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[Fahui international en ligne] Abandonner l'ego et me rappeler pourquoi je pratique le Falun Dafa

3 juillet 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa à New York

(Minghui.org) Bonjour vénérable Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa aux États-Unis en 2008 et j'ai connu de nombreux hauts et bas dans ma cultivation. J'aimerais partager certaines de mes expériences avec vous.

La crise financière a balayé les États-Unis juste au moment où je terminais mon doctorat en 2008. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi. Je n'ai pas pu trouver de travail non plus. Ce fut un coup dur, car tout avait toujours été facile pour moi. J'ai également eu des problèmes de santé après mon accouchement. Je suis devenue insomniaque. Je me sentais épuisée et irritable et j'avais souvent mal au ventre. J'étais déprimée et je me mettais facilement en colère. Je n'étais pas en bonne forme.

Ma mère m'a fait remarquer que seul Dafa pouvait m'aider, alors j'ai commencé à lire le Zhuan Falun. J'ai compris le véritable but de la vie et pourquoi les êtres humains souffrent. Peu à peu, mes pensées sont devenues paisibles et ma santé s'est améliorée. Étonnamment, je pouvais m'endormir immédiatement après avoir terminé ma méditation. La neurasthénie qui m'affectait a disparu. Mes maux d'estomac et ma pression oculaire sont partis.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai recouvré santé et énergie. En un an, j'ai obtenu une deuxième maîtrise et j'ai rapidement trouvé un emploi. Avec le recul, je me suis rendu compte que sans le Falun Dafa, j'aurais continué à lutter contre une mauvaise santé et un manque de confiance en moi.

Abandonner une ambition grandissante

Je n'ai lâché cet attachement qu'après avoir cultivé pendant de nombreuses années. Les personnes ayant un diplôme universitaire élevé savent qu'elles sont capables et sont donc généralement sûres d'elles-mêmes. Elles regardent les autres de haut et se concentrent sur leur réussite. Mon attachement à l'ambition était assez fort.

J'avais le sentiment d'être plus capable que les autres et je voulais que tout le monde le sache. Mes capacités m'ont valu des promotions et un salaire élevé. Cela a eu pour effet de développer mon ambition. Les forces anciennes ont profité de ma faille. Ma charge de travail et mes responsabilités au travail ont augmenté. Je devais même travailler les week-ends. Je passais de moins en moins de temps à étudier le Fa ou à faire les exercices. Je me sentais épuisée après le travail. Je m'endormais lorsque je méditais, émettais la pensée droite ou lisais le Fa. Mes maux d'estomac et ma neurasthénie ont réapparu. Je sentais que j'étais à la limite de ma tolérance et que je ne cultivais plus.

Un jour, je me suis tenue devant la photo de Maître Li (le fondateur de Dafa) et je lui ai demandé de me trouver un travail plus facile. Je ne me souciais pas de savoir combien j'allais être payée. Je ne souhaitais plus être ambitieuse et je n'allais pas rechercher le « succès ». Je voulais juste un emploi qui me permette de mieux concilier ma famille et mon travail. Je voulais utiliser tout mon temps libre pour faire les trois choses.

Le Maître a dû voir mon désir sincère d'éliminer mon attachement. Un autre département de mon entreprise a rapidement eu une ouverture de poste. Le travail était beaucoup plus facile, mais le salaire était encore bon. Il y avait beaucoup de candidats pour ce poste. Le patron m'a choisie et a négocié avec mon autre patron. J'ai été mutée avec succès au nouveau poste. Mes collègues étaient surpris, mais je savais dans mon cœur que le Maître avait arrangé ce travail pour moi.

Comme je n'étais pas très occupée au travail, j'avais beaucoup de temps pour faire les trois choses. Je me sentais très heureuse et j'avais l'impression de m'assimiler au Fa chaque jour. Le Maître exige que les pratiquants soient de bonnes personnes où qu'ils soient. Je n'avais plus d'ambition dans mon travail.

