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Se souvenir que les petites choses ne sont pas petites, et que tout ce que nous rencontrons est une occasion de se cultiver

2 septembre 2021 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa au Canada

(Minghui.org) Après avoir quitté la Chine, j'avais l'impression de ne pouvoir participer à rien de majeur à cause de mon mauvais anglais. Mais même les petites choses peuvent refléter l'élévation de mon xinxing.

Éliminer l'attachement au confort tout en faisant du travail dans les médias

Grâce à l'arrangement du Maître compatissant, je suis passée de la plateforme RTC à la plateforme de sauvetage pour passer des appels téléphoniques vers la Chine. En même temps, on m'a confié la tâche d'ajouter des sous-titres aux programmes des médias. En raison du décalage horaire, lorsque les programmes m'étaient envoyés, il était souvent 23 heures ou minuit le soir ou 1 heure ou 2 heures le matin. Il était donc presque 3 heures ou 4 heures du matin quand je me couchais tous les soirs. Lorsque j'ai commencé à faire ce travail, il me fallait beaucoup de temps pour le terminer parce que je ne l'avais jamais fait auparavant et que j'apprenais par moi-même. Il m'arrivait parfois de rester debout toute la nuit, ce qui perturbait ma vie normale et mes horaires pour pratiquer les exercices.

Je me suis jointe à un groupe d'étude du Fa à 19 heures tous les jours. Après avoir étudié une leçon du Zhuan Falun et émis la pensée droite, je passe des appels téléphoniques en Chine jusqu'à 23 h 55. Si un programme est envoyé, je travaille sur les sous-titres. Sinon, j'étudie le Fa en attendant le fichier. Ainsi, je travaille tous les jours de 19 heures à 3 heures ou 4 heures du matin.

Ce processus est parfois très difficile, et beaucoup de mes attachements ont fait surface. Je ne pouvais pas dormir longtemps avant qu'il soit temps de me lever pour pratiquer les exercices et étudier le Zhuan Falun et les autres enseignements du Maître avec un groupe de pratiquants. J'ai également des responsabilités pendant la journée.

J'ai commencé à me sentir épuisée chaque jour avec un emploi du temps aussi serré. Je n'avais pas assez de temps pour tout terminer. Je me suis dit que j'allais pratiquer les exercices debout et la méditation un jour sur deux afin d'avoir plus de temps pour dormir. Je dormais 4 heures par jour, mais j'avais très sommeil. Parfois, je m'endormais pendant la journée.

Plus tard, quand j'ai étudié la septième leçon du Zhuan Falun, j'ai lu :

« Boire de l’alcool crée assurément une dépendance, puisque c’est un désir, cela stimule les centres nerveux de la dépendance et plus on en boit, plus on est dépendant. » (Septième leçon, Zhuan Falun)

Je me suis éveillée à travers le Fa du Maître : le sommeil était devenu une addiction pour moi. Plus je dormais, plus je devenais dépendante.

Le Maître a dit également :

« C’est cette paresse qui commence à exercer sur toi sa nature démoniaque, donc tu dois briser cela. Tout le monde rencontrera cela, parfois c'est intense, parfois sa manifestation est un peu atténuée. C’est ce qui t'empêche de faire les exercices ou de ne pas pouvoir avancer avec diligence dans ton xiulian. Faites une percée ! Brisez cela, la clé de ce verrou et de cet obstacle est peut-être ce à quoi tu es attaché. Si tu ouvres cela, il se peut que tout se dégage d'un coup, brise cela. » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa de l'Est des États-Unis)

Il n'est pas facile d'éliminer l'attachement au confort une fois qu'il est devenu une addiction. J'avais aussi la conception d'une personne ordinaire : si je ne me couche pas à une heure régulière, je ne pourrais pas rattraper, quel que soit le nombre d'heures que je dormirais ensuite. Il me semblait donc naturel de me sentir fatiguée et somnolente. J'avais toujours envie de faire une sieste pendant les heures de travail.

