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[Célébrer la Journée mondiale du Falun Dafa] Le moment le plus heureux de ma vie

26 mai 2021 |   Écrit par Xi Yuan, un membre de la marine chinoise

(Minghui.org) Il y a plus de vingt-deux ans, j'ai eu la chance de voir Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa, en personne et ce fut le moment le plus heureux de ma vie.

Le 30 décembre 1998 était une journée venteuse avec un ciel dégagé. Comme d’habitude, de 5 heures à 7 heures, je faisais les cinq exercices de Falun Dafa avec d'autres pratiquants dans le gymnase de l'académie militaire où j'enseignais. Après cela, c’est dans un autre bâtiment que nous avons lu ensemble les enseignements du Falun Dafa. Peu avant 8 heures du matin, tout à coup ma mère est arrivée (à l’époque, je n'avais pas de téléphone portable) et m'a dit de rappeler immédiatement un compagnon de cultivation. J'ai composé le numéro et une voix enthousiaste à l'autre bout du fil m'a dit : « Le Maître est là ! Viens vite chez moi ! »

« Ah ! Le Maître est là ! » J'ai filé à toute allure du cinquième étage au premier et j'ai couru jusqu'à la porte. L'école est située à la périphérie de la ville, au pied de la montagne du Sud, et c'est un campus fermé. Les véhicules à moteur sont strictement interdits près de l'entrée, mais, lorsque j'ai atteint le portail, un taxi déposait un passager. C'était comme si le taxi m'attendait. J'ai pris le taxi et je suis arrivé à la maison du compagnon de cultivation dans un délai assez bref.

Dès mon arrivée, je suis monté directement à l'étage. Dans le salon du deuxième étage, j'ai vu notre Maître compatissant assis sur le canapé. Le balcon et d’autres pièces étaient occupés par environ 70 à 80 pratiquants de notre région qui écoutaient les enseignements du Maître. J'ai salué le Maître et je me suis assis à la place qui m'était réservée, avec seulement une table basse entre nous.

Je ne pouvais pas m'empêcher de fixer le Maître. J'étais si enthousiaste que je me souviens à peine de ce qu'il a dit. J'ai vu que de nombreux compagnons de cultivation étaient en larmes.

Ce qui m’a le plus impressionné a été lorsque le Maître a pointé son index gauche vers le haut et a posé sa paume droite sur le dessus du doigt pour nous expliquer ce qu’est le « ciel » ainsi que les autres dimensions. Souvent, j'avais entendu des pratiquants parler de choses miraculeuses qu'ils avaient vues dans d'autres dimensions, mais je ne voyais rien et ne comprenais pas ce dont ils parlaient. Mais au moment où le Maître a levé son index, j'ai ressenti l'existence d'une autre dimension, l'immensité du cosmos, la profondeur de l'univers et la profondeur du Falun Dafa. Il s’est opéré un changement fondamental dans ma vision du monde, de la vie et des valeurs.

Le Maître a demandé si quelqu'un avait des questions. Avant la réunion, j'avais de nombreuses questions dont je discutais souvent avec les compagnons de cultivation. Mais à ce moment-là, mon cerveau est devenu vide et je n'arrivais pas à en trouver, ne serait-ce qu’une seule. Je cherchais tellement quelle question je pourrais poser que j'ai manqué les premières questions des autres pratiquants.

Puis, pendant un moment, la pièce est devenue silencieuse, et tout le monde m'a regardé. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai balbutié une question. Je ne me souviens pas de mes paroles exactes, mais l'idée générale était que, en tant que pratiquant, je citais souvent le contenu de Dafa lorsque je donnais des cours ou lors de l'appel nominal, mais que je ne pouvais pas dire que c’était une citation du Maître. Je me demandais si ce que je faisais était correct.

Le Maître a alors montré l'arrière (dans la direction de mon école militaire) et a dit qu'il était toujours bon de guider et d'éduquer les gens de manière positive et bonne.

Le Maître a parlé de 7 heures à 14 heures sans faire de pause ni boire une gorgée d'eau. Et j'ai entendu dire que dans l’après-midi il se rendait dans une autre ville. Au moment du départ du Maître, nous l'avons tous suivi, réticents à le voir partir. Nous voulions le suivre pour le voir partir. L'assistant du site de pratique local a demandé à des soldats en uniforme d'accompagner le Maître. J'ai compté rapidement et j'ai vu qu'il y avait environ une vingtaine de militaires, englobant ceux de l'armée, de la marine et de l'armée de l'air, dont la moitié étaient en uniforme.

