(Minghui.org) Au commencement de la pandémie, au début de l'année 2020, j'ai ressenti l'importance de sauver les gens. J'ai collecté des adresses électroniques en Chine et leur ai envoyé des documents de clarification de la vérité. J'ai rapidement contacté toutes les adresses que j'avais, mais je n'en ai pas trouvé d'autres. J'ai décidé de passer des appels téléphoniques aux gens en Chine et de leur dire la vérité sur Dafa et la persécution. Un an plus tard, ce processus m'a permis de comprendre et de vivre certaines expériences. J'aimerais les partager avec vous.
Nous pouvons faire des percées si nous persistons
Le Maître a dit :
« Pour que quelque chose prenne pied dans ce monde, puisse tenir debout et être établi, un facteur crucial est nécessaire, à savoir qu'elle doit former un champ dans cet espace, et ce champ doit exister matériellement. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa en Europe »)
J'ai réalisé que nos expériences de clarification de la vérité sont fondamentalement les mêmes. Lorsque nous créons un site pour clarifier la vérité, nous nous heurtons toujours à toutes sortes d'interférences et de difficultés. Mais si nous persévérons, nous faisons des percées et tout se passe bien.
J'ai découvert que passer des appels téléphoniques est la même chose. Au début, il m'était difficile de parler. En fait, je parle bien. Mais lorsque j'ai passé mon premier appel téléphonique, j'ai immédiatement raccroché lorsque le destinataire m'a dit bonjour. Je ne pouvais pas parler, alors même que j'avais écrit ce que j'allais dire.
Je savais que je devais persister. Je me suis fixé un objectif : passer au moins dix appels téléphoniques par jour et me débarrasser de ma peur. Petit à petit, j'ai passé de plus en plus d'appels, de 10 à 50 par jour. Aujourd'hui, je peux passer près de 100 appels par jour. Depuis l'année dernière, j'ai convaincu environ 1000 personnes de démissionner des organisations du PCC (Parti communiste chinois).
Nous ne devrions pas avoir d'attentes
Parfois, le destinataire me raccrochait au nez alors que je n'avais dit que quelques phrases. Je me sentais frustré et je ne comprenais pas ce qui n'allait pas. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai découvert que j'avais des attentes. J'estimais que je passais tellement de temps à faire des appels que mes efforts devraient avoir de bons résultats − les gens devraient démissionner du Parti. Sinon, tout cela ne serait qu'une perte de temps. Cet esprit de recherche était une faille et causait des interférences.
Le Maître nous a dit :
« ... ce n’est pas la démission du Parti, des Pionniers ou les “trois démissions” en elles-mêmes qui sont votre objectif, souvenez-vous-en, votre objectif est de clarifier la vérité et de sauver les êtres ! » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2016 »)
J'ai suivi l'enseignement du Maître et j'ai corrigé mes pensées. Je me suis uniquement concentré sur la clarification de la vérité. J'ai cessé de comptabiliser le nombre de personnes que j'aidais à démissionner du Parti. J'ai essayé d'être compatissant envers tout le monde, même s'ils ne voulaient pas démissionner du Parti. Ainsi, je me sentais heureux chaque fois que je passais des appels téléphoniques et je ne me suis plus senti frustré.
Avoir de la considération pour les autres
Au début, je passais des appels après le dîner, parce que l'heure me convenait. Je pensais que c'était la fin de la matinée en Chine et que cela convenait peut-être aussi aux destinataires. Mais je n'arrivais généralement pas à joindre les personnes que j'appelais. Je me suis rendu compte que les gens étaient au travail à cette heure-là et qu'ils ne pouvaient pas prendre les appels.
J'ai conservé ces numéros et les ai rappelés lorsqu'il était entre 20-22 heures en Chine. Cela signifiait que je devais me préparer à 5 heures du matin pour moi. La plupart des gens ont répondu à mes appels. De plus, j'ai constaté que les résultats étaient meilleurs si je me levais tôt et étudiais le Fa avant de passer des appels. Il est également très important d'avoir la pensée droite en parlant au téléphone.
Suivez toujours le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance
J'ai appelé deux jeunes filles et j'ai parlé de la culture traditionnelle chinoise. L'une d'elles m'a dit : « On dirait que vous connaissez bien l'histoire. » J'ai senti qu'elles aimaient ce que je disais, alors j'ai répondu : « Oui. » En fait, j'avais juste lu quelques livres d'histoire.
Ensuite, la fille m'a demandé les détails de quelques événements historiques. Comme je ne pouvais pas répondre, elle a ri et a dit : « Vous avez menti ! » Elles ont commencé à me taquiner. Je me suis excusé et j'ai admis que je ne savais pas grand-chose. J'ai réalisé qu'un pratiquant devait toujours suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Nous ne devrions pas mentir, même pour sauver des gens.