Je réglais mon réveil pour me réveiller après cinq heures de sommeil chaque jour. Mais je me réveillais toujours une heure plus tôt, j'avais sommeil, puis je me rendormais. Même dormir une minute de plus me suffisait. Un autre jour, j'ai réglé mon alarme pour qu'elle sonne quatre heures et demie après m'être couchée. Mais il se déclenchait toujours au bout de quatre heures seulement. J'étais tellement ennuyée que je me suis dit : « Quatre heures, ce n'est pas assez, alors je vais dormir un peu plus. »

Je n'avais pas réalisé que j'avais un attachement, mais on m'a donné une autre chance. Lorsque j'ai essayé de vérifier l'heure sur mon téléphone portable la nuit, je n'ai pas pu le tenir fermement. Le téléphone a frappé ma tête durement, deux fois. Cela m'a fait très mal et ma tête a été meurtrie. Le Maître m'a avertie de cette façon que je ne devais pas m'accrocher à la mentalité d'une personne ordinaire et que je devais éliminer l'addiction au sommeil.

Parfois, lorsque je me sentais somnolente et que je voulais faire une sieste pendant la journée, une pensée me venait : je suis une pratiquante, pas une personne ordinaire. Ce dont les êtres humains ont besoin ne peut pas me retenir, et je dois m'en défaire. Avec beaucoup d'efforts, j'ai progressivement éliminé cet attachement profondément enraciné, et j'ai maintenant le temps de pratiquer les cinq séries d'exercices chaque jour. Bien que mon emploi du temps soit encore chargé, je ne manque aucune tâche qui doit être accomplie.

Le Maître m'a encouragée en me faisant voir une jeune fée céleste en blanc jouant de la flûte et volant joyeusement autour de moi lorsque j'ai pratiqué le deuxième exercice, pratiquer le Falun debout comme un pieu. J'ai également vu un dragon doré sur chaque bras lorsque j'ai pratiqué le quatrième exercice, le circuit céleste du Falun. J'ai réalisé que le Maître m'aidait à comprendre un principe : la cultivation est sacrée, je dois être diligente et ne jamais me relâcher. Maintenant, avec le renforcement du Maître, j'ai éliminé mon attachement au confort et mon addiction au sommeil, et je suis pleine d'énergie chaque jour.

Éliminer le karma grâce à la magnifique bienveillance du Maître

Avant, je cultivais toujours avec diligence. Je faisais bien les trois choses : j'étudiais le Fa, je pratiquais les exercices, et j'émettais la pensée droite. Je faisais bien dans un projet de clarification de la vérité et mon xinxing s'élevait. Peu importe ce que je rencontrais, je regardais à l'intérieur et cultivais chaque pensée en me basant sur les critères du Fa. Ainsi, le Maître a dissous un grand nombre de griefs et de péchés que je devais depuis mes nombreuses vies.

Pendant une période, j'ai dû me coucher tard le soir. Juste après m'être endormie, je suis entrée dans d'autres dimensions où se trouvaient de nombreux êtres qui semblaient avoir une haine profonde pour moi. Ils m'effrayaient, me taquinaient, et me tourmentaient de différentes manières. Dans le rêve, j'étais terrifiée et je n'avais nulle part où me cacher. Je ne cessais d'appeler le Maître pour qu'il me sauve, en vain. Lorsque les êtres étaient sur le point de me faire du mal, j'ai eu l'impression de sauter directement du ciel. En volant vers le bas, je pouvais clairement voir tout ce qui était sur terre se rapprocher de plus en plus. En un instant, je suis revenue dans mon corps physique et je me suis réveillée paniquée. J'ai pensé : « Pourquoi le Maître ne s'est-il pas occupé de moi ? » Puis j'ai pensé au Fa du Maître :

« Le maître sait très bien ce qui va se passer, mais il ne peut pas faire autrement. » (Huitième leçon, Zhuan Falun)

Après cela, pendant de nombreuses nuits consécutives, dès que je m'endormais, je voyais ces scènes effrayantes. Dans ces rêves, j'étais capable de ressentir clairement ce qui se passait dans l'esprit de ces êtres : certains me détestaient, mais d'autres avaient de l'affection pour moi et toutes sortes d'émotions complexes. J'ai pensé que j'avais une faille dans ma cultivation dont profitaient les forces anciennes ou des entités perverses, ce qui invitait les interférences démoniaques. J'ai regardé à l'intérieur et j'ai cherché tous les attachements que je pouvais avoir, mais je n'ai trouvé aucun problème majeur dans ma cultivation qui aurait pu causer une interférence démoniaque aussi énorme.

Lorsque j'étais confuse, le Maître m'a donné un indice : « Tout va bien, ne t'en fais pas ». Je n'y ai donc pas prêté attention. Un jour, à 2 heures du matin, j'allais me coucher quand un pratiquant m'a envoyé un travail de sous-titres. Je n'avais pas à le commencer tout de suite puisqu'on ne m'avait pas demandé de le faire tout de suite. Mais en tant que pratiquante, je dois d'abord penser aux autres et cultiver l'altruisme, alors j'ai fait le travail sur-le-champ.

