(Minghui.org) Quand j'ai lu l'histoire d'un pratiquant persécuté à mort il y a quelques jours, j'ai pensé que la police perverse ne devrait pas vivre dans le monde, alors pourquoi le Maître n'a-t-il pas puni ce genre de personnes ? Quand cette pensée est apparue, j'ai essayé de m'en débarrasser immédiatement : cette pensée haineuse ne vient pas de moi – douter du Maître ne vient pas du vrai moi.
Se débarrasser des conceptions humaines
J'ai eu une pensée similaire il y a une dizaine d’années. À l'époque, mon père avait été torturé dans un camp de travaux forcés. Il avait ensuite été renvoyé chez lui parce qu'il était très malade. Le voyant dans la douleur et en train de mourir, j'ai eu une pensée – pourquoi le Maître ne le sauve-t-il pas ? Il est également le disciple du Maître. J'ai également réalisé que cette pensée était erronée. Mais à l'époque, je n'avais pas une bonne compréhension du Fa, donc je n'ai pas réalisé que cette pensée contenait une plainte envers le Maître et je n'ai pas essayé de trouver la racine de cette pensée.
Maintenant, j'en cherche la racine. Quel genre de conceptions humaines me donne une telle pensée ? J'avais dit à ma mère : « Cultive diligemment. Il n'y a rien que nous ne puissions abandonner. Rien au monde n'est plus juste que ce que le Fa du Maître nous a enseigné. Les gens peuvent jouer des tours, mais pas quand il s'agit de Dafa. Il faut solidement cultiver son cœur pour s'élever. »
En me rappelant cela, j'ai réalisé que j'avais la conception humaine d'être équitable. J’évaluais les choses par rapport à cette conception, au lieu de mesurer avec le Fa. Depuis toute petite, je détestais la perversité. Je pensais que j'avais été un général dans ma vie antérieure. J'ai découvert que j'avais de la haine et que je ne pouvais pas tolérer l'injustice. Mais c'est une conception humaine.
Le Maître nous a dit :
« Le péché est celui du commun des hommes. Le Bouddha ne punit pas l’homme, parce que l’homme est dans l’ignorance et qu’il s'est déjà fait du mal à lui-même, en plus, il a engendré un karma considérablement grand pour lui-même et un grand désastre l’attend bientôt, faudrait-il encore le punir ? En fait, tout homme sans exception recevra plus tard à un moment certain la juste rétribution de ses mauvaises actions, seulement l’homme ne peut en prendre conscience ou ne le croit pas, quand il lui arrive une mésaventure, il la croit fortuite. » (« Pour qui cultiver », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Je me suis demandé : pour qui est-ce que je cultive ? Était-ce pour éliminer les conceptions humaines ? Non, je cultive pour mon vrai moi. Pourquoi est-ce que j'existe dans le monde ? Je suis ici pour valider Dafa, aider le Maître à rectifier le Fa et sauver les êtres. En pensant à cela, j'ai senti que tout dans le monde séculier était loin de moi. À part les trois choses et aider le Maître à sauver les gens, rien au monde n'est important pour moi.
Le Maître a dit :
« Il y a des gens, peu importe comment vous leur parlez, ils ne vous croient simplement pas et trouvent les choses des gens ordinaires bien plus réelles. Ils s’obstinent dans leurs conceptions figées, ils ne les lâchent pas et c’est cela qui les rend incrédules. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
C'est la conception humaine de rechercher l'équité qui me rend incapable de croire dans le Maître et de m'assimiler au Fa.
En fait, le Maître a utilisé une compagne de cultivation pour me donner une indication l'été dernier. Ma belle-sœur est aussi une pratiquante, mais je l'ai toujours méprisée. Je savais que c'était mal et j'ai essayé de me corriger. Mais à cause des conceptions, j'ai échoué. J’ai de la peine à communiquer avec elle et j'essaye d'éviter les compagnons de cultivation qui passent souvent du temps avec elle. J'avais peur de lui faire du mal et j'essayais d'éviter de lui parler. Il n'y avait aucune compassion envers elle dans mon cœur.
Elle et moi avons grandi dans un environnement très différent. J'ai été éduquée dans les valeurs traditionnelles et mon grand-père était très dur avec nous. J'ai donc développé de fortes conceptions humaines, que j’utilisais pour tout mesurer dans le monde. Mais elle n'a pas ces pensées traditionnelles, alors nous ne nous entendions pas. Je pensais souvent que sa façon de faire les choses était mauvaise et je me demandais pourquoi elle ne voyait pas à quel point c'était mal. Je la traitais avec mes conceptions et j’avais de nombreuses plaintes envers elle. J'étais curieuse de savoir si les compagnons de cultivation proches d'elle avaient les mêmes valeurs que les siennes.
