(Minghui.org) En 2015, plus de 200 000 personnes ont déposé plainte contre Jiang Zemin auprès de la Cour suprême et du Parquet suprême, pour sa persécution des pratiquants de Falun Dafa. Plutôt que de faire respecter la justice, ces organisations ont aidé à exercer des représailles et à arrêter les pratiquants qui poursuivaient Jiang. J’ai été arrêtée le 15 novembre 2015 et détenue pendant quinze jours lors d’une rafle de pratiquants menée par la police dans tous les quartiers de la ville.
Le centre de détention était rempli de pratiquants de Falun Dafa. Nous étions déterminés à nous comporter de manière exemplaire. Nous parlions doucement, faisions attention à ne pas perdre de nourriture et nettoyions les cellules et les toilettes. Après avoir mangé notre repas, nous récitions ensemble « Lunyu » et des poèmes extraits de Hong Yin. Les autres détenus écoutaient à côté sans faire de bruit, pendant que nous récitions ces textes. Les détenus démissionnaient du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations pour la jeunesse après nous avoir écoutés leur expliquer les faits sur le Falun Dafa, qui contredisaient les mensonges et la propagande utilisés pour justifier la persécution du Falun Dafa.
J’ai parlé à une dame de 60 ans dont le mari travaillait dans l’équipe d’enquête criminelle du Département de police. Elle avait été arrêtée par erreur lorsque la police avait effectué la rafle des pratiquants de Falun Dafa. Ils avaient prétendu qu’elle était une leader parmi les pratiquants. Le chef du Département de la police, qui était le superviseur de son mari, avait ordonné une fouille de son domicile.
Elle a dit, les larmes aux yeux : « J’ai travaillé pour le gouvernement et maintenant je suis à la retraite. Mon mari travaille dans la police depuis plus de trente ans. Cette perquisition était totalement imprévue. Je ne suis pas une pratiquante de Falun Dafa. J’ai lu le Zhuan Falun sur Internet et ils ont utilisé cela comme excuse pour m’arrêter. »
Elle a ajouté : « C’était un complot pour nous piéger. Ils savent que je connais bien la loi. La police est venue avec un mandat de perquisition. Ils ont dit à mon mari que j’étais allée sur le site Minghui.org. Mon mari m’a recommandé de prendre soin de moi et m’a assuré qu’il me ramènerait à la maison. »
Nous lui avons dit que le Parti pervers rejetait toujours les gens une fois qu’ils avaient servi à quelque chose. Nous avons aussi parlé de l’histoire meurtrière du PCC et de la persécution du Falun Dafa. Elle a répondu qu’elle allait parler à son mari pour l’exhorter à ne pas aider le Parti dans la persécution.
Elle a déclaré : « Lorsque j’ai été arrêtée, j’ai été emmenée dans une petite pièce sombre. De nombreuses matraques en caoutchouc dur étaient accrochées au mur. Un agent auxiliaire ma menacée : “Dites-nous la vérité. Autrement nous allons vous battre ; les blessures ne seront pas visibles.” Il a montré le mur du doigt. J’ai répondu durement : “Vous êtes un agent auxiliaire. Je le sais. Mon mari travaille dans la police depuis plus de trente ans. Il était un agent avant vous. Vous êtes un agent aujourd’hui, mais vous n’en serez peut-être pas un demain. Ne vous avisez pas de me toucher !” Il a eu peur et ne m’a pas fait de mal. »
J’ai appris pourquoi les murs des cellules étaient recouverts de cuir souple, à travers ce qu’elle a dit. C’était pour torturer les gens. Les agents auxiliaires ne sont pas des employés officiels. Ils sont considérés comme des travailleurs temporaires. Beaucoup d’activités illégales leur sont attribuées. Lorsque l’établissement est contrôlé, le centre de détention se contente de renvoyer les agents auxiliaires. Les travailleurs officiels participent aux actions de torture uniquement quand ils ne peuvent pas faire autrement.
