(Minghui.org) Avant d'obtenir le Fa, j'étais un chrétien évangélique. J'ai grandi en étudiant et en lisant la Bible d'un bout à l'autre. Ma mère et mon père voulaient que nous ayons une solide éducation chrétienne. En famille, nous priions tous les soirs ensemble.
Lorsque je clarifiais la vérité au début dans la rue, des prédicateurs venaient à notre stand, ouvraient la Bible devant moi et commençaient à me citer des passages. Ils étaient surpris que je connaisse déjà ces citations, et plus encore. Je les respectais, car moi aussi avais été là, et je comprenais leur position. Je n'argumentais pas avec eux. Cela n'a pas duré longtemps.
Des amis me demandent parfois si j'ai l'impression d'avoir abandonné mon éducation chrétienne. Je leur dis : « J'ai terminé ma cultivation dans cette religion. Maintenant je suis un pratiquant et un disciple du Falun Gong. Je me sens confiant et en sécurité dans cette méthode, et tout est compatible avec moi. »
En clarifiant la vérité dans la rue, on me demande souvent : « Vous avez les yeux bleus, que faites-vous ici ? » Ils me demandent gentiment comment j'ai débuté la pratique du Falun Gong. Je dis qu'un matin, j'ai reçu le Zhuan Falun par la poste de la part d'un ami que je n'avais jamais rencontré, un associé en Australie. J'ai pensé qu'il devait y avoir quelque chose de très spécial et de très important dans ce livre pour que quelqu'un l'envoie si loin. Je l'ai lu attentivement d'un bout à l'autre. Je l'ai relu et je ne l'ai plus reposé depuis. Je dis souvent aux gens que si je devais quitter ma maison au milieu de la nuit et que je ne pouvais apporter qu'un seul article, j'apporterais ce livre.
Avant d'obtenir le Fa, je savais que des prélèvements forcés d'organes avaient lieu en Chine, mais je ne savais rien des victimes ciblées. Quand je suis entré dans le Fa et que j'ai appris la persécution, je dois admettre que j'étais très terrifié par ce mal indescriptible. Et je ne voulais pas sortir dans la rue (pour clarifier la vérité). Il y a quinze ans, même en Irlande, la terreur de la persécution était palpable. Si des mots pouvaient exprimer l'enfer sur terre, Bureau 610 donnait des frissons dans le dos. Même s'ils ne le montraient pas, je pouvais sentir cette terreur dans le cœur des pratiquants de Falun Gong chinois.
Plus j'en apprenais sur la persécution, plus j'étais touché par la bravoure des pratiquants. Cela peut sembler une très petite chose, mais j'ai réalisé que distribuer un dépliant dans la rue ou brandir une banderole en public était une bravoure au-delà des mots. Ils étaient tous des gens doués, gentils et intelligents. Je n'ai pas pu m'empêcher d'être étonné qu'ils aient tout sacrifié pour venir en Irlande. Je me suis souvent dit que les pratiquants chinois avaient subi une telle désolation ; être séparé de sa maison, de sa famille, de ses amis et de son pays… J'ai également été étonné qu'ils ne se plaignent jamais d'avoir subi de telles épreuves. Ils pourraient retourner en Chine avec leurs familles et leurs proches, avoir une carrière bien rémunérée et une vie agréable et facile. Au lieu de cela, ils ont tout sacrifié, tout laissé derrière eux plutôt que de céder à la tyrannie communiste.
J'ai été particulièrement étonné de la grâce, de la beauté et de la bravoure des pratiquantes de Dafa ici en Irlande et en Chine. Elles ressemblaient à des mamans ourses guettant leurs petits en danger de mort. Rien ne les découragerait. J'ai aussi été très touché par des récits montrant la grâce, la résolution et la fidélité des pratiquants en Chine faisant face à une mort certaine par les pires tortures perverses. Dans la culture irlandaise, nous avons appris depuis longtemps qu'il vaut mieux mourir debout que vivre à genoux. J'ai pensé que si ces charmants hommes et femmes de Chine pouvaient sortir en public et faire connaître au monde la vérité sur la persécution et valider les merveilles de Dafa, je pouvais et devais faire de même. La bravoure, pensais-je, est la racine de toute réussite.
Le Maître a dit :
« C’est inconditionnel, sans pensée de récompense, complètement pour le bien des êtres vivants. Lorsque cette bonté compatissante émerge, sa puissance est sans égale et peut désintégrer n’importe quel facteur mauvais. Plus la compassion est grande, plus la puissance est grande. (« Enseignement du Fa à la Conférence internationale de Loi de Washington DC 2009 », Enseignement du Fa dans les conférences IX)
On me demande souvent ce qu'est le Falun Gong, ainsi qu'une grande variété de questions concernant la persécution. Il y a beaucoup de questions diverses. Que représentons-nous ? Qu'est-ce que la méthode vous apporte ? Je les réfère tout d'abord à notre principe fondamental : Authentiticité-Bienveillance-Tolérance. Je poursuis en disant que nous sommes une école de pratique orthodoxe, que nous croyons en Dieu, que nous sommes pro-vie, pour la famille et le mariage entre un homme et une femme. Il n'y a pas de frais pour apprendre la méthode et nous n'avons ni temples ni bâtiments somptueux. Nous cultivons où que nous soyons et chaque fois que nous avons le temps, et faisons les exercices chaque fois que le temps nous le permet.