Après avoir terminé le travail vers 4 heures du matin, je me suis allongée, je me suis endormie et je suis à nouveau entrée dans une autre dimension. Dans cette dimension, tout était gris et terne. Le sol était très sale. Je marchais quand j'ai vu de nombreuses personnes, surgies de nulle part, portant des vêtements anciens s'approcher lentement de moi. Elles ont tourné autour de moi et ont essayé de m'attraper. J'étais terrifiée, alors je n'arrêtais pas de réciter : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Dès que j'ai prononcé les neuf mots, les êtres ont retiré leurs mains, mais ils m'entouraient toujours. Alors, je me suis levée et j'ai essayé de m'envoler. Alors que j'étais à peine en vol, quelqu'un derrière moi a tiré sur mon col et a dit : « Voyons voir cette frimeuse. » Quand elles m'ont traînée au sol, j'ai vu qu'il s'agissait de deux servantes de palais en costumes anciens. Je pouvais voir qu'elles me détestaient tellement qu'elles m'ont toutes deux entourée et m'ont griffée et pincée. La douleur était insupportable, comme si j'avais été électrocutée. Alors qu'elles étaient sur le point de me faire vraiment mal, je me suis soudainement réveillée.

Après avoir repris connaissance, j'ai vu que les rideaux, les meubles, et les autres objets de ma chambre bougeaient. Je pensais que mes yeux avaient un problème, mais en regardant de plus près, j'ai vu qu'ils bougeaient vraiment. C'était très effrayant. J'ai demandé au Maître dans mon esprit : « Maître, pourquoi cela arrive-t-il ? » Puis j'ai ouvert le Zhuan Falun et j'ai vu cette ligne du Fa :

« Vous lui devez quelque chose, il vient réclamer son dû ; … » (Sixième leçon, Zhuan Falun)

Plus tard, j'ai réfléchi à ce qu'elles voulaient dire quand elles disaient : « Voyons voir cette frimeuse. » Qu'est-ce que cela signifiait ? J'ai réalisé que les personnes qui m'entouraient n'osaient pas me faire du mal parce que je récitais les neuf mots. Elles disaient cela parce qu'elles étaient jalouses de moi parce que je suis une disciple de Dafa. Le Maître a aidé à payer la montagne de péchés que j'avais accumulés dans des vies antérieures et a dissous mon karma massif à la source.

Comme cette situation se répétait, j'ai progressivement développé l'attachement à la peur. Une nuit, avant d'aller me coucher, j'ai clairement senti les personnes revenir. Bien que je sois très fatiguée, je n'ai pas osé m'endormir. Plus tard, j'ai pensé : de quoi dois-je avoir peur ? Seuls les gens ordinaires ont peur. Je suis une future être éveillée, et un être divin n'a rien à craindre. Viens chercher ton remboursement si je te dois encore quelque chose. Après ce jour, la situation ne s'est plus jamais reproduite.

Après avoir expérimenté toutes ces choses, j'ai pensé : dans la cultivation, nous nous plaignons souvent des souffrances, des tribulations et des désirs inassouvis que nous avons dans la vie. Lorsque nous rencontrons des tribulations, nous ne voulons pas regarder à l'intérieur. En fait, ces choses sont causées par notre propre karma. Sans les grandes souffrances et l'endurance du Maître, nous ne serions jamais en mesure de payer nos dettes karmiques. Je me rappelle donc toujours de chérir cette occasion de cultiver et de cultiver avec diligence.

Éliminer les attachements en faisant de petites choses

Aux yeux des gens ordinaires, je suis une personne assertive et déterminée. J'agis toujours rapidement et je termine mon travail en laissant les choses bien rangées et propres. Mais le mauvais côté de ma personnalité manque de patience et est colérique. Je peux danser avec une épée, mais je ne peux pas tenir une aiguille à broder. J'ai réalisé que les obstacles que j'ai rencontrés au cours de la cultivation étaient disposés de manière à affiner mon caractère.