Lorsque l’on récitait les enseignements du Falun Dafa et les poèmes du Maître, elle apprenait les enseignements et les récitait avec nous. Elle apprenait attentivement et rapidement. Nous lui avons aussi appris le cinquième exercice, la méditation assise. Elle a pu tout de suite croiser les jambes pour se mettre en position de lotus complet. Elle nous a dit qu’elle avait senti de l’air froid s’échapper de l’arrière de sa tête lorsqu’elle méditait. Nous lui avons dit que c’était le Maître qui lui purifiait le corps. Le lendemain, elle nous a dit que sa migraine était partie et que son pied enflé allait mieux.
Elle se souvenait de tout ce qu’elle lisait. Une fois, pendant une conversation, une pratiquante lui a demandé : « Pourquoi le gong ne s’accroît-il pas malgré la pratique des exercices ? » Elle a répondu immédiatement :
Le Maître a dit :
« Si vous ne connaissez pas la Loi des niveaux élevés, vous n’aurez pas les moyens de cultiver ; si vous ne vous cultivez pas intérieurement, si vous ne cultivez ni ne pratiquez votre xinxing, votre gong n’augmentera pas. » (Première Leçon, Zhuan Falun) »
Nous avons tous été stupéfaits. Elle avait mémorisé le Zhuan Falun après l’avoir simplement lu sur Internet. Nous avons réalisé à quel point sa qualité innée devait être grande.
Les pratiquants ont discuté de la persécution des pratiquants de Falun Dafa par le PCC. Une pratiquante a été suspendue et a eu plusieurs dents cassées lorsqu’elle a été battue, faisant gicler du sang sur ses vêtements. Cependant, elle n’a pas cédé à leurs efforts pour la faire cesser de pratiquer le Falun Dafa.
Un jour, la dame de 60 ans nous a raconté un rêve qu’elle avait fait la nuit précédente. Quelqu’un lui disait à l’oreille : « N’as-tu pas peur ? Veux-tu encore apprendre le Falun Dafa ? Pourquoi n’essaies-tu pas quelque chose d’autre ? » Elle a ouvert les yeux et n’a vu personne. Elle s’est dit : « Je veux apprendre le Falun Dafa, je n’ai pas peur. » Nous lui avons dit que c’était le Maître qui la testait pour voir si elle osait apprendre le Falun Dafa face à la persécution brutale du PCC. Elle a dit : « Oui, j’ose apprendre. »
Le directeur venait tous les matins faire l’appel. Un jour il a dit : « Les pratiquants de Falun Gong, levez la main. » Elle a levé la main en même temps que les autres pratiquants. Nous lui avons demandé après : « Pourquoi avez-vous levé la main ? » Elle a répondu : « J’ai été prise à tort pour une pratiquante de Falun Dafa et j’ai été arrêtée, mais maintenant, je le suis vraiment. »
Les quinze jours de détention prenaient fin et nous allions bientôt être libérés. La dame a dit avec émotion : « Je ne veux pas me séparer de vous. Je préfère rester ici si nous pouvons étudier le Fa ensemble tous les jours. » Je lui ai dit : « Ce n’est pas un endroit pour rester. C’est pour les criminels. Quand vous partirez, demandez à un pratiquant de vous trouver un exemplaire du Zhuan Falun. Vous allez trouver un meilleur environnement pour l’étude du Fa. »
« Où puis-je vous trouver ? » a-t-elle demandé. J’ai répondu : « Nous sommes tous de différentes villes. Comme vous avez le cœur à cultiver, le Maître arrangera cela. » Elle a acquiescé de la tête joyeusement.
C’était il y a six ans, mais la scène est encore précise. Je ne sais pas où est cette dame, mais je crois qu’elle va suivre les enseignements du Falun Dafa.
Tous les contenus publiés sur ce site sont protégés par les droits d’auteur de Minghui.org. Minghui produira des compilations de son contenu en ligne régulièrement et en des occasions spéciales.
Traduit de l’anglais