Notre professeur n'a jamais demandé d'argent aux pratiquants de Falun Gong. Et les livres peuvent être téléchargés gratuitement à partir du site web. Les pratiquants peuvent aller et venir, n'importe où, n'importe quand. Le Parti communiste chinois (PCC) recourt aux injures et au dénigrement pour distraire les gens de ses crimes contre Dieu et l'humanité.
Les personnes spéciales que nous rencontrons en clarifiant la vérité
Lorsque je rencontre des gens dans la rue, je suis conscient que c'est un événement très profond. Les gens que nous rencontrons sont très spéciaux. Leur rencontre avec nous a peut-être été arrangée par le Maître il y a plus d'un million d'années. Dix mille ans se sont peut-être même écoulés depuis notre dernière rencontre. Je suis conscient que nous rencontrons des amis perdus de vue depuis longtemps. S'ils avaient obtenu le Fa avant moi, ils seraient dans la rue ce jour-là à m'attendre. Ce qui les a amenés en ville ce jour-là, à cette heure-là, et comment ils y sont arrivés n'est pas une coïncidence. Avant de sortir pour clarifier la vérité, j'émets la pensée droite dans l'univers pour faire savoir aux êtres où nous sommes aujourd'hui et que nous serons là pour les rencontrer comme il a été prévu il y a si longtemps. Je leur demande : « S'il vous plaît, venez nous rencontrer là-bas, car nous avons un message spécial pour votre destinée. »
J'aime toujours mettre un peu d'amour dans notre rencontre. Après tout, je suis honoré que, pour une raison quelconque, ils se soient arrêtés pour nous dire bonjour, nous rencontrer et poser des questions sur le Falun Gong. Ils me donnent l'opportunité de grandir et de partager sur Dafa. Je ne dois pas donner l'impression que j'en ai ras le bol, que la journée a été longue, que je suis fatigué ou que je me précipite. Les Irlandais sont généralement amicaux, bavards et ouverts, donc si le temps le permet, j'aime avoir une brève conversation avec eux. Je demande des choses comme l'endroit d'où ils viennent, leur nom, ce qui les a amenés en ville, etc.
J'aime partager avec eux les merveilles et les bienfaits de Dafa, parler des cinq exercices et du fait que la méthode peut être apprise gratuitement. Je parle aussi de la persécution, et je demande s'ils aimeraient signer une pétition pour appeler à la fin des prélèvements forcés d'organes sur des pratiquants vivants et de la persécution. Je réponds du mieux que je peux à toutes les questions. Avant que les gens ne signent nos pétitions, j'aime toujours expliquer le sujet de la pétition. Avant qu'ils ne partent, je leur donne des dépliants sur le Falun Gong et leur dit qu'ils peuvent télécharger le Zhuan Falun gratuitement sur le site web. Je les encourage à le lire d'un bout à l'autre, car il contient un beau message d'éternité qui les guidera à travers tout ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui.
Parfois, le temps presse, les gens sont occupés ou courent et nous n'avons que quelques secondes pour clarifier les faits et leur donner des dépliants. J'aime toujours faire référence au Zhuan Falun.
Lorsque les gens entendent parler des prélèvements forcés d'organes, ils peuvent difficilement croire qu'un tel mal existe dans le monde. Ils s'exclament : « Pourquoi n'y a-t-il pas un tollé mondial à ce sujet ? »
Particulièrement depuis la pandémie, les gens se rendent compte qu'ils tiennent pour acquises les choses simples de la vie quotidienne. Les gens font maintenant la queue pour en savoir plus sur Dafa et signer nos pétitions pour mettre fin aux prélèvements d'organes et à la persécution. Ils se rendent compte qu'il y a un ennemi global de l'humanité dans son ensemble. L'ennemi est nébuleux, et les gens aspirent à un moyen pratique de faire savoir à Dieu qu'ils ne sont pas d'accord avec tout le mal dégénéré et les ténèbres qui envahissent la planète. Par conséquent, ils sont ravis d'avoir l'opportunité de signer nos pétitions pour mettre fin au PCC et aux prélèvements forcés d'organes.
Le public nous remercie et pense que nous sommes formidables pour ce que nous faisons. Ils nous disent régulièrement de continuer notre bon travail et ils sont heureux que nous fassions ce travail tellement nécessaire. Ils nous disent combien ils nous admirent. Ils quittent notre stand en souriant. Je m'assure qu'ils partent en sachant où trouver le Zhuan Falun et comment le lire. Comme ça, ils ont tout. Nous ne les reverrons peut-être jamais avant mille ans. Je leur recommande toujours de télécharger le Zhuan Falun.