Je suis devenue de plus en plus paisible après avoir changé mes conceptions. Ma vantardise, ma compétitivité et mon arrogance ont disparu. Mes collègues, les membres de ma famille, mes amis et les pratiquants locaux avaient l'habitude de dire que j'étais agressive et que je voulais toujours avoir le dessus sur tout. J'ai changé et je suis devenue de bonne humeur et gentille. Même l'expression de mon visage et ma voix sont devenues douces. Je savais que si le Falun Dafa ne m'avait pas rectifiée, j'aurais glissé de plus en plus profondément dans une mer de désirs et ma santé aurait empiré. Le Maître m'a tout donné. Merci Maître de m'avoir remodelée !

Participer aux projets de validation de Dafa et éliminer l'ego

Le Maître m'a donné non seulement une bonne santé et la paix de l'esprit, mais aussi des occasions d'aider à la rectification de Fa et au salut des êtres. Guidée par le Fa, je suis lentement capable d'abandonner mes attachements. Mon attachement le plus tenace était celui à l'ego. Lorsque je pensais m'en être débarrassé, il se manifestait soudain à un niveau plus profond. 

Le premier projet auquel j'ai participé consistait à promouvoir Shen Yun et à vendre des billets dans les centres commerciaux. Le premier prospectus que j'ai distribué a été refusé. En fait, la personne l'a refusé poliment, mais je me suis sentie si humiliée que j'en ai presque pleuré. Je ne me sentais pas capable de le faire. Je voulais démissionner du projet. Mais le Maître nous demande de bien faire les trois choses. J'avais énormément bénéficié de Dafa. J'ai dû mettre de côté mes attachements au « respect » et à « l'estime de soi ». C'était la première fois que j'essayais de faire face à un attachement et de l'éliminer.

J'ai récité sans arrêt le Fa du Maître et j'ai continué à nier mon ego dans mon cœur. Le Maître a dit :

« ...lorsque cela te paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essaie donc pour voir si c’est vraiment impossible. Si tu peux vraiment y arriver, tu découvriras qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon. » (« Réponses aux questions lors de l'enseignement du Fa à Jinan, Zhuan Falun Fajie – le Fa du Zhuan Falun expliqué »)

J'ai persévéré dans la promotion de Shen Yun et l'ai fait pendant douze ans. J'ai commencé par distribuer timidement un prospectus. Aujourd'hui, je peux sans effort parler aux gens de la culture traditionnelle chinoise et leur faire connaître la valeur de Shen Yun. Au début, je pleurais si les gens refusaient mon prospectus. Maintenant, je peux leur parler de Shen Yun en toute confiance.

Je me souviens encore du premier jour où j'ai vendu des billets. Un couple s'est dirigé vers moi alors que je me tenais devant le stand dans le centre commercial. Je leur ai tendu un prospectus et leur ai dit : « Shen Yun revient à New York ». La femme a secoué la tête et est passée devant moi. Son mari s'est arrêté pour regarder l'annonce de Shen Yun à la télévision. Je suis rapidement allée le voir et lui ai dit : « Ne manquez pas Shen Yun. Il fait revivre les 5000 ans de culture divine de la Chine. » Le mari a dit qu'il avait vu la publicité de Shen Yun à la télévision et qu'il la trouvait magnifique.

Je les ai invités à regarder la promo pendant que j'en expliquais davantage sur Shen Yun. La femme avait du mal à comprendre l'anglais, alors son mari traduisait pour elle. Je leur ai fait écouter les réactions du public en espagnol. Elle était très émue et s'est soudain intéressée au spectacle.

Je leur ai montré le plan de salle. Le mari voulait voir le spectacle et m'a dit quel jour serait possible pour eux. Je les ai aidés à choisir des sièges. La femme a tiré sur la chemise de son mari et a dit quelque chose en espagnol. J'ai demandé ce qui n'allait pas. Il a répondu que sa femme trouvait que c'était un peu cher. J'ai dit : « Vous comprendrez que ça vaut la peine quand vous verrez le spectacle. Le billet le moins cher ne coûte que 80 dollars. »

J'ai choisi deux sièges près du milieu et je leur ai dit que ces sièges pourraient partir rapidement. La femme a dit plusieurs phrases à son mari qui a répondu avec regret : « Nous n'achèterons pas aujourd'hui. Nous n'avons pas l'argent. Nous verrons si nous pouvons acheter la prochaine fois. » Ils étaient sur le point de partir. Je savais qu'ils étaient des personnes prédestinées. Une fois cette occasion manquée, je ne savais pas quand ils auraient une autre chance.