Parfois, je sentais que je parlais bien. J'étais convaincant et je donnais beaucoup de preuves. Mais les destinataires m'insultaient et raccrochaient. J'ai regardé en moi et j'ai découvert que mon attitude était mauvaise. Je me plaçais au-dessus des autres et les regardais de haut. Certaines personnes trouvaient que j'étais agressif. Peu importe la qualité de mon discours, certains avaient l'impression que je leur faisais la morale et ils avaient des pensées négatives. J'ai compris que je devais faire preuve de plus de compassion.
J'ai découvert que si je suivais le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance lorsque je passais des appels, les gens ne juraient pas, même s'ils n'étaient pas d'accord pour démissionner du Parti. Si je ne me comportais pas bien, cela provoquait des conflits.
Une femme âgée récite 100 fois des phrases liées à Dafa
Un jour, j'ai téléphoné à une femme âgée qui m'a dit qu'elle n'avait pas fait d'études et qu'elle n'avait adhéré à aucune organisation du PCC. Je lui ai dit : « Il y a un moyen de rester en sécurité. Récitez “Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon.” » Elle a répondu avec joie qu'elle le ferait.
Elle avait peur d'oublier les mots. Je lui ai demandé de les écrire, mais elle a dit qu'elle était analphabète. Elle était anxieuse et m'a demandé ce qu'il fallait faire. Je lui ai dit de répéter les mots 100 fois pour les mémoriser. Elle a immédiatement commencé.
Après des dizaines de répétitions, je lui ai dit que je devais passer d'autres appels et que je devais raccrocher. J'ai dit : « Continuez à dire les mots une fois que j'aurai raccroché. » Elle a accepté. Je l'ai entendu répéter les mots pendant que je lui disais au revoir.
Un homme à la recherche d'une croyance spirituelle authentique
Un jour, un homme d'âge mûr a répondu au téléphone. Je lui ai parlé de démissionner du Parti. Il ne m'a dit ni oui ni non, mais il m'a demandé : « Il faut avoir une croyance. Si j'abandonne ma croyance dans le communisme, en quoi devrais-je croire ? »
Je ne lui ai pas parlé de Dafa au début, car j'avais peur qu'il raccroche. J'ai dit : « De nombreuses religions étaient bonnes, comme le christianisme, le catholicisme, le bouddhisme, le taoïsme, etc. Mais au fil du temps et de l'évolution des langues, de nombreux enseignements ont été réécrits et les significations originales ont été déformées. De nombreuses personnes qui prétendent croire à telle ou telle religion ne sont plus sincères. Il est donc difficile de trouver une croyance droite maintenant. »
Il a dit : « Oui, j'ai connu beaucoup de mauvaises personnes qui pratiquaient le bouddhisme et le taoïsme. En quoi croyez-vous ? Pouvez-vous me donner une recommandation ? » Comme il demandait, mon inquiétude a disparu. Je lui ai dit que je croyais au Falun Dafa. Puis, j'ai expliqué comment j'avais commencé à pratiquer. Il était très intéressé et a dit qu'il voulait aussi apprendre.
Je lui ai demandé s'il connaissait des pratiquants, ou s'il avait pu contourner le blocus internet du PCC. Il m'a répondu que non. Il était inquiet. J'ai dit : « Avant de faire quoi que ce soit, s'il vous plaît, dites “Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. »
Il a demandé : « Est-ce que c'est suffisant ? » J'ai répondu : « Cela le sera si vous êtes sincère. Les bouddhistes de la secte de la Terre pure ne cultivent-ils pas en chantant le nom du Bouddha ? » Il a répondu avec joie : « Oui. » Quand je lui ai demandé de démissionner du Parti, il a accepté avec joie.
Un membre du PCC démissionne du Parti
Un autre jour, un jeune homme a répondu au téléphone. Après que je lui ai parlé des démissions du Parti, il a commencé à passer une chanson du PCC. J'ai dit : « La Chine existe depuis cinq mille ans, mais le PCC n'existe que depuis 70 ans. La Chine n'existait-elle pas avant le PCC ? » Il a répondu : « Non. »
J'ai répondu : « La Chine a une longue histoire et une culture profonde et riche. Le peuple chinois est intelligent et talentueux. Le PCC existait-il lorsque la culture chinoise a atteint son apogée culturel ? » Il est resté silencieux.
J'ai alors dit : « Le PCC pervers a envahi la Chine lorsque le pays était faible. Après avoir pris le pouvoir, il a commencé à ruiner la Chine et à détruire les personnes les plus éduquées. Il y a eu tant de mouvements politiques qui ont provoqué des désastres en Chine. Il ment également aux gens en leur disant que la Chine n'existerait pas sans le Parti. C'est diabolique. Nous ne devons pas nous laisser tromper par cela. »
Il a arrêté de passer les chansons du PCC et a demandé : « Es-tu Chinois ? » J'ai senti qu'il s'était adouci.
