Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Une femme du Liaoning gravement handicapée après neuf ans d’incarcération en raison de sa croyance

28 octobre 2022 |   Écrit par un correspondant de Minghui de la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Le 21 mai 2020, lorsque Mme Zhang Guiping a finalement été libérée après avoir purgé trois ans et dix mois de prison pour sa pratique du Falun Gong, cette habitante de la ville de Fushun, dans la province du Liaoning, était gravement handicapée suite aux tortures subies en détention.

Certains de ses os étaient si déformés que ses muscles étaient atrophiés et tout son corps était tordu. Sa taille s’était déplacée vers la gauche et une de ses épaules penchait plus haut sur la droite. Elle ne pouvait pas redresser le dos, qui était davantage bossu sur la gauche. Sa fesse droite était plus grosse que la gauche et sa jambe droite était plus épaisse que la gauche. Elle ne pouvait pas dormir sur le côté, car cela lui provoquait des douleurs à la poitrine.

Son état physique l’empêchait de parcourir de longues distances à pied et lorsqu’elle allait quelque part, elle devait s’arrêter fréquemment et se reposer.

Torturée au centre de détention de Fushun Nangou

Mme Zhang a été arrêtée le soir du 21 juillet 2016 alors qu’elle rentrait chez elle après avoir étudié les enseignements du Falun Gong avec d’autres pratiquants. Quatre agents de police l’ont traînée jusqu’au sixième étage avant que 18 autres agents ne se présentent. Ils ont fouillé tous les coins de son domicile, confisquant trois ordinateurs portables, six imprimantes et d’autres effets personnels.

Ils ont emmené Mme Zhang au poste de police de Xintun vers 2 heures du matin et l’ont enfermée dans une étroite cage métallique. Lors de son interrogatoire, elle a refusé de répondre aux questions et de signer des documents. Le lendemain après-midi, après quatorze heures passées dans cette cage, on l’a emmenée au centre de détention de Fushun Nangou.

Mme Zhang a entamé une grève de la faim pour protester contre son traitement, mais les détenues l’ont battue et nourrie de force pendant plus d’une semaine. Elles la traînaient d’une pièce à l’autre.

Les détenues l’ont attrapée par les cheveux et lui ont cogné la tête contre le mur, ce qui lui a fait perdre temporairement la vue. Elles lui ont pincé tout le corps, y compris les mamelons, l’intérieur des cuisses et les bras, lui provoquant des ecchymoses sur tout le corps. Elles l’ont poussée sur le sol des toilettes et lui ont fait avaler de l’eau froide. Ses lèvres se sont entaillées, et elle a eu quatre de ses dents de devant déchaussées, trois dents ébréchées et une incisive inférieure fêlée. Elles l’ont également battue et ne l’ont pas laissée utiliser les toilettes.

Reconstitution de torture : tirer par les cheveux et frapper la tête contre le mur

Torturée dans la prison pour femmes du Liaoning

En 2018, Mme Zhang a été condamnée à trois ans et dix mois et en 2019, on l’a transférée à la prison pour femmes no 1 de Shenyang. Les détenues, encouragées par les promesses de réductions de peines que leur ont faites les gardiennes, ont torturé sans relâche les pratiquantes. Pour chaque pratiquante qui renonçait au Falun Gong, les détenues se voyaient déduire huit jours de leur peine.

Pour l’obliger à renoncer au Falun Gong, les détenues l’ont forcée à faire un travail non rémunéré pendant la journée et à rester accroupie la nuit sans bouger dans le coin de la cellule. On ne lui permettait pas de mettre des vêtements chauds en hiver. Pour accroître sa souffrance, les détenues laissaient volontairement les fenêtres ouvertes et faisaient tourner le ventilateur dans sa direction.

Comme Mme Zhang est restée ferme dans sa croyance, la détenue Wang Shuling lui a frappé la tête avec un tabouret. Wang l’a également empêchée d’utiliser les toilettes et l’a forcée à uriner dans son pantalon. Elle lui a dit : « Je vais te battre à mort si tu ne te transformes pas. Ce n’est rien si tu meurs. On nous donne un quota de morts chaque année. »

À la suite de ces tortures, Mme Zhang est devenue très faible. Elle avait de l’hypertension et des vertiges en permanence. Malgré son état, les gardiennes la faisaient dormir dans le lit superposé supérieur. Elle n’avait pas le droit d’appeler chez elle ni d’acheter des produits de première nécessité, notamment du papier toilette. Ce sont les autres détenues qui ont utilisé les 3000 yuans que sa famille avait déposés pour elle.

Un soir, alors qu’elle faisait la queue pour retourner dans sa cellule, Mme Zhang s’est évanouie. Malgré cela, une détenue lui a pincé le bras et lui a donné un coup de pied. Alors que Mme Zhang luttait dans un délire de plus en plus grave, on l’a emmenée à l’hôpital de la prison pour un scanner. Le médecin a constaté qu’elle souffrait d’une thrombose cérébrale et d’un problème cardiaque provoquant des douleurs thoraciques et des difficultés respiratoires.

Mais au lieu de soigner Mme Zhang, le médecin de la prison lui a injecté des substances inconnues. Elle a eu de fortes douleurs thoraciques pendant toute la nuit. Le vice-président de l’hôpital ordonnait également à chaque patient de lire des livres faisant l’éloge du Parti communiste chinois. Lorsque Mme Zhang a refusé d’obtempérer, le médecin l’a forcée à s’asseoir par terre et s’est mis à l’insulter et à injurier le Falun Gong.

Persécution financière

À son retour chez elle, Mme Zhang a découvert avec effroi que les autorités avaient suspendu sa pension pendant sa peine de prison. Le tribunal du district de Xinfu avait également retiré 10 000 yuans de son compte bancaire pour payer l’amende du tribunal. N’ayant pas d’autres économies, Mme Zhang, sexagénaire et handicapée physiquement par les tortures subies, a dû trouver des petits boulots pour gagner sa vie.

Souffrance de la famille

Avant sa dernière incarcération qui date de 2003, Mme Zhang a passé trois ans dans un camp de travaux forcés. Elle a fait une grève de la faim pour protester contre la persécution et on l’a libérée alors qu’elle était à l’article de la mort.

Pour éviter d’être à nouveau arrêtés, elle et son mari se sont cachés. Par conséquent, ils ont tous deux perdu leur emploi. Les contraintes financières et la pression mentale ont eu des répercussions sur la santé de son mari. Il ne pouvait pas dormir la nuit de peur que la police ne vienne frapper à la porte à tout moment. Il a développé un cancer du poumon en 2004 et est décédé en mars 2006. Il avait 52 ans.

Tous les contenus publiés sur ce site sont protégés par les droits d’auteur de Minghui.org. Minghui produira des compilations de son contenu en ligne régulièrement et en des occasions spéciales.

Traduit de l’anglais