(Minghui.org) La pension de retraite Mme Zhang Wenzhu a soudain été suspendue en septembre 2020, environ quatre ans après avoir fini de purger sa peine pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999. Elle a été avertie par la suite qu'elle devrait faire une nouvelle demande de retraite, ses années de service dans une usine locale étant effacées.
Mme Zhang, 56 ans, de la ville de Xuancheng, dans la province de l'Anhui, souffrait auparavant de nombreuses affections. Sa santé s'est rapidement améliorée et elle a pu effectuer les tâches ménagères sans problème après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong.
Parce qu'elle a refusé d'abandonner sa croyance, Mme Zhang a été arrêtée le 28 mai 2013 et condamnée à trois ans de prison. Elle a été torturée en prison et s'est retrouvée blessée et en mauvaise santé. Elle a été libérée en mai 2016.
Mme Zhang a travaillé dans une usine de textile jusqu'en 1993, date à laquelle elle est devenue femme au foyer à plein temps. Sa famille a commencé à verser des cotisations à son assurance retraite en 1998. Lorsqu'elle a atteint 50 ans (l'âge légal de la retraite en Chine) en 2014 alors qu'elle était encore en prison, sa famille a cessé de cotiser et a demandé à bénéficier de ses prestations de retraite. À ce moment-là, leurs cotisations s'élevaient à près de 110 000 yuans.
En 2015, elle a commencé à percevoir sa pension. Lorsque le bureau local de sécurité sociale a suspendu sa pension en septembre 2020, elle avait reçu des paiements pendant plus de six ans, pour un total de 105 000 yuans.
Sa famille s'est rendue au Bureau de la sécurité sociale, où on lui a dit que, selon un nouvel avis, les personnes purgeant une peine ne sont pas autorisées à demander une retraite ou à recevoir une pension pendant leur incarcération.
D'après ce nouvel avis, les cotisations que sa famille a versées pour elle entre 2013 et 2014 après son arrestation, soit environ 11 000 yuans, ne pouvaient pas être comptabilisées et seraient restituées. Mais le bureau n'a restitué que 40 % des 11 000 yuans et a crédité les 60 % restants sur un compte public. En outre, il a été ordonné à Mme Zhang de restituer les 105 000 yuans qu'elle avait perçus au cours des six dernières années et de présenter une nouvelle demande de retraite en annulant ses années de service à l'usine textile. Le Bureau de sécurité sociale a refusé de donner une raison pour laquelle son travail à l'usine ne serait plus pris en compte dans le calcul de ses nouvelles prestations de retraite.
Comme les cotisations versées par sa famille en son nom entre 2013 et 2014 n'ont pas été prises en compte, il lui restait un écart de huit mois pour atteindre le minimum de 15 années de cotisation requis pour avoir droit aux prestations de retraite. Mme Zhang a donc payé 6400 yuans et a refait sa demande de retraite en mars 2021.
Mme Zhang a également accepté de rembourser les 105 000 yuans qui lui avaient été versés pendant quatre années. Le Bureau de sécurité sociale a accepté à son tour de lui verser de nouveaux paiements à partir d'avril 2021. Comme son service à l'usine textile avant 1993 a été effacé sans raison, elle ne reçoit plus que 1040 yuans par mois, soit la moitié de ce qu'elle recevait auparavant.
Lorsque sa famille a essayé de discuter avec le Bureau de la sécurité sociale pour avoir suspendu arbitrairement sa pension sans aucune base légale, un membre du personnel a dit : « Il est inutile d'en parler avec nous. Il s'agit d'une politique nationale et vous n'êtes pas les seuls à en être affectés. »
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Traduit de l'anglais