J'ai appris que le Maître allait monter dans un van et j'ai réfléchi à la façon dont je pourrais trouver un siège près de lui. Je l'ai cherché et j'ai vu un groupe de personnes qui discutaient à l'arrière du minibus. J'ai pensé que le Maître devait être parmi eux alors, tout en m’asseyant au deuxième rang, j’ai continué de les observer. Le dernier pratiquant à monter dans le van était un capitaine de la marine en uniforme. Mais le véhicule était presque plein, alors je me suis déplacé sur la gauche pour lui faire de la place. Le pratiquant à l'avant m'a fait signe de ne pas coincer le Maître. Ce n'est qu'alors que j'ai réalisé que j'étais assis juste à côté de lui !

Le Maître s'est déplacé plus près de la vitre et a dit : « C'est bon, asseyez-vous. » À ce moment-là, j'ai compris pourquoi tout le monde s’était assis à une certaine distance. Ils avaient voulu laisser plus d'espace au Maître pour qu'il puisse se reposer, mais je n'avais pensé qu'à moi. J'ai vu l'écart de caractère entre moi et les autres pratiquants.

C'était étrange, j'avais souvent rêvé de voir le Maître, mais lorsque j'étais assis juste à côté de lui, je n'osais pas le regarder. Toutes sortes d'attachements et de karma de pensées remplissaient mon esprit. Je pensais : « J'ai tant d'attachements, maintenant ils sont tous dévoilés au Maître. » Et je m'inquiétais de quelques trous dans la plaque de grade de mon uniforme, ce qui aurait pu donner l’impression que j'étais négligé. Je ne voulais pas que le Maître le voie.

Tout au long du voyage, le Maître était toujours souriant et parlait avec compassion aux autres compagnons de cultivation. Pendant tout le voyage, ma nervosité était tellement forte que je ne me souviens pas d'un seul mot de ce qu'ils ont dit. J'essayais de trouver comment saluer le Maître lorsque nous descendrions du van. Vingt minutes plus tard, nous étions arrivés à destination. Le Maître est sorti du minibus et a serré la main de chacun d'entre nous pour nous dire au revoir.

Je suivais le Maître de près, car j’avais peur qu’il rate mon tour. Chaque fois qu'il serrait la main d'un pratiquant, je me plaçais derrière ce pratiquant et j'attendais. Mais avant que ce soit mon tour, le Maître se retournait. Alors je me déplaçais vers une autre file. Comme si le Maître savait ce que je pensais, il a changé de direction quatre fois et a serré la main de tous les autres pratiquants, sauf moi. Lorsqu'il a été sur le point de monter dans une voiture pour aller dans l'autre ville, je n'ai pas pu m'empêcher de crier « Maître ! »

Le Maître s'est retourné et a dit : « Il en reste encore un. » Je me suis avancé et j'ai tenu la main du Maître avec fermeté. Une chaleur a surgi dans mon cœur et j'ai vraiment senti que c'était le moment le plus heureux, le plus inoubliable et le plus précieux de ma vie. Le Maître m'a tapoté la main et m'a dit : « Chérissez-le ! » (J'étais si heureux et aussi si nerveux que je ne suis pas certain que ce sont ses mots exacts, mais quand plus tard je me suis rappelé ce moment, j'ai eu l’impression que c'était ce que le Maître m'avait dit.)

Lorsque le Maître est monté dans la voiture, nous nous sommes tous alignés en formation et avons salué jusqu'à ce que la voiture soit hors de vue. À ce moment-là, l’émotion m’a submergé. Du plus profond de mon cœur et avec la voix la plus forte que je n'ai jamais utilisée, j’ai crié : « Maître, ne me laissez pas derrière ! Je veux rentrer à la maison avec vous ! »

Vingt-deux ans ont passé, et les scènes de ce jour-là restent toujours aussi vivantes dans mon esprit. En tant que pratiquant de Falun Dafa, au cours de ces vingt-six années, j'ai toujours ressenti les encouragements du Maître. Afin de suivre le Maître et de retourner à ma maison originelle, je dois suivre résolument les exigences du Maître et de Dafa, bien faire les trois choses, et m’assimiler en toute circonstance et à tout moment à Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il n'y a pas de raccourcis dans la cultivation.

Merci, Maître compatissant ! Merci, compagnons de cultivation !

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Traduit de l'anglais