dois endurer pour éliminer le karma.

Se cultiver soi-même et présenter le Fa aux autres

Je voulais que ceux qui m'entourent connaissent la grandeur de Dafa. Peu de temps après être devenue pratiquante, mon mari et ma fille ont également commencé à pratiquer.

Au cours des neuf dernières années, j'ai saisi toutes les occasions de clarifier la vérité à ma famille et à mes amis. Au début, ils ne comprenaient pas le Falun Dafa ou la vérité sur la persécution du Falun Dafa en Chine. Ils me méprisaient et me maudissaient parce qu'ils étaient trompés par les calomnies du Parti communiste chinois (PCC) sur le Dafa. Mais j'ai persisté, et ils ont fini par comprendre, certains sont même devenus pratiquants.

Je crois fermement que les gens que je rencontre dans cette vie sont là pour être sauvés par le Fa. La plupart des membres de ma famille et de mes amis ont renoncé à leur appartenance au PCC et à ses organisations affiliées. Des dizaines d'entre eux, dont ma mère et ma sœur, écoutent les conférences du Maître et apprennent les exercices.

Après avoir pratiqué le Falun Dafa pendant six mois, l'arthrite rhumatoïde et le diabète de ma mère de 83 ans ont disparu. Mon frère aîné avait trois tumeurs. Peu après avoir commencé à étudier le Fa, deux des tumeurs ont disparu et la troisième a diminué. Mon cousin a guéri d'une leucémie. Après avoir fumé pendant 60 ans, ma tante a pu arrêter. De plus, tous ses maux et douleurs ont disparu.

Grâce à la compassion et la protection du Maître, même s'il y a eu des difficultés, ce que j'ai acquis au cours de ces neuf années de cultivation n'a pas de prix. Au nom de mes amis et de ma famille, je remercie le Maître pour son salut. L'égoïsme mis de côté, je ferai mieux les trois choses, je serai à la hauteur des attentes du Maître et j'accomplirai mon vœu.

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Traduit de l'anglais