J'ai dit : « Si vous n'avez pas d'argent aujourd'hui, je vais vous acheter les billets avec ma carte de crédit. Je serai au théâtre. Vous pourrez me rembourser le jour où vous viendrez voir le spectacle. » Lorsque le mari a traduit mes paroles à sa femme, celle-ci était visiblement touchée et a fait un signe de tête à son mari. J'ai obtenu les billets pour eux. Lorsque j'étais sur le point de sortir ma carte de crédit, il a sorti la sienne et a dit : « Je peux les payer moi-même. »

J'ai rencontré le couple dans le théâtre pendant l'entracte. Ils avaient l'air très heureux et le mari n'arrêtait pas de dire : « Merci ! » et « Les danses sont magnifiques. » Sa femme m'a serré dans ses bras. Je savais que c'était leur joie d'avoir été sauvés. Leurs côtés conscients me remerciaient pour ma persévérance ce jour-là.

Shen Yun est maintenant bien connu et il nous est beaucoup plus facile de le promouvoir. Puis, de nouveaux défis sont apparus.

Lorsque la pandémie du virus du PCC s'est répandue aux États-Unis début 2020, plusieurs représentations de Shen Yun ont été annulées. Les centres commerciaux ont été fermés. J'ai commencé à penser à me joindre à d'autres projets. En raison du verrouillage et des restrictions, passer des appels téléphoniques à des Chinois sur la plate-forme semblait être un bon projet dans lequel je pouvais m'impliquer. Mais dans mon cœur, j'étais réticente à y participer. J'avais essayé d'y participer quelques années plus tôt et j'avais trouvé cela beaucoup plus difficile que de promouvoir Shen Yun. J'avais abandonné. En faisant la promotion de Shen Yun, je rencontrais des gens de la société traditionnelle. Beaucoup aimaient la culture traditionnelle chinoise. La plupart des Occidentaux sont polis, même lorsqu'ils vous refusent. Mais appeler les gens en Chine est une autre histoire. De nombreux Chinois, dont le cerveau a été lavé par le PCC, sont impolis et m'ont même insultée.

Cette pensée me glaçait. J'ai décidé de ne pas m'impliquer. J'attendrais le retour de Shen Yun. Mais en tant que disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa, comment pouvais-je éviter de faire des choses pour sauver les êtres ? Les forces anciennes m'ont visée et les tribulations se sont succédé les unes après les autres.

Un jour, j'ai eu de la fièvre et j'ai commencé à tousser. Je toussais si fort que j'avais mal à la poitrine et au dos. Parfois, j'avais l'impression que mes poumons étaient transpercés par de nombreuses aiguilles. J'ai réalisé que c'étaient les symptômes du virus du PCC dont j'avais entendu parler. Les membres de ma famille qui n'étaient pas pratiquants m'ont exhorté à faire un examen médical , mais j'ai insisté sur le fait que c'était une illusion.

Une nuit, je pouvais à peine respirer et je me suis réveillée. Je me suis assise, mais je n'ai pas osé m'allonger à nouveau. L'idée que je ne me réveillerais pas une fois allongée me revenait sans cesse à l'esprit. J'ai pensé à la façon dont les gens se sont remis du virus du PCC en récitant les neuf mots : « Falun Dafa est bon. » et « Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Après avoir prononcé ces mots, j'ai senti que je pouvais respirer. J'ai bien dormi pendant le reste de la nuit. Les jours suivants, j'ai étudié le Fa, pratiqué les exercices, émis la pensée droite et récité les neuf mots pour chasser toute pensée négative.

Je savais que le problème fondamental n'était pas résolu. Je savais que mon problème fondamental était que je n'arrivais pas à me détacher de l'ego. Je pensais que j'avais presque laissé tomber après avoir participé à la promotion de Shen Yun. Mais quand les grandes tribulations sont arrivées, cet attachement a été exposé à nouveau. Je ne l'avais toujours pas éliminé. J'ai décidé qu'il était temps de m'en débarrasser, mais je ne savais pas par où commencer. Il semblait y avoir un fossé insurmontable entre ma résolution et l'action.

