(Minghui.org) Salutations, Maître ! Salutations, compagnons de cultivation ! J'aimerais partager avec vous mes expériences de cette année pour concilier la cultivation et les études. Comme la plupart des pratiquants, j'ai découvert que lorsque je fais bien les trois choses (étudier le Fa, émettre la pensée droite et clarifier la vérité), non seulement tout se passe bien dans ma vie quotidienne, mais je fais plus de choses avec deux fois moins d'efforts.
Concilier études et cultivation
L'automne dernier, j'ai commencé un nouveau cursus universitaire. La charge de travail était assez lourde et, pour cette raison, plusieurs étudiants ont décidé de suspendre leurs études. Malgré ces difficultés, j'ai quand même fait de mon mieux pour trouver du temps pour participer à des projets de clarification de la vérité, comme la collecte de signatures pour des pétitions le samedi. Je me demandais : « Si je ne sors pas pour collecter des signatures pendant cette heure, est-ce que je travaillerai vraiment sur quelque chose à la maison ? » Ma réponse était non, car j'avais tendance à perdre du temps.
Après être arrivée sur la place, j'émets d'abord la pensée droite. Puis, suivant l'exemple des autres pratiquants, j'aborde poliment les passants. Je m'excuse de les interrompre, puis j'explique ce que nous faisons, pourquoi nous le faisons, le contenu de la pétition, et ainsi de suite. Lorsque je remarque des gens assis aux alentours de la place, je m'approche d'eux. La plupart des gens sont très gentils, écoutent poliment et signent la pétition.
Lorsque je parle de la dissimulation de la pandémie par le PCC (Parti communiste chinois), de Hong Kong, des camps de travaux forcés du PCC et des prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Dafa illégalement détenus en Chine, ils sont compréhensifs et signent la pétition. Certains d'entre eux sont au courant des méfaits du PCC, mais la plupart ne le sont pas.
Au début, je parlais peu aux personnes qui ne signaient pas. Je les remerciais simplement et je partais. Mais après avoir continué à parler à une personne qui n'avait pas signé au départ, elle a fini par le faire après que j'en ai dit plus. J'ai senti que je ne devais pas être émue par les réactions superficielles des gens. J'ai réalisé que j'avais un cœur de peur et de compétition.
Lorsque je suis retournée sur la place, je me suis rappelé que je devais maintenir la pensée droite et que je devais me fondre dans le Fa. Quand mon état est bon, et avec l'aide du Maître, je peux recueillir quatre pages de signatures. Même si je sais que cela ne s'est pas produit grâce à mes propres compétences, je dois quand même me rappeler de ne pas devenir trop exaltée. Une fois qu'une personne a signé la pétition, je ne dois pas me reposer sur mes lauriers. Je dois plutôt me concentrer sur la compassion et clarifier sincèrement la vérité.
En dehors de mes études et de mes activités de validation de Dafa, j'ai d'autres responsabilités ordinaires. Parfois, j'ai l'impression que je ne peux garantir que l'engagement le plus élémentaire à cet égard. Lorsque j'ai discuté de l'organisation d'une activité parascolaire avec ma camarade de classe, elle m'a demandé quand je serais disponible. Je lui ai répondu que j'étais trop occupée cette semaine-là parce que j'avais deux examens la semaine suivante, et un autre examen la semaine d'après. J'ai réalisé que je ne serais pas disponible avant plusieurs mois – en fait, je n'avais pas de temps du tout.
Ma camarade de classe m'a aidée à réfléchir à la notion de temps. Elle m'a surprise lorsqu'elle a dit : « Oui, mais nous sommes toujours occupés. » Elle est très compétente et a déjà obtenu son diplôme en droit. Cela m'a surprise. Elle ne ressentait aucun fardeau, même si elle était en charge de beaucoup de choses en même temps. J'étais habituée à ne me concentrer que sur une seule chose à la fois.
Quant aux autres choses, je ne voulais même pas y penser. Mais il semble que les multiples tâches que nous semblons devoir faire maintenant ne la dérangeaient pas du tout. Si nous remettons sans cesse à plus tard les choses que nous devrions faire parce que nous sommes « toujours occupés », elles ne seront jamais faites.
