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Une femme de 78 ans toujours harcelée après avoir purgé une troisième peine de prison pour sa croyance

21 octobre 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui à Shanghai, Chine

(Minghui.org) Une veuve de 78 ans fait l’objet d’un harcèlement fréquent de la part de la police locale et du comité résidentiel, après avoir fini de purger une peine de trois ans et demi pour sa croyance dans le Falun Gong.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Mme Pei Shanzhen, une enseignante collégiale à la retraite de Shanghai, a été condamnée à une peine de trois ans et demi ans fin 2018 pour avoir distribué des documents d’information sur le Falun Gong. Sa condamnation a porté un coup dur à son mari, M. Shi Jinquan, qui est décédé le 18 septembre 2020. Il était âgé de 84 ans.

Après la libération de Mme Pei le 26 juin 2022, les autorités l’ont d’abord détenue dans une installation de quarantaine, puis l’ont emmenée au domicile de son fils le 3 juillet.

Depuis lors, la police en charge de son ancienne résidence ainsi que leurs homologues en charge de la résidence actuelle de son fils n’ont cessé de venir les harceler, elle et son fils. Ils ont tenté de prendre leurs photos et d’ordonner à Mme Pei de signer certains documents.

Le dernier harcèlement a eu lieu le 28 septembre, lorsque deux policiers ont frappé à la porte et ont exigé de prendre la photo de Mme Pei, en prétendant qu’ils recueillaient des informations pour lutter contre la fraude. Son fils a refusé de les laisser entrer.

Persécutions antérieures

Depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter le Falun Gong en 1999, Mme Pei a été prise pour cible à plusieurs reprises en raison de sa croyance. Elle a purgé une peine de camp de travail et trois peines de prison, pour un total de quatorze ans.

Elle a été arrêtée pour la première fois en juin 2000 pour s’être rendue à Pékin afin de demander le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été détenue au centre de détention du district de Jing’an pendant sept jours, après avoir été ramenée à Shanghai.

Mme Pei a été arrêtée à nouveau le 13 juillet 2000, après avoir été enregistrée par une caméra de surveillance en train de distribuer des documents sur le Falun Gong dans un lotissement. Elle a été placée en détention criminelle et a été jugée en novembre 2000. Elle a ensuite été libérée sans avoir été condamnée.

Pour avoir distribué une cassette audio de conférences sur le Falun Gong, Mme Pei a été arrêtée une nouvelle fois en mars 2001 et détenue au centre de détention du district de Jing’an. Les gardiens l’ont menottée à un rail métallique et lui ont bourré la bouche avec une serviette. Elle a failli suffoquer. Les gardiens l’ont nourrie de force après qu’elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution. Elle a été blessée et a vomi du sang. Elle a ensuite été condamnée à deux ans de détention au camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai.

Mme Pei a été suivie alors qu’elle distribuait des documents sur le Falun Gong dans un quartier en mars 2005 et arrêtée à nouveau. Elle a été condamnée à quatre ans par le tribunal du district de Jing’an trois mois plus tard, le 23 juin. Elle a promis de faire appel du verdict. Le président du tribunal, Rui Zhimin, lui a crié : « Nous n’écoutons que le gouvernement du Parti communiste central. »

Le 14 juin 2012, Mme Pei a posté des lettres pour clarifier les faits concernant le Falun Gong à ses voisins et a été arrêtée une cinquième fois. Elle a été condamnée à quatre ans et demi à la prison pour femmes de Qingpu et a été libérée le 13 décembre 2016.

Voir aussi :

Une enseignante retraitée de 73 ans de Shanghai torturée

Après une longue peine de prison, une ancienne enseignante fait face à encore plus de harcèlement

Traduit de l’anglais