L'été dernier, j'ai eu une occasion de poser cette question à une compagne de cultivation. La pratiquante a dit que son environnement d'enfance avait façonné sa personnalité. « Je travaille avec elle non pas parce que je pense qu'elle a raison, mais parce qu'elle peut me signaler mes problèmes. Je veux vraiment cultiver, donc je suis capable de tolérer ses défauts. Pourquoi ne te cultives-tu pas ? Un plus un équivaut à deux dans ton esprit, mais pas deux dans le sien. » Les paroles de cette pratiquante m'ont réveillée.
Je me suis souvenue de l'enseignement du Maître :
« Des élèves m’ont demandé « un + un = deux » est-ce encore la vérité au ciel. Au ciel on n’a pas la logique des pensées humaines, arrivé à la fin son contenu est changé, ce ne sera plus le même. » (« Enseignement du Fa et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement du Fa dans les conférences III)
Pendant tant d'années, j'ai mesuré les choses d’après mes conceptions humaines et je ne me suis jamais corrigée avec le Fa. Comment dois-je cultiver ? Les conceptions humaines ne peuvent s'appliquer qu'aux gens ordinaires. En tant que disciple de Dafa, je devrais mesurer mon discours, mon comportement et mes pensées par rapport au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, au lieu de mesurer les autres par rapport à mes conceptions humaines. C'est la clé d'une grande avancée.
En réalisant cela, j'ai senti que mon cœur s'était élargi. Les paroles des autres ne peuvent pas m'émouvoir. J'ai senti que le lourd fardeau qui bloquait ma cultivation avait disparu. J'ai également changé d'attitude envers ma belle-sœur.
Le Maître a dit :
« Si vous ne voulez pas changer l’état humain, ni vous sublimer sur le plan rationnel pour connaître réellement Dafa, vous perdrez l’occasion. Si vous ne changez pas le principe humain qui a été formé dans le for intérieur des gens ordinaires depuis des millénaires, vous ne pourrez vous défaire de la carapace à la surface de l’être humain, ni donc parvenir à la plénitude parfaite. Il ne faut pas que ce soit toujours moi qui vous élimine le karma, tandis que vous ne vous élevez pas réellement dans le Fa, ni ne sortez de la connaissance humaine et de la conception humaine. Votre façon de réfléchir, de connaître et d’être reconnaissant envers moi et Dafa est l'expression de la pensée des gens ordinaires. Mais je vous apprends justement à sortir des gens ordinaires ! À connaître réellement et rationnellement Dafa. » (« Les mots avertisseurs », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Abandonner le qing
J'avais un fort qing envers ma mère, qui est aussi une pratiquante. Il y a quelque temps, elle a eu un karma de maladie. Je l'ai aidée à émettre la pensée droite. Mon cœur a été touché par sa situation. Quand je me suis regardée calmement, j'ai trouvé un fort qing. J'avais peur qu'elle ait des lacunes dans sa cultivation et qu'elle puisse même perdre la vie. J'avais peur d'être seule au monde (mon père est décédé à cause de la persécution il y a dix ans). Je savais que ma peur venait du qing. Je me suis demandé comment me débarrasser du qing.
Je me suis souvenue de mon parcours de cultivation. Chaque pas que j'ai fait était avec l'aide et les conseils du Maître. Sans la protection du Maître, je ne pourrais faire aucun progrès. De même, ma mère, une disciple de Dafa du Maître, est également protégée par le Maître. Ma peur et mon inquiétude étaient des pensées humaines. Est-ce que je crois vraiment dans le Maître ? Mes pensées humaines étaient trop étroites.
Après m'être débarrassée de cette conception, j'ai réalisé que le Maître a tout arrangé pour nous et que ses arrangements sont les meilleurs. Je ne crois que dans le Maître et dans le Fa. Quand cette pensée a émergé, mon cœur a été libéré du qing. J'ai compris qu'on ne peut sortir du monde séculier humain que si on change les conceptions humaines et qu’on se débarrasse du faux soi qui est fait de conceptions humaines.
Cultiver avec le cœur que j'avais autrefois
Il y a quelques années, j'ai fait un rêve. Je grimpais sur une échelle qui montait au Ciel. Il n'y avait pas de rails. Je me sentais épuisée et je voulais faire une pause. J'ai demandé où était la fin. J'ai regardé en bas et j'ai été choquée – le chemin derrière moi était couvert de nuages, je ne pouvais rien voir d'autre que le court segment de cette échelle que je venais de gravir. C'était exactement comme ce que le Maître a dit dans le poème :
« Si vaste est le Ciel
Si large est la Terre
Ne voyant pas par quel chemin on est venu »
(« Retourner au ciel », Hong Yin V)
J'ai réalisé que dans la cultivation, il n'y a aucun moyen de revenir en arrière. J'ai levé les yeux et j'ai vu un pratiquant grimper rapidement. Il était plus jeune que moi. J'ai été encouragée et j'ai repris l'escalade. Avec cette pensée, j'étais pleine d’énergie. La peur avait disparu. J'ai grimpé rapidement et j'ai rapidement atteint le sommet. À ce moment-là, j'ai réalisé que j'étais épuisée et que j'avais eu peur parce que je ne pouvais pas voir la fin, alors que le voyage était presque terminé.