Ma compréhension est que le fait d'être occupé est un état habituel. Après un certain temps, nous nous y habituons et nous y devenons moins sensibles. Pour le dire simplement, être occupé tout le temps est en train de devenir la nouvelle normalité. Lorsque nous atteindrons cet état, n'aurons-nous pas plus de temps pour d'autres projets ?
Après avoir travaillé toute une journée, une autre pratiquante et moi avons fait une pause. Pendant que nous bavardions, elle a dit : « Nous faisons une pause pendant le travail. » Peut-être est-ce là la réponse : nous devons faire des choses entre deux « tâches ». Ensuite, nous pouvons passer à une autre tâche. Ce changement peut être considéré comme une pause.
Les avantages de la participation à l'étude collective du Fa
Je suis membre du Tian Guo Marching Band local. En janvier 2020, la fanfare a mis en place un groupe d'étude du Fa le matin. Nous lisons une conférence du Zhuan Falun à partir de 5 heures du matin, puis nous faisons les exercices pendant une heure. Au début, il se composait surtout de jeunes pratiquants. À son maximum, plus d'une douzaine de jeunes pratiquants y participaient. Lorsque les pratiquants ne pouvaient pas se lever, d'autres les appelaient. Chacun apprenait et se comparait aux autres sur la base du Fa, ce qui créait un très bon environnement de cultivation. J'en ai beaucoup profité. J'essayais de réciter le Fa le matin, mais je n'y arrivais pas. Aussi, lorsque le coordinateur a proposé d'étudier le Fa ensemble le matin, j'ai accepté avec joie.
Les pratiquants ont déployé beaucoup d'efforts pour maintenir cet environnement. Par exemple, pour faciliter la tâche de chacun, les pratiquants mettent la musique pour émettre la pensée droite sur internet, et après l'étude du Fa, ils mettent la musique des exercices. Une pratiquante plus âgée a pris la responsabilité d'appeler les jeunes pratiquants pour qu'ils puissent se réveiller et participer. Des dizaines de pratiquants ont rapidement rejoint le petit groupe initial. C'était très inspirant.
Je suis très reconnaissante des efforts des autres pratiquants, car je n'ai pas participé à l'étude de groupe du matin pendant plusieurs mois durant l'été. Lorsque l'école a repris à l'automne, j'ai pratiquement abandonné l'idée de participer à l'étude du Fa le matin. Pendant plusieurs jours, des pratiquants m'ont appelée le matin. Au début, je me sentais à la fois honteuse et impatiente. Je pensais : « Je n'ai pas demandé à être appelée si tôt le matin ! » Mais en même temps, je savais que mon état de cultivation n'était pas aussi bon qu'avant. En fait, je ne pouvais pas garantir que je lirais une conférence du Zhuan Falun par jour, et encore moins que je ferais les exercices.
Dans un tel état, je ne me rendais pas compte que j'avais l'attachement au confort et le désir de rester au lit plus longtemps. Cependant, notre bienveillant Maître ne m'a pas abandonnée et m'a donné à plusieurs reprises des occasions de me relever. Finalement, lorsque la pratiquante a appelé, je me suis levée. Je me suis sentie mal à l'aise au début, mais après, c'était comme si mon cœur et mon corps étaient purifiés !
La substance interférente qui me donnait envie de dormir avait disparu. Depuis ce jour, je suis revenue dans l'équipe pour l'étude collective du matin. Cette pratiquante âgée a participé à la plate-forme de clarification de la vérité de RTC pendant longtemps, et je suis tellement reconnaissante qu'elle ne m'ait pas abandonnée !
Encourager d'autres jeunes pratiquants
Un jour, une autre pratiquante et moi avons discuté de la manière d'encourager d'autres jeunes pratiquants à aller clarifier la vérité. Lorsqu'elle a suggéré que je les appelle, j'étais réticente. En vérité, j'avais peur de perdre la face ou que les autres aient l'impression que j'étais gênante. Je ne voulais pas qu'ils me repoussent. J'avais peur qu'ils réagissent négativement, même si mon intention était bonne.
Elle a dit : « Pour notre étude du Fa du matin, certaines personnes ont finalement décroché après que je les ai appelées plusieurs fois, mais tu es vraiment facile à réveiller. » Je savais que j'étais assidue à la lecture du Fa tôt le matin, tout cela grâce à l'aide des autres pratiquants. J'ai bénéficié de l'aide d'autres pratiquants à plusieurs reprises, alors ne devrais-je pas aussi faire de mon mieux pour aider les autres ?