J'ai répondu : « Bien sûr. Je suis Chinois, pas un partisan du communisme. Le communisme est né en Europe. Il a également usurpé le pouvoir dans plusieurs pays européens, mais les gens ont vu à quel point il était mauvais et violent, alors ils l'ont abandonné il y a de nombreuses années. »
J'ai dit : « Il n'existe plus que dans quelques pays, comme la Chine et la Corée du Nord. Mais quand on compare la Corée du Nord et la Corée du Sud, on voit qu'à cause du communisme, la Corée du Nord est un pays totalement différent. Il s'agit en fait des mêmes personnes, des Coréens, avec le même bagage culturel. C'est la même chose en Chine, qui est maintenant très différente de la Chine qui avait une culture brillante. Ce sont les résultats du lavage de cerveau et du gouvernement violent du PCC. »
J'ai poursuivi : « En tant que Chinois, vous devez vous réveiller. Démissionnez des organisations du PCC auxquelles vous avez adhéré. » Il a immédiatement dit « OK ! »
Une personne qui ne croit en rien démissionne du Parti
Lorsque j'ai parlé à un homme de démissionner du Parti, il n'arrêtait pas de dire : « La vie est courte. Il n'y a rien après la mort. Je ne me soucie pas de l'avenir ou de la prochaine vie. C'est déjà bien si j'ai de l'argent maintenant. Il n'y a ni dieu ni Bouddha. Ce ne sont que des mensonges. Vous m'appelez pour mon argent ? »
« Je ne vous demande pas d'argent », ai-je répondu. « J'espère seulement que vous démissionnerez du Parti. » Il a dit : « Vous n'avez pas encore demandé d'argent, mais vous le ferez bientôt. Sinon, pourquoi perdez-vous votre temps à m'appeler ? »
J'ai répondu : « Certaines personnes veulent simplement aider sans demander de contrepartie. Vous ne comprenez pas cela à cause des décennies de lavage de cerveau du PCC. Le Parti ne veut pas que vous croyiez que les bouddhas ou les dieux existent. Vous ne croyez même pas que certaines personnes veulent simplement être bonnes et ne cherchent aucune récompense. Vous n'êtes pas nés comme ça. C'est le résultat du lavage de cerveau du PCC. Votre être véritable croit en fait aux choses spirituelles. »
« Non, je ne crois pas à ces choses. Où est Bouddha, où est Dieu ? », a-t-il répondu.
« Même si vous ne croyez pas en Dieu, ne croyez-vous pas aux lois célestes ? » ai-je demandé ?
« Quelles lois célestes ? Je vois que les bonnes personnes meurent jeunes et que les mauvaises personnes ont une vie heureuse », a-t-il répondu. « On devrait simplement faire de son mieux pour obtenir de l'argent. Être une mauvaise personne et être capable d'obtenir de l'argent par des moyens corrompus signifie que vous êtes une personne capable. »
Je n'ai jamais raccroché aux gens, même s'ils juraient. J'ai toujours essayé de clarifier la vérité avec compassion. J'ai donc décidé de continuer à lui parler tant qu'il ne raccrochait pas. Je lui ai parlé pendant vingt minutes, mais il ne cessait de répéter son point de vue. J'ai failli abandonner.
Finalement, j'ai dit : « Si vous ne croyez pas en Bouddha ni aux lois célestes, cela n'a pas d'importance. Mais on ne vit que quelques dizaines d'années, pourquoi vouloir être une mauvaise personne ? Ne voulez-vous pas être un homme digne ? Ne voulez-vous pas être une personne avec une conscience et une justice ? Il n'est pas nécessaire de faire quelque chose de plus pour démissionner du Parti. Tout ce que vous devez faire est de démissionner dans votre coeur. Pourquoi ne le faites-vous pas ? »
J'avais prévu de raccrocher s'il continuait à répéter les mêmes mots − qu'il ne croyait pas aux dieux ni aux lois célestes. Mais étonnamment, il a dit : « D'accord, je vais démissionner du PCC. »
J'étais heureux et lui ai dit : « Vous avez fait un bon choix ! Je suis très heureux pour vous. Au revoir. » Il a demandé : « Est-ce qu'on se rencontrera à l'avenir ? » J'ai répondu : « Nous ne nous rencontrerons peut-être jamais, mais nous nous parlons depuis si longtemps. C'est parce que nous avons une relation prédestinée. Je ne sais pas si nous nous rencontrerons à l'avenir. Mais quoi qu'il en soit, un jour vous vous sentirez heureux du choix que vous avez fait aujourd'hui. Soyez béni. »
Il a répondu : « Merci. » Je pouvais voir qu'il était touché. J'ai senti que c'était le côté qui sait de son être qui était heureux d'être sauvé.
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Traduit de l'anglais