(Minghui.org) « Je rêve du jour où tous les citoyens chinois jouiront de la liberté d'expression et de réunion, tous les droits démocratiques que nous, au Canada, prenons trop souvent pour acquis. Je rêve du jour où les défenseurs des droits de l'homme ne seront plus considérés comme des ennemis de l'État chinois, du jour où la télévision chinoise ne diffusera plus des aveux obtenus par le chantage et sous la torture, du jour où les prisonniers politiques ne seront plus soumis aux prélèvements forcés d'organes, du jour où les tenants du Falun Dafa – ou Falun Gong – pourront parler à haute voix sur la place Tiananmen de Zhen Shan Ren – Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »
Vidéo du message du député Peter Kent
Ces remarques ont été faites par Peter Kent, membre du Parlement (MP) et ancien ministre de l'Environnement au Canada. Il y a 22 ans, après l'arrestation par le Parti communiste chinois (PCC) de plusieurs pratiquants de Falun Gong à Tianjin, environ 10 000 pratiquants se sont rassemblés paisiblement à Pékin le 25 avril 1999 pour réclamer leur liberté de croyance. Trois mois plus tard, le PCC a lancé une persécution nationale, laquelle se poursuit encore aujourd'hui.
Le député Kent a pris la parole à une activité organisée par les pratiquants de Falun Gong en avril 2019.
Chaque année depuis lors, les pratiquants du monde entier organisent des activités pour commémorer l'Appel du 25 avril, demandant la fin de la persécution brutale en Chine. La députée Judy Sgro a également salué les efforts des pratiquants pour sauvegarder le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.
En 2011, lorsqu'il est devenu président du groupe Les parlementaires amis du Falun Gong, M. Kent a déclaré qu'il y avait des signes que la Chine pourrait mettre fin à la répression du Falun Gong. « Il y avait aussi des indications que le PCC semblait prendre des actions contre les auteurs de violations des droits de l'homme », a déclaré M. Kent.
« Malheureusement, les arrestations extrajudiciaires, les tortures, les prélèvements d'organes et les décès en détention ont repris ces dernières années. Les victimes et les familles des victimes ont été privées de leurs droits légaux », a-t-il ajouté.
« Nous nous souvenons des événements du 25 avril 1999, lorsque les pratiquants de Falun Gong ont lancé un appel pacifique sur la place Tiananmen pour obtenir la liberté de pratiquer leur philosophie en Chine. Nous nous souviendrons du 25 avril, de la persécution, de la torture, de la terreur et du meurtre des pratiquants depuis lors », a-t-il déclaré.
La députée Judy Sgro est présidente du Comité permanent du commerce international et présidente du Comité de liaison de la Chambre des communes du Canada.
La députée Judy Sgro a récemment écrit au Falun Gong pour commémorer l'appel du 25 avril.
« En tant que l'une des coprésidents du groupe Les parlementaires amis du Falun Gong, je suis solidaire avec les pratiquants canadiens du Falun Gong à l'occasion du 25 avril », a-t-elle écrit. « C'est reconnaître l'appel pacifique visant l'exercice des droits humains fondamentaux consacrés par le Pacte international des Nations unies pour les droits civils et politiques. »
« Pendant une période aussi difficile, je suis déconcertée que la persécution continue à se produire, alors que la pandémie de COVID-19 balaie le monde », a-t-elle écrit. Au Canada, les pratiquants de Falun Gong ont le droit et la capacité de pratiquer leur croyance et leurs rituels en paix et en sécurité.
« Malheureusement, ceci n'est pas le cas partout et, malheureusement, trop de pratiquants non violents et dévoués vivent dans l'obscurité et sous la menace constante de persécution et même de mort », a-t-elle ajouté.
Lettre de Judy Sgro, députée
Elle a appelé les Canadiens à aider à apporter les changements nécessaires pour réparer ces terribles injustices. « Je félicite les pratiquants de Falun Gong pour leur engagement inébranlable à sauvegarder le principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance », a écrit Mme Sgro.
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Traduit de l'anglais