Le Maître ne m'a pas abandonnée. Une pratiquante m'a appelée à plusieurs reprises. Lorsque j'ai appris qu'elle passait des appels téléphoniques à des Chinois sur la plate-forme, j'ai compris que le Maître avait pris les dispositions nécessaires pour moi. Je lui ai dit ce que je pensais concernant le fait de passer des appels sur la plate-forme. Elle m'a encouragée et m'a envoyé des messages me demandant de me connecter à la plate-forme pour écouter pendant qu'elle passait des appels téléphoniques.

Après l'avoir écoutée, j'ai senti que ce n'était pas aussi difficile que je le pensais. Mais je ne voulais toujours pas parler au téléphone. La pratiquante m'a incitée à acheter une carte téléphonique et à passer le premier appel. J'ai finalement franchi le fossé dans mon cœur. J'ai officiellement rejoint la plate-forme et j'ai commencé à passer des appels à des personnes du département juridique en Chine. J'ai réalisé que le problème était l'attachement à moi-même dont je ne pouvais pas me défaire. Lorsque les pratiquants ont la pensée droite, les difficultés sont insignifiantes.

J'ai passé des appels téléphoniques presque tous les jours. Je suis passée de la nervosité au calme, de la lecture de la transcription à la libération de la parole. Tout se passait bien. Mais un jour, ma peur profondément cachée a fait surface lorsque quelqu'un m'a insultée.

Je n'avais dit que quelques phrases quand la personne au bout du fil a commencé à m'insulter. J'ai senti le sang me monter à la tête et ma tête s'est mise à bourdonner. Il a juré pendant un moment et a raccroché. Je ne l'ai pas rappelé. Au cours des jours suivants, j'ai téléphoné à plusieurs personnes qui m'ont insultée. Au début, j'écoutais patiemment, mais parfois je n'en pouvais plus et je disais avec colère : « C'est vos parents qui vous ont appris à être aussi grossier ? » L'autre personne raccrochait immédiatement et ne répondait plus au téléphone.

Cette situation a duré un certain temps. Je me suis calmée et je me suis demandé pourquoi je ne pouvais pas patienter et pourquoi je ne pouvais pas surmonter cette situation. La réponse était simple. J'ai grandi avec des éloges. Lorsque j'étais insultée ou que je me sentais lésée, mon ego ne pouvait pas le supporter. L'attachement était si tenace, mais j'ai décidé de m'en défaire.

J'ai récité encore et encore le Fa du Maître :

« Le savez-vous ? Pour vous donner le salut, le Bouddha a mendié parmi les gens ordinaires, et aujourd’hui encore, j’ai ouvert une grande porte et transmis Dafa pour vous donner le salut, je ne ressens pas d'amertume pour les innombrables souffrances subies, et qu'y a-t-il encore que vous ne pouvez pas abandonner ? » (« La cultivation véritable », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Lorsque les gens me parlaient grossièrement ou m'injuriaient au téléphone, j'émettais la pensée d'éliminer « mon ego ». Petit à petit, je me suis moins fréquemment mise en colère.

Un jour, j'ai passé des appels téléphoniques à de jeunes policiers dont la plupart étaient nés après les années 1990. J'ai composé le premier numéro et j'ai dit : « J'aimerais vous dire une chose importante. J'espère que vous allez m'écouter. Veillez à ne pas participer à la persécution des pratiquants de Falun Dafa. Les pratiquants croient en “Authenticité-Bienveillance-Tolérance” et ce sont de bonnes personnes. Il est anticonstitutionnel de les persécuter. L'ancien chef du PCC, Jiang Zemin, est un criminel international. » Il a commencé à m'insulter et a raccroché. Je ne me suis pas fâchée, mais j'avais peur d'appeler les sept autres policiers de ma liste. Je ne voulais pas avoir la même réaction.

