(Minghui.org) Au cours de ma cultivation, j’ai réalisé que chaque attachement derrière la célébrité, l’intérêt personnel et la sentimentalité provient de nos conceptions humaines. Tant que nous avons vraiment foi en Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) et en Dafa, nous pouvons continuellement briser les chaînes de toutes les conceptions et continuer à nous assimiler au Fa.
J’aimerais partager certaines expériences qui m’ont poussée à faire des percées dans ma cultivation. L’une s’est produite lorsque j’avais 68 ans, et la suivante six ans et demi plus tard.
L’os de la cuisse a été guéri en sept jours
Le 5 février 2015, j’ai rendu visite à une compagne de cultivation de Dafa, et j’ai quitté son domicile vers 10 h. Lorsque j’ai posé mon pied droit sur la pédale de mon vélo, j’ai senti une force me heurter par-derrière. J’ai été projetée avec mon vélo environ un mètre cinquante plus loin. J’ai atterri sur le flanc gauche et me suis retrouvée allongée sur le sol. J’ai pensé : « Qu’est-ce qui se passe ? Il n’y a pas de fossé, il n’y a pas de pierres ou de briques, pourquoi est-ce arrivé ? D’où est venue cette force ? »
Je me suis progressivement relevée, j’ai enlevé la saleté de mes vêtements et j’étais sur le point de partir en poussant mon vélo. Dès que j’ai levé mon pied droit, la partie centrale de ma cuisse gauche s’est effondrée vers l’intérieur de ma jambe droite. Abasourdie, j’ai pensé : « Ce n’est pas possible ! Est-ce que je vois quelque chose qui ne va pas ? Je vais essayer de nouveau. » J’ai tenu le guidon à deux mains. Lorsque j’ai levé le pied droit, je me suis à nouveau rendu compte que le fémur de la jambe gauche s’était enfoncé vers l’intérieur, à un angle de 90 degrés. Je suis presque tombée au sol. J’ai utilisé mes deux mains pour saisir fermement le guidon et je me suis redressée. Je n’ai pas osé bouger à nouveau.
J’ai compris que je ne devais pas tomber, car si je m’asseyais par terre, je ne pourrais plus me relever. Je me suis calmée et je n’ai pas eu peur. J’ai pensé : « Je vais bien. Quand je rentrerai chez moi et que je ferai les exercices de Dafa, j’irai bien. » J’ai donc poussé le vélo et j’ai essayé d’avancer. Quand j’ai levé les yeux, la voiture d’une pratiquante était juste devant moi. J’ai pensé immédiatement : « Je ne devrais pas l’appeler, je dois rentrer à pied toute seule ! »
J’étais à la campagne, à un kilomètre de chez moi. Je me suis demandé : « Comment puis-je marcher ? » Je ne pouvais pas toucher le sol avec mon pied droit, et je n’osais pas déplacer mon pied gauche. J’ai donc essayé de traîner les deux pieds très légèrement vers l’avant. J’y suis parvenue, alors j’ai commencé à faire avancer mon vélo de quelques centimètres, à condition qu’aucun des deux pieds ne touche le sol. Mon vélo m’a beaucoup aidée, et j’ai pu avancer lentement. Lorsque je suis arrivée sur une plaque de glace de deux mètres de large, je l’ai traversée très lentement. Après avoir franchi une autre montée, j’ai atteint la route extérieure de ma ville.
Ce jour-là, il semblait que les routes étaient particulièrement larges. Je me suis assuré qu’il n’y avait pas de voiture qui s’approchait avant de la traverser. J’ai d’abord traversé une route d’est en ouest, puis je me suis dirigée vers le sud. Soudain, j’ai remarqué que je marchais sur mes deux jambes ! C’est alors que j’ai réalisé que mes pieds pouvaient quitter le sol ! Quand je pensais à la façon dont j’avais traversé la route, j’avais l’impression de marcher. Ma confiance a augmenté. J’ai utilisé ma jambe droite pour entraîner ma jambe gauche, et j’ai marché jusqu’à la maison.
En arrivant à l’entrée de notre quartier résidentiel, j’ai croisé une connaissance. Après avoir bavardé avec lui, il m’a dit : « Pourquoi ne pas prendre votre vélo et partir ? » Il pensait que j’utilisais mon vélo par courtoisie. J’ai répondu : « C’est bon. Je suis presque à la maison. » Je me suis dit qu’il ne voyait rien d’anormal à ma jambe, puisque le Maître m’aidait. Ma maison était au 3e étage. Je me suis alors traînée dans l’escalier en me tenant à la rampe. J’ai supplié le Maître au fond de moi : « Maître, aidez-moi s’il vous plaît ! » Avec beaucoup d’efforts, tout en récitant, « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », je suis arrivée au 3e étage.