Sur la plateforme de sauvetage RTC, je passe des appels téléphoniques aux départements de police et aux bureau610, qui sont directement impliqués dans la persécution. Ces appels sont difficiles à passer, et le taux de connexion est faible. Souvent, j'ai composé des numéros toute la nuit, mais pas une seule personne ne répondait au téléphone. Même lorsque quelqu'un répondait, l'appel ne durait que quelques secondes, dix secondes, vingt secondes, ou parfois un peu plus. Mais il y avait peu d'interaction, et j'étais la seule à parler. J'avais l'impression de passer beaucoup de temps chaque jour, mais d'obtenir très peu de résultats. Parfois, je me sentais frustrée. Mais, chaque fois que j'ai pensé à ne plus participer à ce projet, le Maître m'a toujours fait signe de ne pas abandonner.

Le travail de sous-titrage des programmes multimédias est long et laborieux. Cela demande du soin et de la patience pour le faire correctement. Je réalise que cela peut m'aider à éliminer mon attachement à l'impatience et à l'agitation. Pour m'élever plus rapidement, j'ai augmenté mon étude du Fa et prolongé le temps où j'émets la pensée droite.

Je fais attention à cultiver chaque pensée, comme l'a dit le Maître :

« …

Pour chaque chose on se réfère à la Loi,

Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation. »

(« Cultiver réellement », Hong Yin)

Petit à petit, peu importe que la personne décroche le téléphone ou m'écoute longtemps, j'ai commencé à passer des appels avec un cœur compatissant. Je n'étais plus attachée aux résultats et ne me sentais pas irritée. Tout mon monde est devenu détendu et calme.

J'ai coopéré de manière inconditionnelle et j'ai obtenu des résultats dans le cadre du projet des médias, je n'ai également jamais cherché la gloire ou le gain. Le coordinateur me demandait de compter le nombre d'émissions que j'avais réalisées et me payait en conséquence. Un jour, alors que je comptais et calculais combien j'allais être payée, mon nez s'est tout à coup mis à saigner. J'ai réalisé que j'avais une faille dans la cultivation parce que j'avais développé une recherche du profit.

Le Maître a dit :

« Il y a des moines qui psalmodient les soûtras tout en pensant au fond d’eux-mêmes : “Combien d’argent me donnera-t-on après cette consécration ?” » (Cinquième leçon, Zhuan Falun)

J'ai réalisé que je n'étais pas différente de ce moine lorsque j'ai additionné le nombre de programmes médiatiques sur lesquels j'avais travaillé. Il y a eu de nombreux cas comme celui-ci. Lorsque je m'évalue selon le Fa, je trouve de nombreux attachements. Je les élimine à travers une cultivation diligente.

Un jour, le Maître m'a révélé une scène : un chou chinois était épluché feuille par feuille. Chaque feuille était entièrement cuite, molle, et aqueuse, ne laissant que le cœur du chou encore cru. J'ai réalisé que le Maître me disait que j'avais déjà cultivé et éliminé l'attachement à l'impatience pendant cette période de pratique.

J'ai toujours eu l'impression que ce que je faisais était si insignifiant que cela ne faisait aucune différence. Un jour, alors que je regardais les sous-titres que j'avais réalisés, le Maître m'a fait voir que chaque mot dégageait une énergie douce et pure, qui était capable d'éliminer les mauvaises pensées et conceptions que le public pouvait avoir et les gens pouvaient voir plus clairement la nature perverse du PCC. Grâce à cette expérience, j'ai réalisé que tout ce que nous faisons incarne notre état de cultivation et notre critère de xinxing. Il n'y a pas de petites choses dans la cultivation, et nous devons cultiver solidement à tout moment.

Nous affinons notre esprit dans la vie de tous les jours. Un jour, pendant les élections américaines, je parlais à ma fille d'un membre du Congrès qui avait soutenu l'ancien président des États-Unis malgré la pression qu'il subissait à cause de cela.

J'ai dit : « Regarde ce membre du Congrès qui est si beau et si intègre. » À ce moment-là, je n'ai pas eu l'impression d'avoir dit quelque chose de mal. J'ai senti plus tard que j'avais fait quelque chose de mal, mais je n'arrivais pas à savoir ce que c'était.

En regardant à l'intérieur, j'ai découvert que j'utilisais le critère de beauté des gens ordinaires pour juger s'il était beau ou pas. C'est l'attachement de la luxure. Ensuite, le Maître a mis dans mon esprit l'image d'un homme occidental très grand que j'avais vu une fois dans la rue. J'ai instantanément dit : « Ouah, il est si grand et si beau. » Je n'ai pas pensé que quelque chose était mal à ce moment-là, parce que c'était ma réponse naturelle. Grâce à l'indication du Maître, j'ai réalisé que mon comportement ne correspondait pas aux critères du Fa. Dire avec désinvolture « cet homme est si beau » est l'expression d'un manque de pudeur et montre un niveau moral bas.