J'ai émis la pensée droite pour éliminer mon ego. J'ai finalement surmonté ma peur et j'ai composé les numéros. Les sept policiers ont répondu au téléphone. C'était la première fois que j'obtenais un taux de réponse de 100 %. J'ai parlé et ils m'ont répondu. Je leur ai raconté les faits sur le Falun Dafa, que l'incident des auto-immolations de Tiananmen était un coup monté, je leur ai parlé du procès international contre Jiang Zemin, de comment le PCC a assassiné des millions de Chinois, les désastres causés par le PCC, etc. J'ai dit que j'espérais qu'ils seraient gentils avec les pratiquants. Certains d'entre eux m'ont remerciée. D'autres ont promis qu'ils seraient prudents dans l'exercice de leurs fonctions.

Lorsque j'ai appelé un centre de détention, une personne m'a insultée. Mon cœur n'a pas été ému cette fois-ci. Je lui ai dit calmement : « Que vous m'insultiez n'est pas grave. Je veux vous dire quelque chose d'important. » Il a arrêté de m'insulter et a écouté tranquillement jusqu'à ce que je termine. Finalement, j'ai compris ce que le Maître avait dit :

« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l'injustice, avec des larmes retenues, c'est le Ren des gens ordinaires avec l'attachement à leurs craintes, n'éprouver aucune colère et aucune haine, n'avoir aucun sentiment d'injustice c'est le Ren du pratiquant. » (« Ce qu’est le Ren », Points essentiels pour avancer avec diligence)

En même temps, j'ai cherché à comprendre pourquoi tant de gens m'insultaient. Il y avait peut-être un problème avec le ton de ma voix. Des compagnons de cultivation m'ont suggéré de m'enregistrer en train de parler. En écoutant, j'ai remarqué une légère colère dans ma façon de parler. Après avoir lu tant de cas de persécution de compagnons de cultivation, j'avais développé une haine envers les persécuteurs en raison de ma sentimentalité envers les compagnons de cultivation.

J'ai lu à maintes reprises l'article du Maître, « L'objectif fondamental de clarifier la vérité ». J'ai ajusté mon état d'esprit et le ton de ma voix. Petit à petit, les gens ont été moins nombreux à m'insulter. Je suis restée calme à chaque fois. Au cours de ce processus, je me suis débarrassée d'une couche de mon ego. Un jour, je me suis rendu compte que mes symptômes de maladie avaient disparu. Mes poumons ne me faisaient plus mal et je ne toussais presque plus. C'était vraiment comme le Maître l'a dit : « En abandonnant la mentalité humaine, la perversité sera vaincue naturellement. » (« Ne soyez pas tristes », Hong Yin II)

Rectifier mon point de départ

J'ai eu la chance de rejoindre l'équipe de rédaction à la fin de l'année dernière. Je pensais que l'écriture ne serait pas un problème pour moi. Mais lorsque j'ai reçu la version éditée et révisée de mon premier article, le pratiquant qui m'avait formée avait beaucoup modifié de choses. Je n'avais pas fourni suffisamment d'informations clés et certains paragraphes étaient répétés. Certaines phrases n'étaient pas exprimées correctement. J'avais même fait des erreurs grammaticales. Bien que le pratiquant ait dit que c'était un bon article dans l'ensemble, je me suis sentie embarrassée et j'ai eu le cœur serré.

J'ai toujours pensé que les projets d'écriture différaient des autres projets de clarification de la vérité en ce sens que je n'avais pas besoin d'interagir avec les gens. Mais mes attachements à sauver la face et à la compétitivité ont été réveillés. J'ai pensé à abandonner.

Le Maître a dit :

« Lorsque cela vous paraît impossible à faire, ou si on dit que c’est difficile à faire, essayez donc pour voir si c’est vraiment impossible. » (Neuvième leçon, Zhuan Falun)

Je cultive depuis plus de dix ans, comment ai-je pu penser à abandonner lorsque j'ai rencontré ma première tribulation ? Cela a révélé à quel point ma cultivation était immature. Lorsque j'ai creusé davantage, j'ai pensé que j'avais de bonnes compétences en écriture et le pratiquant m'avait recommandé de participer à ce projet. Mais je n'étais pas si bonne. J'ai senti que le pratiquant qui m'avait recommandée et moi-même avions perdu la face. Mon premier réflexe avait été d'abandonner parce que je ne voulais pas continuer à perdre la face. C'était un attachement fort à la validation de ma personne. Mon point de départ était mauvais.