Après être entrée, j’ai commencé à cuisiner et j’ai fait ce que je devais faire. Me voyant boiter, mon mari a dit de façon sarcastique : « Pourquoi boites-tu ? » Il était terrifié par le pervers Parti communiste chinois (PCC), et s’opposait à ce que je sorte. Dès que je sortais, il s’inquiétait. Donc, je n’ai rien voulu lui dire. J’ai simplement dit : « Ma jambe est un peu douloureuse. »
Le soir, j’ai fait les exercices pendant deux heures. Je me suis rendu compte que ma jambe ne me gênait pas lorsque je méditais. La position assise en lotus, où le pied droit repose sur la jambe gauche, était exactement l’endroit où était ma blessure. Alors, pourquoi n’ai-je pas ressenti de douleur ? Ce doit être le Maître qui m’a aidée à l’endurer !
Le 3e jour, j’ai demandé à mon mari de m’emmener au marché. J’ai dit que je voulais acheter des produits alimentaires, mais en fait, je voulais juste faire travailler ma jambe. Le 4e jour, j’ai appelé mon fils et lui ai raconté comment je m’étais blessée à la jambe. En entendant cela, il s’est agité et a dit : « Comment se fait-il que tu ne m’aies rien dit jusqu’à maintenant ? Ce n’est pas possible, nous devons aller à l’hôpital pour faire une radio. Tu n’as pas à t’inquiéter de rester à l’hôpital, nous allons juste y aller pour faire une radio, et nous reviendrons ensuite. Je suis inquiet ! »
J’ai répondu : « Calme-toi. Je t’ai dit que j’allais bien. Fais ce que tu as à faire. » Mais il ne voulait pas m’écouter, quoi que je dise. À la fin, il a dit avec impatience : « Allons faire une radio. Tu peux faire ça ? » Je suis devenue un peu anxieuse et j’ai laissé échapper : « Laisse-moi te dire que dans une semaine, je pourrai faire du vélo sur la route. Que tu le crois ou pas ?! » Voyant que je ne reculais pas, il a dit, impuissant : « Je le crois ! Je le crois ! »
Le sixième jour, je suis descendue pour essayer de voir si je pouvais monter sur mon vélo. Dès que mon pied gauche a appuyé sur la pédale et que mon pied droit a quitté le sol, ma jambe gauche s’est mise à trembler. J’ai failli tomber.
Le 8e jour, j’ai pensé que je devais monter sur la bicyclette aussi vite que possible. Alors, tout en tenant la bicyclette avec mon pied gauche sur la pédale, mon pied droit a commencé à pédaler, et j’ai rapidement commencé à faire de la bicyclette ! J’ai continué à pédaler et je me suis sentie rassurée. Comme il n’y avait personne autour de moi, j’ai pensé qu’il suffirait de m’entraîner à monter et descendre de la bicyclette quelques fois de plus. Il s’est avéré que j’étais complètement remise sur pied après avoir pratiqué seulement deux fois ! Rapidement, j’ai pu faire de la bicyclette sans problème.
La pensée étant sans droiture : Les forces anciennes ont pris l’avantage
Pendant l’épreuve, j’ai regardé à l’intérieur. Je me suis demandé : « Qu’est-ce qui a causé cette épreuve ? Qu’ai-je fait de mal ? Est-ce que mon xinxing a failli ? Ou, quels sont les attachements qui m’ont conduite à cette épreuve ? »
Avant cela, il n’y avait pas de conflits ou d’interférences avec mon xinxing. Chaque jour, je sortais dans la matinée pour clarifier les faits aux gens. Par ailleurs, j’assistais régulièrement à notre groupe d’étude du Fa. Je sentais que mon état de cultivation était assez stable. Alors, quelle en était la cause ? J’ai réfléchi : ai-je eu des pensées ou des actions qui n’étaient pas conformes au Fa ce jour-là ?
Ce jour-là, c’était le 5 février 2015. Je me suis rendue au domicile d’une pratiquante pour régler quelque chose. Avant de partir, j’ai bavardé avec elle. Je lui ai dit : « Un passage du Fa du Maître résonne toujours dans mon esprit :
“Si une vie peut, sur des sujets importants concernés, vraiment juger des problèmes sans aucune conception, alors cette personne peut véritablement se maîtriser elle-même, cette lucidité est la sagesse et se différencie de la prétendue intelligence des gens communs.” (« Pour qui exister », Points essentiels pour avancer avec diligence) »
J’ai dit : « Si je pouvais vraiment le faire, alors ne me conformerais-je pas entièrement au Fa ? Mais si je ne pouvais pas le faire ? » Puis je me suis soudain arrêtée là. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n’avais pas envie de continuer. Cependant, j’avais déjà commencé à me demander si je pouvais le faire. Dès que je suis sortie, cet incident s’est produit.