Lorsqu'il y a un attachement à la luxure, il y a le désir. C'est pourquoi ils vont de pair. La chose apparemment anodine cache en fait un esprit sale. Aux yeux des êtres divins, tous les humains sont égaux et ne se distinguent que bons et mauvais. Après m'être éveillée à ce niveau du Fa, j'ai supprimé ma conception de la beauté et de la laideur. Maintenant, je ne vois pas ou ne dis pas qui est beau et qui ne l'est pas. Je vois tout le monde de la même façon. Ce que les gens ordinaires pensent être juste n'est pas nécessairement juste. En tant que pratiquants, nous devrions utiliser le Fa pour tout mesurer afin de discerner ce qui est vraiment bien et mal.

Au cours d'une conversation informelle, ma fille a dit : « Ce serait merveilleux si nous avions notre propre maison, pour ne pas avoir à louer un appartement. » À ce moment-là, une image est apparue dans mon esprit : c'était la chambre d'un abbé dans un temple. Il n'y avait rien dans la pièce à part un simple lit, une table, et une chaise. J'ai immédiatement réalisé que le Maître était en train de m'enseigner : lorsque les pratiquants du passé sont devenus moines, ils ont coupé l'accès à toutes les choses du monde. Bien que nous cultivons parmi les gens ordinaires, le critère de la cultivation est le même. Nous ne devons pas rechercher les choses matérielles. Il est suffisant d'avoir une vie normale et simple. Toute pensée peut être un attachement. Je devrais mettre mon cœur à cultiver et à sauver les êtres.

Un jour, ma fille a demandé à son père s'il voulait bien lui donner de l'argent pour payer ses frais de subsistance ou ses frais de scolarité. Non seulement son père a refusé de l'aider, mais il lui a dit d'abandonner l'université et de retourner en Chine pour qu'il puisse lui trouver un emploi là-bas. Après avoir entendu cela, j'ai été très contrariée. Au fil des ans, il n'a jamais versé un centime pour l'éducation de notre fille. Quel genre de père dit à sa fille d'abandonner l'école ? C'était tout simplement déraisonnable. J'ai éprouvé du ressentiment et de l'indignation. Je me sentais très amère et fatiguée, trouvant la situation injuste. Mon attachement au profit, à me battre, et mon affection pour ma fille sont ressortis. Je savais que ce n'était pas bien de ressentir cela en tant que pratiquante, mais je n'arrivais pas à me calmer.

Le soir lorsque j'ai étudié le Fa, j'ai lu :

« Que ceux qui pratiquent soient des moines ou n’importe qui d’autre, ce genre d’énergie devrait se disperser sans aller dans une direction donnée, le champ devrait être le même sur le sol, au plafond et sur tous les murs de la salle. » (Cinquième leçon, Zhuan Falun)

Le Maître m'a éveillée : les êtres divins et les bouddhas sont compatissants envers tout le monde. Ils traitent tous les êtres de la même manière. C'est de la compassion pure envers toute vie, même pour les mauvaises personnes et pour ceux qui nous ont fait du mal. Après avoir réalisé le principe du Fa que le Maître m'a montré, je me suis sentie en paix. Tous ces attachements et ces ressentiments ont disparu. Peut-être que son père a ses propres difficultés. Que les autres personnes soient bonnes ou non avec moi, mon cœur doit rester indifférent. Tout a une relation karmique. Tout pratiquant qui prend les difficultés comme de la joie et qui n'a pas de mécontentement ou de haine a le bon état d'esprit.

Remarques finales

Sans l'endurance et la protection compatissantes du Maître, aucune élévation dans la cultivation n'est possible. J'exprime toujours ma gratitude envers le Maître dans mon cœur, mais il est tellement inadéquat de simplement remercier le Maître dans le but de le remercier de sa compassion illimitée. Tout est créé par le Maître. Tout est accordé par le Maître. Tout est réalisé par le Maître. Ce n'est qu'en étudiant bien le Fa et en cultivant fermement, que nous pouvons sauver plus d'êtres et mériter le salut du Maître. C'est ce que veut le Maître.

Ce qui précède est le partage de ma cultivation limitée. Veuillez signaler tout ce qui n'est pas en accord avec les enseignements du Fa.

(Présenté lors de la Conférence de partage d'expériences de cultivation du Falun Dafa du Canada 2021)

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Traduit de l'anglais