J'ai finalement compris et j'ai commencé à appeler les jeunes pratiquants avec lesquels j'avais étudié le Fa auparavant. Au cours de ce processus, j'ai constamment éliminé mon attachement à la réputation et à la suffisance. J'apprenais à être humble, à penser davantage aux autres, à ne pas me plaindre et à ne pas être condescendant. J'ai été surprise quand, au lieu d'être agacés, certains pratiquants m'ont remerciée de les avoir appelés. Je n'avais jamais eu cette expérience auparavant.
J'ai pensé que ces jeunes pratiquants qui avaient été éloignés pendant longtemps sortiraient davantage s'ils pouvaient rencontrer d'autres pratiquants dans un cadre social, et j'ai donc suggéré d'organiser un barbecue dans un parc.
J'ai réalisé que c'était utiliser la sentimentalité humaine pour amener les pratiquants à valider le Fa. Cela ne me semblait pas correct, mais je n'avais pas d'autres idées. Lorsque le coordinateur a suggéré de ne pas organiser de pique-nique, mais plutôt de rassembler les gens pour valider le Fa et clarifier la vérité, j'étais inquiète des réactions des jeunes pratiquants. Cependant, lorsque j'ai mentionné cette idée, presque tout le monde était d'accord. Ils ont estimé que c'était plus approprié et plus significatif. Leur pensée droite ma grandement encouragée et je me suis sentie très chanceuse de cultiver dans un si bon environnement.
Ce jour-là, plus de douze jeunes pratiquants ont fait les exercices ensemble pour la première fois sur le site local de clarification de la vérité. Nous avons recueilli des signatures et clarifié la vérité. Leur âge allait du début de l'adolescence au début de la trentaine. Certains d'entre eux recueillaient des signatures pour la première fois, et ils ont surmonté de nombreux obstacles en sortant de leur zone de confort. Une petite pratiquante a pris une tablette et a abordé les passants toute seule. Sa pureté a touché de nombreuses personnes, ainsi que moi. Cela m'a rappelé que je devais faire plus d'efforts pour me cultiver réellement.
Les pratiquants âgés ont également aidé discrètement en préparant la nourriture après l'activité afin de nous encourager à faire mieux et à nous rassembler vraiment. Le coordinateur a dit que le champ d'énergie était très fort lorsque ces jeunes pratiquants faisaient les exercices ensemble. Les yeux des passants étaient tous fixés sur nous. De nombreuses personnes se sont arrêtées pour prendre des photos et signer la pétition. Après le départ des jeunes pratiquants, des non-pratiquants ont commencé à imiter leurs mouvements d'exercice. C'était très impressionnant. Merci à la contribution désintéressée et à la compassion des pratiquants, et surtout merci au merveilleux arrangement du Maître, j'ai eu cette occasion inestimable de m'améliorer !
La solitude
J'ai récemment commencé à me sentir seule dans cette nouvelle ville et j'ai essayé d'utiliser une méthode de personne ordinaire pour éliminer ce sentiment. Avec l'aide du Maître et en partageant avec les pratiquants, j'ai réalisé que je ne pouvais pas résoudre un problème de cultivation avec les méthodes des gens ordinaires.
Le Maître a dit :
« En tant qu'être vivant, pourquoi n'avez-vous plus la joie que vous aviez quand vous avez obtenu Dafa au début, fier d'avoir reçu cette Grande Loi et le sentiment d'avoir quelque chose que les autres ne peuvent pas avoir ? N'êtes-vous plus diligent ? Est-ce cela ? » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York »)
Pourquoi n'étais-je plus diligente ? Où est passé cet état d'excitation que j'avais lorsque j'ai commencé à pratiquer ? Au début, je pouvais vraiment surmonter n'importe quelle épreuve. J'étais très diligente pour supprimer les attachements et surmonter les difficultés avec la pensée droite. Immédiatement après, je me sentais renaître et je savais que ma cultivation s'était améliorée. Petit à petit, j'ai commencé à craindre la souffrance. Je voulais simplement continuer dans la facilité et le confort des gens ordinaires, mais comment cela pourrait-il être l'état d'un pratiquant ?
