(Minghui.org) Une sexagénaire de la ville de Tieling, province du Liaoning, a été emmenée début février 2021 à la prison pour femmes de la province du Liaoning pour y purger une peine de trois en raison de sa croyance dans le Falun Gong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Le 11 mai 2020, la police a arrêté Mme Liu Qingxiang pour avoir parlé du Falun Gong aux gens. Elle a été détenue au centre de détention de la ville de Tieling et en août 2020, le tribunal du district de Qinghe l'a condamnée à trois ans de prison.
Cette peine de prison a été infligée à Mme Liu trois ans après avoir purgé une autre peine prononcée le 10 avril 2015 par le même tribunal du district de Qinghe. Elle avait été arrêtée le 1er novembre 2014 parce qu'elle avait distribué des documents d'information sur le Falun Gong.
Avant cela, elle avait déjà purgé une année dans le tristement célèbre, et maintenant désaffecté, camp de travaux forcés de Masanjia et une autre peine de cinq ans de prison.
Lors de sa détention au camp de travaux forcés de Masanjia, les gardes l'ont forcée à s'accroupir sur le bout des orteils, les mains touchant les talons. On lui a ordonné de maintenir cette position du matin jusqu'à minuit, sous la surveillance des détenues.
Mme Liu a fait la grève de la faim pour protester contre la persécution et elle a été gavée. Les gardes l'ont attachée dans la position de l'aigle déployé, ils lui ont tenu la tête et le haut du corps, puis lui ont inséré une sonde d'alimentation dans le nez. Son nez et sa bouche ont saigné abondamment.
Une fois, les gardes l'ont déshabillée jusqu'aux sous-vêtements et l'ont forcée à s'asseoir pendant des heures dans la neige. Une autre fois, les gardes l'ont menottée à un radiateur, la contraignant à ne pouvoir ni se lever ni s'asseoir pendant des jours.
Reconstitution de torture : menottée en étant à demi accroupie
Lorsque Mme Liu faisait les exercices de Falun Gong, les gardes l'attachaient et la frappaient dans le dos, à la nuque, sur les oreilles, le visage, les mains et sur la plante des pieds avec des matraques électriques. Elle a souffert d'une grave dépression mentale en moins d'un an, puis elle a été libérée.
Voir aussi :
Une femme de 64 ans condamnée secrètement à trois mois de prisonaprès sa dernière arrestation pour sa croyance
La cour retarde le verdict après un simulacre de procès
(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)
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Traduit de l'anglais