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Un ingénieur meurt d'épuisement physique et mental après douze ans d'emprisonnement

4 juin 2021 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Un ingénieur de la ville de Qiqihar, province du Heilongjiang, est décédé le 20 mai 2021, un an après avoir été libéré après avoir purgé une deuxième peine de prison pour sa pratique du Falun Gong, un système d'amélioration de l'esprit et du corps que le régime communiste chinois persécute depuis vingt-deux ans.

En raison des tortures incessantes dans les prisons, M. Li Shunjiang a souffert d'un épanchement pleural sévère avec une accumulation excessive de liquide dans ses poumons et sa cavité thoracique. Il pouvait à peine respirer. Au lieu de se remettre, sa santé a continué à décliner, car il a dû prendre soin de sa femme souffrant de troubles mentaux et de sa belle-mère paralysée, toutes deux victimes de la persécution. En plus du harcèlement constant de la police, il a finalement succombé à la détresse mentale et physique. Il était au début de la cinquantaine.

Comme sa mort était très soudaine, ses parents et ses sœurs ne l'ont pas vu avant sa mort.

En plus de sa deuxième peine de prison de trois ans, M. Li avait auparavant purgé neuf ans de prison pour sa croyance. Parce qu'il a refusé de renoncer au Falun Gong, il a souffert une variété de tortures, y compris être suspendu par les menottes pendant une longue période, être assis sur une chaise de fer pendant une longue période, passage à tabac, battu avec des matraques en métal, isolement et gavage.

Dernière arrestation et mort

La police a arrêté M. Li et une dizaine d'autres pratiquants en mars 2017. Il était en mauvais état après avoir été battu par la police. Le centre de détention local ayant refusé de l'admettre, la police a fabriqué un examen hospitalier et a forcé le centre de détention à l'accepter.

Lorsque l’avocat de M. Li lui a rendu visite au centre de détention le 7 avril 2017, il était menotté et entravé, et pouvait à peine marcher jusqu’à la salle des visites.

Illustration de la torture : Menotté et entravé

M. Li a ensuite été condamné à trois ans. Après avoir été emmené à la prison de Fengtun en novembre 2018, il a été contraint d'effectuer un travail intensif sans compensation. Lorsqu'il a protesté contre les mauvais traitements, il a été menotté dans une position tordue qui a causé une douleur atroce. Il n’était pas non plus autorisé à utiliser les toilettes. À la suite de la torture, il a contracté un épanchement pleural et a été hospitalisé.

Lorsque la famille de M. Li lui a rendu visite en septembre 2019, il était en sous-poids et trop faible pour marcher. Un garde l'a emmené et a déclaré qu'il venait de se faire retirer du liquide de ses poumons et de sa cavité thoracique à l'hôpital de la prison.

Les tortures et les traitements inhumains ont eu de lourdes conséquences sur sa santé. Son poids est passé de 77 kg à moins de 40 kg (il mesurait 178 cm). Il ne pouvait pas marcher seul, n’avait pas d’appétit et souffrait d’essoufflement. La peau de ses pieds a été écorchée par le port de chaînes 24 heures sur 24. Pendant la journée, ses mains étaient menottées à une porte et il n’était pas autorisé à utiliser les toilettes. La nuit, il était allongé à terre, les mains menottées au cadre du lit et privé de sommeil.

Au moment de sa libération en mars 2020, il était émacié au-delà de toute reconnaissance et toussait constamment. Mais, malgré sa propre condition physique, il a dû prendre soin de sa femme, Mme Chen Li et sa mère, qui étaient toutes deux dans une situation désastreuse après avoir été persécutées pour leur croyance commune.

Après avoir purgé trois ans dans la prison pour femmes de Harbin, Mme Chen est tombée malade mentalement et a souvent essayé d'allumer un feu. Sa mère a été condamnée à plus de quatre ans et est devenue paralysée et alitée après avoir été libérée de la prison.

L’état de Mme Chen a empêché M. Li de bien dormir la nuit, ce qui a eu un impact encore plus lourd sur sa propre santé. Pour aggraver les choses, la police locale l'a trouvé à plusieurs reprises et lui a demandé de déménager. Ils ont une fois frappé à sa porte pendant plus d'une heure en avril 2021. Étant épuisé physiquement, mentalement et financièrement, M. Li est décédé en mai 2021.

Torturé jusqu'à la mort au cours de la précédente peine de neuf ans de prison

M. Li a été arrêté pour la première fois pour sa pratique du Falun Gong en février 2001. Au poste de police de Tienan, il a été étroitement menotté et battu. Son visage, ses mains et ses jambes étaient enflés et déformés en conséquence. Il a été condamné à neuf ans et emmené à la prison de Tailai en décembre 2002, après avoir passé un an et dix mois dans le centre de détention de Qiqihar.

Dans la prison, il a été battu jusqu'à ce que sa chair soit écrasée et qu'il soit couvert de sang. À un moment donné, il a été menotté, battu et gavé dans une cellule d'isolement pendant sept jours. En hiver, on lui donnait peu de nourriture et d'eau. Les gardiens ont également enlevé sa veste d'hiver et l'ont exposé à la température glaciale. Une fois, il a été déshabillé et les gardes l'ont arrosé d'eau froide. Les gardiens l'ont également gavé avec de l'eau salée jusqu'à ce qu'il devienne incontinent.

Au moment de sa libération en 2010, il avait été licencié de son emploi d'ingénieur. Il a fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

Voir aussi :

Un ingénieur de nouveau arrêté après neuf ans d'emprisonnement et de torture

Un avocat empêché de rencontrer son client emprisonné qui se remet encore d'un épanchement pleural causé par la violence

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Traduit de l’anglais