Alors que j’y pensais, j’ai réalisé : c’est moi qui aie subi cette épreuve. Les forces anciennes m’observaient depuis d’autres dimensions : « Tu as eu un esprit de recherche ! » Cette pensée sans droiture a été captée par les forces anciennes et elles en ont profité.
La nature miraculeuse et extraordinaire de Dafa
Au moment où j’ai eu cet accident, la belle-mère de ma nièce s’était également fracturé le fémur et était récemment sortie de l’hôpital. Elle a dépensé 37 000 yuans en frais médicaux. J’ai donc dit à mon mari : « Regarde, je t’ai aidé à économiser autant d’argent ! » Il a répondu : « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Il ne croyait pas que l’os de ma cuisse avait été cassé puis guéri en sept jours. Je n’ai pas réussi à le convaincre.
Il est vrai que les événements miraculeux et extraordinaires qui se manifestent dans Dafa dépassent de loin la reconnaissance et l’imagination humaines. En tant que personne ordinaire, comment pouvait-il comprendre cela ? À ce moment-là, ce qui remplissait mon cœur n’était que de la gratitude envers Dafa et le Maître. Je ne pouvais pas l’exprimer par des mots, si ce n’est de dire : « Merci, Maître ! »
Ma famille a appris que le Maître avait éliminé mon karma, validant ainsi le pouvoir du Falun Dafa
Le 17 mai 2021, vers 3 heures du matin, la zone où j’ai été blessée à la jambe gauche est devenue soudain très douloureuse. Peu après, j’ai ressenti une douleur dans toute ma jambe. Ensuite, j’ai ressenti une terrible douleur dans le genou, la cuisse et le bas du dos. Lorsque je touchais mon corps, je ne pouvais pas dire exactement où j’avais mal, car tout mon côté gauche me faisait mal. J’ai été instantanément trempée de sueur de la tête aux pieds.
J’ai pensé : « Que se passe-t-il ? C’était il y a six ans et demi, et ça n’a jamais fait mal. Alors, pourquoi est-ce que je fais une rechute maintenant ? » Tout en endurant la douleur, j’ai commencé à émettre la pensée droite. Le temps passait si lentement. Après presque quatre heures, j’ai commencé à transpirer si fort que ma couette et mon couvre-lit étaient trempés. Je ne pouvais plus m’allonger. Vers 7 heures, j’ai soulevé ma couette, utilisé le drap de lit pour essuyer la sueur qui me recouvrait, puis je me suis levée.
Je ne ressentais plus autant de douleurs en marchant. Mais ma cuisse gauche n’avait pas de force, comme lorsqu’elle avait été cassée il y a six ans. Je devais utiliser ma jambe droite pour traîner ma jambe gauche. Je me suis lavé le visage puis, petit à petit, je me suis déplacée lentement en touchant le mur pour aller préparer le petit-déjeuner.
Lorsque je me suis assise en position du lotus pour étudier le Fa et émettre la pensée droite, je n’ai ressenti aucune douleur. Mais ce soir-là, lorsque j’ai fait les exercices debout, mon corps était douloureux. Comme ma jambe gauche me faisait très mal, je me suis appuyée sur ma jambe droite pour soutenir mon corps. Pendant l’heure et demie qu’ont duré les exercices debout, ma jambe droite était si fatiguée que les deux jambes tremblaient à cause de la douleur ! Je transpirais tellement que mes vêtements étaient trempés. Ainsi, j’ai dû endurer quatre heures de douleur tôt le matin, et une autre heure et demie en faisant les exercices debout. C’était extrêmement douloureux !