Après m'en être rendu compte, j'ai décidé de persévérer. Cette pensée droite m'a encouragée à faire des recherches et à écrire sérieusement des articles avec mon cœur. Le pratiquant m'a fait part de nombreux commentaires et a révisé mes écrits à plusieurs reprises. Il prêtait attention aux petits détails. J'ai beaucoup appris de lui sur les techniques d'écriture et l'éthique du travail. À mesure que je mettais mon cœur dans mes écrits, je sentais de plus en plus que le Maître me renforçait. Au fur et à mesure que mes compétences en écriture s'amélioraient, ma peur de perdre la face et l'attachement à me valider disparaissaient. J'ai eu une compréhension plus profonde du principe de « ... la cultivation dépend de vous-même, alors que le gong dépend du maître. » (Première leçon, Zhuan Falun)

Au fur et à mesure que mes compétences en écriture s'amélioraient, j'ai commencé à éditer et à modifier les articles d'autres pratiquants. J'écrivais un article par semaine et je révisais et corrigeais un autre article d'une pratiquante âgée. Lors d'une réunion, la pratiquante âgée a dit qu'elle avait du temps libre et a proposé d'écrire un article de plus. J'ai refusé en disant que je n'avais pas le temps et que je ne pouvais réviser qu'un seul article pour elle. Après la réunion, elle a dit qu'elle ferait ce que j'avais prévu et qu'elle coopérerait avec moi. Elle pensait que nous, jeunes pratiquants, devions travailler, nous occuper de nos familles et faire le travail de Dafa, et elle voulait donc partager davantage de travail.

En entendant cela, j'ai senti que j'avais dû faire quelque chose de mal. J'ai regardé en moi. La pratiquante avait fait cette offre avec une bonne intention. Pourquoi l'avais-je refusée ? J'ai trouvé mon attachement caché. Je pensais que la vertu que j'accumulais était différente selon que j'écrivais moi-même l'article ou que j'éditais un article pour d'autres pratiquants. Lorsque j'écrivais un article, j'étais le personnage principal et j'accumulais une plus grande vertu. Le point de départ était de me valider et j'étais attachée à accumuler plus de vertu.

J'ai décidé de demander à la pratiquante d'écrire deux articles et j'allais les réviser tous les deux. Cela a résolu le problème de mon manque de temps. Lorsque j'ai fait part de ma pensée à la pratiquante, elle était très heureuse. Maintenant, nous coopérons bien et formons un seul corps. Nous produisons deux articles de qualité chaque semaine.

J'ai compris que les pratiquants doivent écouter le Maître, considérer les choses du point de vue d'un pratiquant et que nous devons nous détacher de nous-mêmes. Nous devons établir notre point de départ correctement et bien coopérer avec les autres pratiquants. De cette façon, nous pouvons obtenir de meilleurs résultats et nous pouvons mieux valider le Fa.

Conclusion

J'ai obtenu le Fa et je cultive en dehors de la Chine. L'environnement ici est détendu. Je n'ai pas enduré le mal et la persécution auxquels les pratiquants en Chine sont confrontés. Ma difficulté est d'abandonner mes attachements et de gérer les problèmes lorsque je clarifie la vérité aux gens. Comparé aux autres pratiquants, ce que j'ai vécu dans la cultivation n'est rien. Je sais que le processus de cultivation est important : suis-je prête à faire face à mes attachements ? Ai-je le courage d'admettre mes défauts ? Est-ce que je prête attention aux choses insignifiantes ? Ai-je la détermination de me défaire de mes attachements ? Puis-je mettre en pratique les enseignements du Maître ?

Je sais que toutes sortes d'attachements seront exposés au cours de ma cultivation. Cet « ego » têtu pourrait réapparaître sous d'autres formes. Mais je ne vais pas le craindre ou le couvrir d'excuses. J'ai Dafa qui me guide et je suis une disciple du Maître.

J'ai eu la chance d'obtenir le Fa dans cette vie et de devenir une disciple du Maître. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître !

Merci Maître ! Merci compagnons de cultivation !

(Fahui international en ligne 2021)

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Traduit de l'anglais