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Deux histoires à propos de 10 000 yuans

21 avril 2021

(Minghui.org) Mon mari et moi avons chacun une histoire au sujet de 10 000 yuans. Mon histoire a commencé le 20 juillet 1999.

Les pratiquants partagent leurs difficultés

Le matin du 20 juillet 1999, nous sommes allés au parc pour pratiquer les exercices de Falun Dafa comme d’habitude. Les pratiquants qui étaient arrivés plus tôt nous ont dit que de nombreux assistants bénévoles avaient été arrêtés. Nous avons décidé d’aller voir les autorités municipales pour demander ce qui s’était passé.

Le ciel était très nuageux ce jour-là. Nous sommes rentrés chez nous pour prendre nos imperméables, puis nous nous sommes dirigés vers l'hôtel de ville. Beaucoup de gens formaient déjà de longues files d’attente des deux côtés de l’entrée quand nous sommes arrivés. Une tempête est vite arrivée. Nous sommes restés sous la pluie en attente de nouvelles.

Deux heures se sont écoulées. J’ai entendu dire qu’il s’agissait d’une mesure concertée à l'échelle nationale pour arrêter les pratiquants assistants à travers le pays, et la ville n’avait pas son mot à dire à ce sujet. Ainsi, les pratiquants se sont dispersés tranquillement. Certains se sont rendus à Pékin pour soumettre une pétition.

Je voulais aussi aller à Pékin pour demander justice pour Dafa. Je suis rentrée chez moi, j’ai pris mon enfant adolescent, je suis allée à la banque pour retirer 10 000 yuans, puis je me suis rendue à Pékin. Pourquoi ai-je retiré autant d’argent ? Parce que je me suis souvenue des manifestations de la place Tiananmen en 1989 où de nombreux étudiants s'étaient rassemblés sur la place pour protester. J’ai pensé que de nombreux pratiquants iraient sans doute soumettre une pétition et ils pourraient rester pendant plusieurs jours. Si des pratiquants n’avaient plus d’argent, je pourrais les aider.

En arrivant à Pékin, nous avons trouvé le Bureau des pétitions. Beaucoup de gens y étaient déjà rassemblés. Ils faisaient la queue sur le trottoir et la file s’étendait au loin. Pendant que nous attendions, nous avons récité le Lunyu et des poèmes de Hong Yin. La scène était impressionnante.

Des véhicules militaires sont arrivés dans l’après-midi, apportant des soldats armés, et ces derniers nous ont encerclés. Beaucoup de grandes berlines sont également arrivées. Les soldats ont essayé de pousser les pratiquants dans les voitures, mais les pratiquants n’ont pas coopéré. Ils se sont tenus par les bras pour former une chaîne.

Je transportais des vêtements, de l’argent et de la nourriture dans mon sac. Il était lourd sur mon épaule et il m’encombrait pendant que je résistais aux soldats qui essayaient de m'agripper. Je devais protéger mon enfant en même temps, alors j’ai décidé de me débarrasser du sac. Je l’ai jeté dans un panier de vélo d’un pratiquant sur le bord de la route. Plus tard, nous avons été conduits au stade Fengtai.

Quelques mois plus tard, une personne à mon lieu de travail est venue me voir et m’a demandé : « Avez-vous perdu de l’argent ? Il y a quelqu'un qui a ramassé de l’argent à Pékin qui a appelé notre lieu de travail et laissé son numéro de téléphone pour vous. » J'ai pensé que cette personne devait être un pratiquant, parce que seuls les pratiquants retournent de l’argent qu’ils trouvent. J’ai immédiatement téléphoné au numéro, il appartenait à un pratiquant du district de Tong, à Pékin. Nous avons fixé une date où je pourrais aller chercher l’argent.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, j’ai appris que la plupart des pratiquants avaient été forcés de monter dans les voitures. Les autres pratiquants ont vu de nombreux sacs laissés sur des bicyclettes. Ils les ont tous pris, ils sont montés dans une voiture et les ont amenés au stade Fengtai. Ils ont mis tous les sacs ensemble. Certains sacs ont été ramassés par leur propriétaire. Les pratiquants ont apporté les sacs non réclamés à leur domicile.

Ce pratiquant a trouvé beaucoup d’argent dans mon sac. Il a hésité à prendre le sac, mais il a décidé de l'amener à la maison. Comme il ne pouvait pas trouver le propriétaire du sac, il avait un dilemme. Un jour, il a trouvé mon talon de paie à l’intérieur du sac, qui avait mon nom et mon lieu de travail écrits dessus. Il a donc communiqué avec mon lieu de travail et demandé si une telle personne y travaillait. Le personnel a dit oui, et donc mon sac m’a été rendu.

À cause de cela, mon mari a appris que j’avais perdu 10 000 yuans. Même si j’ai décrit la situation de l’époque et que je lui ai présenté mes excuses, il s'est encore senti malheureux à ce sujet pendant longtemps. J’ai admis que je n'avais pas bien géré la situation de l'argent et que je n’aurais pas dû jeter mon sac, mais la situation était très effrayante et je ne savais vraiment pas ce qui allait se passer ensuite.

Un ami avec qui mon mari mangeait et buvait

Une dizaine d’années après cet incident, un ami de mon mari a voulu lui emprunter de l’argent. Il lui a dit que son entreprise était en difficulté et qu’il voulait emprunter 10 000 yuans. Mon mari ne voulait pas lui prêter l’argent. L’homme a demandé à plusieurs reprises à mon mari et lui a promis de le rendre rapidement. Donc, mon mari lui a prêté à contrecœur l’argent. L’homme n’a jamais retourné les 10 000 yuans. Mon mari a fait beaucoup d’appels téléphoniques, mais il n’a pas pu trouver son ami.

L’homme est propriétaire d’une entreprise. Sa compagnie est un fournisseur de la compagnie de mon mari. Ils ont souvent mangé et bu ensemble. J’ai demandé à mon mari : « As-tu pris des pots-de-vin de lui ? Sinon, pourquoi quelqu’un emprunterait de l’argent et ne le rembourserait pas ? » Mon mari n’a rien répondu.

Remarques finales

On peut voir à partir de ces deux incidents qu’un pratiquant de Falun Dafa qui ne m’avait jamais rencontré a ramassé 10 000 yuans et a essayé par tous les moyens de me trouver pour retourner l’argent, mais l’ami apparemment proche de mon mari qui a souvent mangé et bu avec lui ne l’a pas remboursé.

Maître nous a avertis :

« Sans perte, pas de gain. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

« Ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Je vois à partir de ces deux incidents que tous les gens ne sont pas dignes de confiance, mais ceux qui cultivent Authenticité-Bienveillance-Tolérance le sont.

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Traduit de l’anglais