Il y a deux ans, mon état de cultivation n'était pas bon. J'étais frustrée et je n’arrivais pas à faire de progrès. Même si je continuais à faire les trois choses, je ne cultivais pas avec le cœur que j'avais autrefois. Parfois je me sentais ennuyée par la vie quotidienne, mais je ne pouvais pas obtenir l'état divin. Parfois je me sentais seule, mais je ne savais pas comment faire une percée.
Une fois, j'ai lu :
« Une fois, j’ai relié mon esprit à quatre ou cinq grands Éveillés, des grands Taos d’un niveau extrêmement élevé. Par extrêmement élevé je veux dire qu’ils étaient à une hauteur impensable pour les gens ordinaires. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)
Cet enseignement m'a fait me demander quel genre de principe le Maître nous indiquait. Le Maître a dit :
« L'école de Bouddha exige le vide, et l'école du Tao enseigne le néant. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai réalisé que le Maître nous disait qu'en atteignant le niveau élevé, l'état d'un pratiquant est vide. Il n'y a pas de qing humain ni de pensées humaines. Il ne recherchera pas les joies de la société des gens ordinaires. Une personne ordinaire aurait peur d'être seule en raison du qing.
Le Maître a dit :
« Le savez-vous ? Seulement pour cette question de xiulian, combien elle est compliquée aux niveaux inférieurs dans l’univers, mais aux niveaux élevés c’est simple, il n’y a plus la notion de xiulian, il y a seulement la notion d’éliminer le karma ; si on se trouve aux niveaux encore plus élevés on dit que tous les problèmes ont pour but de préparer un chemin vers les cieux ; aux niveaux encore plus élevés, que ce soit l’élimination du karma, que ce soit endurer des difficultés, que ce soit le xiulian, il n’y a plus toutes ces notions, c’est tout simplement un choix ! Aux niveaux élevés dans l’univers le principe est ainsi, si on voit que quelqu’un est apte, alors on le choisit, voilà le principe. » (Enseignement de la Loi au moment de la Fête de la lanterne de l’an 2003)
En tant que disciple de Dafa, j'ai été choisie par le Maître. Le Maître m'a choisie, donc je dois avoir la capacité d'atteindre la plénitude parfaite. Je suis venue dans le monde pour aider le Maître à sauver les gens, ce qui est le seul but de ma vie. C'est la raison d’émettre la pensée droite et de faire les exercices. Le Maître a dit que les êtres de l'ancien univers sont égoïstes, mais nous devons assimiler le Fa et entrer dans le nouvel univers. Si j'atteins le véritable état altruiste et que je donne toujours la priorité aux autres, je pourrai entrer dans le nouvel univers, et les principes de l'ancien univers ne pourront plus me contraindre. Je dois me débarrasser du faux moi fait de conceptions humaines et laisser mon vrai moi me gouverner.
Après avoir changé mes pensées, j'ai atteint un état dans lequel mon esprit est toujours vide et sans pensées. Je peux facilement me calmer et étudier le Fa. Je suis à nouveau capable de cultiver comme au début. Je ressens le bonheur dans la cultivation et je n'ai plus le sentiment d'être seule. Je ne recherche plus l'excitation dans la vie quotidienne.
En regardant à l'intérieur, je me suis demandé pourquoi j'étais déprimée. J'avais abandonné beaucoup d'attachements au cours de la cultivation. Mais comme je ne me débarrassais pas des conceptions humaines, je ne pouvais pas vraiment ressentir la beauté d'être une pratiquante. C'est pourquoi je restais coincée dans la cultivation et me sentais misérable.
Maintenant, je me rends compte qu'en tant que disciple de Dafa, si nous voulons sortir du monde humain, nous devons nous débarrasser des conceptions humaines et cultiver la bouddhéité. Nous devons laisser notre vrai moi nous gouverner. Ce n'est qu'alors que nous pouvons avoir une solide croyance dans le Maître et Dafa, et nous assimiler au Fa.
Ce qui précède sont mes compréhensions actuelles. Veuillez le signaler si quoi que ce soit n'est pas conforme au Fa.
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Traduit de l'anglais