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Une femme malade est poursuivie en justice pour sa croyance ; traumatisés, son mari et sa belle-mère décèdent

2 mai 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) La police a obligé un centre de détention à emprisonner une femme de 72 ans de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, alors que trois jours plus tôt, ce même centre avait refusé son admission en raison de sa mauvaise santé. Mme Liu Lili est maintenant confrontée à des poursuites judiciaires pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Cette dernière expérience de persécution de Mme Liu fait suite à une arrestation collective de pratiquants de Falun Gong locaux qui a eu lieu le 13 juillet 2019, et au cours de laquelle plus de 30 policiers ont fait irruption chez Mme Liu et ont pillé son domicile. La police a cédé et n’a pas arrêté Mme Liu quand sa belle-mère alitée les a implorés misérablement, mais plus tard, des policiers sont souvent revenus harceler Mme Liu et sa famille, les prenant parfois aussi en photo.

Traumatisés par la police, la belle-mère de Mme Liu qui était âgée de 90 ans, et le mari de Mme Liu, qui souffrait de séquelles d'un accident vasculaire cérébral et de cécité depuis plus de deux décennies, sont tous deux décédés rapidement.

Mme Liu, qui était en bonne santé depuis qu’elle avait appris le Falun Gong en 1996 (ce qui lui permettait de prendre soin de son mari alité et de sa belle-mère) a vu sa propre santé se détériorer rapidement à la suite du harcèlement répété.

La police a de nouveau fouillé le domicile de Mme Liu en août 2020 et l'a emmenée au poste de police local pour un interrogatoire. Elle a nié tout acte répréhensible dans le fait de pratiquer le Falun Gong. Quand le centre de détention no 1 de la ville de Tangshan a refusé son admission après avoir découvert qu'elle avait de multiples maux, la police a forcé son fils à payer une caution de 10 000 yuans et l'a libérée.

Pendant les quelques mois qui ont suivi, la police a harcelé et intimidé Mme Liu à plusieurs reprises. Peu de temps après avoir été emmenée au parquet pour répondre à des questions en février 2021, la police a tenté à nouveau de la détenir le 17 mars. Quand le centre de détention no 1 de la ville de Tangshan a de nouveau refusé de la prendre en raison de son mauvais état de santé, la police a réussi à forcer les gardes à l'accepter le 20 mars. Maintenant, depuis que son arrestation a été approuvée, Mme Liu est confrontée à des poursuites judiciaires.

Avant la dernière série de harcèlement qui a commencé en 2019, dix agents sont entrés par effraction chez Mme Liu le 31 mars 2016. Ils l'ont menottée en entrant, puis ont saccagé son domicile. Ses deux ordinateurs, plusieurs imprimantes, des fournitures de bureau et 4000 yuans en espèces ont été confisqués. Ce n’est que quand sa belle-mère alitée est sortie de sa chambre en rampant et qu'elle s’est jointe à la manifestation désespérée du mari handicapé de Mme Liu que la police est finalement partie sans arrêter Mme Liu.

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Traduit de l’anglais