Quand j'ai réalisé cela, je me suis sentie très honteuse. Même si les pratiquants plus âgés m'encourageaient souvent en me disant que mon état de cultivation était bon (j'avais l'impression qu'ils disaient cela parce que je ne cultivais pas depuis très longtemps), je sentais que j'avais encore un très long chemin à parcourir.
J'ai pris une habitude quand j'étais jeune. Chaque fois qu'on faisait l'éloge de quelque chose que je faisais, je ne voulais plus y consacrer d'efforts. C'était comme si je ne voulais plus faire d'efforts une fois que les autres étaient satisfaits de ce que j'avais fait. J'avais l'impression qu'en travaillant plus dur, je recevrais les mêmes éloges, mais en faisant deux fois plus d'efforts. Même si je savais que c'était mal, je me suis habituée à faire le minimum. Je savais que, dans la cultivation, il n'y a pas de limites à notre élévation, mais j'avais l'impression que le sacrifice requis était lui aussi sans limites.
J'avais peur d'endurer la souffrance, alors je voulais seulement rester à mon niveau actuel. Lorsque j'ai commencé la pratique, j'avais un sentiment d'urgence. Je pensais que si je ne rattrapais pas mon retard maintenant, je n'aurais plus assez de temps à l'avenir. J'avais peur d'être à la traîne et j'étais donc très diligente.
Cependant, lorsque j'ai vu des pratiquants que je connaissais adopter un comportement inférieur aux exigences du Fa, j'ai été surprise, mais j'ai également abaissé mes critères. Petit à petit, mon sentiment d'urgence a diminué et je me suis éloignée de mon état initial.
Lorsque j'ai discuté de l'article de Minghui : « The Importance of Not Ignoring Incorrect Exercise Movements/Postures » (L'importance de ne pas ignorer les mouvements d'exercices incorrects) avec des compagnons de cultivation, j'étais perplexe et j'ai demandé : Le Maître n'a-t-il pas mentionné qu'il ne fallait pas « … comme sortir du même moule » ? (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa de New York 2016 »)
Le pratiquant a répondu que c'était la compassion du Maître, mais que Maître a aussi dit :
« Le Maître a dit qu’on peut le faire petit à petit, alors je vais prendre mon temps. Ça ne va pas du tout ! Vous devez être d’une stricte exigence envers vous-même. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai soudain réalisé que le Maître avait utilisé la bouche de ce pratiquant pour m'aider à me réveiller et que je ne devais pas me relâcher. Parce que la cultivation de Dafa est sans limites, je ne devrais pas prendre le Fa de Maître hors contexte, penser que j'ai atteint les critères si j'ai fait le minimum que le Maître a dit, et arrêter d'avancer avec diligence. Une phrase du Maître me revient souvent à l'esprit : « Je lui ai dit : “ Monte encore un peu plus haut.” » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)
En tant que jeune pratiquante, je devrais également m'efforcer d'aller plus haut. Maintenant que j'ai identifié mes attachements à la complaisance, au confort et au plaisir d'écouter les louanges des autres, je veux profiter de cette occasion pour les exposer.
Le Maître a dit :
« Pourquoi avez-vous ce sentiment de solitude ? Si vous allez faire des choses pour sauver les êtres et les choses qu'un disciple de Dafa est supposé faire, vous ne vous sentirez assurément pas ainsi. Si vous étudiez la Loi et cultivez diligemment, pourrez-vous vous sentir ainsi ? C'est seulement quand vous n'êtes pas diligent que vous avez le loisir de ressentir ces sentiments humains ordinaires, n'est-ce pas ? » (« Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale à New York »)
C'est vrai. Faire ce qu'un disciple de Dafa doit faire est mon souhait. Poursuivre et profiter de ce que les gens ordinaires désirent n'est pas ce que je veux. Enfant, j'avais souvent peur d'être perdue dans la foule lorsque je marchais avec ma mère. Je lui disais : « Maman, tiens bien ma main. »
Maintenant je dis : « Maître, s'il vous plaît tenez bien ma main ! Je veux rentrer à la maison avec vous ! »
Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation.
(Présenté lors de la Conférence de partage d'expériences de cultivation du Falun Dafa au Canada 2021)
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Traduit de l'anglais