Au cours de ce processus, j’ai réalisé que lorsque j’étudiais le Fa, peu importe le temps passé assise en position du lotus, je n’avais aucune douleur. Je ressentais également peu de douleur lorsque je cuisinais ou que je m’occupais des tâches ménagères. J’ai pensé : « Cela ne ressemble pas à une interférence. J’ai pensé que j’avais subi cette épreuve en l’invitant moi-même ; c’est moi qui ai créé le karma ; il y avait donc une part que je devais supporter. Même si le Maître en a supporté la plus grande partie pour moi, il me reste encore une partie à assumer moi-même. » J’ai pensé que puisque c’était le Maître qui m’aidait à éliminer et à transformer le karma, peu importe combien c’était douloureux et combien d’épreuves je devais endurer, tant que cela tombait sous l’arrangement du Maître, je le reconnaîtrais. Sinon, je ne reconnaîtrais rien du tout. Par conséquent, tant que je ressentais de la douleur, je continuais à réciter : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! »
Le troisième jour après la rechute, mon mari a vu ma difficulté à marcher. Il m’a demandé : « Et si je t’achetais un déambulateur ? » J’ai répondu : « Non, merci ! J’irai mieux dans quelques jours. » Quand il m’a demandé ce qui n’allait pas avec ma jambe, je lui ai dit : « C’est la jambe que je me suis cassée il y a six ans. Pas étonnant que tu ne m’aies pas cru, car j’ai pu faire du vélo en sept jours. Ce que je vis maintenant est aussi un miracle obtenu grâce à la cultivation dans Dafa. À l’époque, c’est mon Maître qui a enduré pour moi, donc je n’ai pas eu à souffrir. Cependant, en ce qui concerne le karma que j’ai créé moi-même, je dois l’endurer. Cette fois, le Maître a vu que je pouvais physiquement l’endurer en fonction de mon niveau de xinxing ; il a donc organisé ce test pour moi. Cette fois, c’est très douloureux. Même ainsi, ce n’est rien comparé à ce que j’aurais dû endurer de cette épreuve. Maintenant, peux-tu me croire ? »
Bien qu’il n’ait rien dit, j’ai pu sentir sa reconnaissance cette fois-ci. Après que mon fils l’a appris, je n’ai rien dit. Il me croyait déjà et voulait m’acheter un tricycle électrique. J’ai essayé de refuser, mais il a fini par m’en acheter un.
Le 12e jour, qui était notre journée mensuelle de partage d’expériences entre deux groupes d’étude du Fa, j’ai demandé à mon mari de m’y conduire. Il a dit : « Bien sûr. » J’ai dit : « Super ! La prochaine fois, je m’y rendrai à vélo et je ne te dérangerai plus. » M’emmener à l’étude du Fa était presque impossible pour lui auparavant, car il ne me soutenait pas à cause de sa peur du PCC pervers.
Le 15e jour, je pouvais quasiment poser le pied gauche au sol. Puis ma jambe gauche a cessé de trembler. La douleur à la jambe le matin s’est atténuée, de même que la douleur du soir, lorsque je faisais les exercices debout.
Pendant un peu plus d’un mois, mon mari a toujours pris l’initiative de m’emmener à mon groupe d’étude du Fa et de venir me chercher. Puis, en près de 50 jours, j’étais pratiquement revenue à la normale.
Épilogue
Pendant tout le processus, je me suis demandé : avec le fémur fracturé, pourquoi n’ai-je pas ressenti beaucoup de douleur ? Lorsque d’autres se sont cassé la jambe, ils ont dû porter un plâtre et utiliser des béquilles pendant des mois, alors que je me suis rétablie en sept jours. N’était-ce pas un miracle ? Maintenant, en repensant au jour où je me suis cassé la jambe, lorsque cela s’est produit, je n’étais perturbée par aucune conception. Mon esprit était vide, et je n’avais aucune crainte. J’étais très calme et je ne l’ai pas pris à cœur. Ma seule pensée était : « Dès que je serai rentrée à la maison et que j’aurai fait les exercices, j’irai mieux. »
En rentrant chez moi, je ne me suis jamais demandé si je pourrais rentrer chez moi. Sans aucune trace de pensées négatives, il s’est avéré que j’ai réussi à rentrer chez moi. Puis le miracle s’est produit : je n’ai ressenti aucune douleur et j’ai récupéré en sept jours. Je me suis rendu compte que si nous parvenons à nous défaire de toutes les conceptions postnatales, c’est notre vrai moi qui dominera nos pensées.
Lorsque je suis arrivée à comprendre profondément ce niveau du principe du Fa, j’ai senti qu’il s’agissait d’une « clarté d’esprit ». Je pouvais voir le Maître nous regarder et nous attendre patiemment. C’est une aspiration ou, pour être plus précise, de la compassion !
Maintenant, j’ai une nouvelle compréhension de ce que le Maître a dit à propos de la « sagesse ». Ainsi, je pense que briser les conceptions acquises est la clé pour éliminer notre côté humain en surface, afin que notre vrai moi soit aux commandes.
Traduit de l’anglais