Parfois, les gens demandent à quoi servira la signature d'une pétition. Le gouvernement ne va pas nous écouter. Je réponds : « Ne vous sous-estimez pas. Vous êtes tout aussi puissant que n'importe quel autre être sur Terre. Vous avez sauté la clôture. Et vous avez pris position contre cette tyrannie maléfique pendant qu'elle compte. Même si personne d'autre n'est au courant de votre décision, vous le savez et Dieu le sait. La plume est plus puissante que l'épée, car c'est le pouvoir de votre cœur. Votre signature pourrait bien être celle qui brise le dos du chameau. » Je précise que nous ne protestons ni ne manifestons ; nous sensibilisons.
La clarification de la vérité est une responsabilité et un devoir très solennels, et parce que nous sommes des disciples de Dafa, nous regardons tout d'un point de vue plus élevé. Nous nous assurons que lorsque nous installons nos stands de clarification de la vérité, nous respectons au maximum notre emplacement. Nous ne causons aucune obstruction à la circulation ou au public, ne gênons pas la police, ne mettons pas en danger le public ou les pratiquants, et n'adoptons aucun comportement offensant. Et nous nous assurons que la musique de Dafa est réglée à un niveau courtois pour l'endroit particulier et l'heure de la journée. Dans la rue, nous avons également le devoir de veiller à la sécurité et au bien-être des autres disciples de Dafa. J'ai indiqué de nombreuses raisons de ne jamais laisser un pratiquant seul avec tout le matériel de clarification de la vérité. Si la police ou la ville nous demande de ne pas nous rassembler à un certain endroit à une heure précise, comme pendant le confinement de la COVID, nous ne les défions pas ; nous coopérons et respectons leurs conseils.
Clarifier la vérité aux représentants du gouvernement, conseillers municipaux, politiciens et policiers
Nous avons courtoisement clarifié les faits au fil des ans, et nous avons établi et maintenu de bonnes relations avec le gouvernement, la ville, la police et le public. Ils n'interfèrent pas avec nous. Un conseil de comté a soutenu à l'unanimité l'une de nos résolutions. J'ai répondu à chaque conseiller individuellement et les ai remerciés pour leur soutien. J'ai été surpris de recevoir une réponse d'une conseillère me remerciant de lui avoir envoyé un remerciement. Elle a dit que peu importe ce qu'ils faisaient, personne ne revenait jamais pour dire merci.
Avec cela, j'ai appris une chose importante sur les politiciens et les personnalités : soyez poli, demandez gentiment et ne les abandonnez jamais ; ne soyez jamais grincheux, grognon ou désespéré. Ce moyen a fonctionné 100 % du temps. J'en suis venu à réaliser que ce n'est pas que les politiciens ne veulent pas arrêter le trafic humain, les prélèvements forcés d'organes ou s'attaquer à la puissance du PCC, ce sont des sujets très effrayants pour eux. Ils sont effrayés et horrifiés, tout comme moi lorsque j'ai entendu parler de cette barbarie la première fois. Ce n'est pas qu'ils s'en fichent. Je dois être patient et compatissant. Je salue tout progrès de leur part. C'est pourquoi je leur réponds individuellement et les remercie d'avoir pris position avec nous. Ce n'est pas rien dans le monde trouble d'aujourd'hui. Étant un pratiquant, lorsque je travaille avec des gens, je me souviens de ce que le Maître a écrit dans « Qui a raison, qui a tort » (Hong Yin III) :
« C'est lui qui a raison
C'est moi qui ai tort
Qu’y a-t-il à débattre »
J'ai aussi appris que lorsque nous demandons aux gens ordinaires de travailler avec nous, nous devons les protéger avec la pensée droite, car ils peuvent être ciblés par la perversité et être attaqués. Dans un conseil de comté, le matin d'un vote pour une de nos résolutions, la dame qui a déposé la résolution a eu une crise cardiaque. Mais elle a courageusement insisté pour revenir à la réunion du conseil depuis l'hôpital pour le vote qui a été unanime.
À une autre occasion, je n'arrêtais pas d'appeler un conseiller qui avait déposé la motion pour voir comment s'était déroulé le vote. Après plusieurs appels sans réponse, j'ai téléphoné à la mairie pour lui parler. Malheureusement, on m'a dit qu'il était décédé. Le vote a été unanime.
Demandes de renseignements et coordonnées
Lorsque des membres du public nous contactent et nous donnent leurs coordonnées pour savoir comment ils peuvent apprendre les exercices, je leur envoie d'abord un courriel d'information sur le Falun Gong ou un texto sur leur téléphone. Ce courriel d'information contient des informations générales sur la méthode, ainsi que des encouragements pour débuter la pratique. Je leur envoie le lien vers le Zhuan Falun et un lien vers la vidéo de démonstration des exercices. Je leur indique qu'il est gratuit d'apprendre la pratique, ainsi que l'endroit et l'heure où ils peuvent nous rencontrer pour apprendre les exercices. Les informations de contact qu'ils nous donnent ne sont jamais vendues, louées, divulguées ou données à une autre partie ou utilisées à d'autres fins. Nous les encourageons à rester en lien avec nous et, s'ils ont des questions ou ont besoin d'aide avec la pratique, nous sommes toujours là pour les aider. Et s'ils décident que la cultivation dans Dafa n'est pas pour eux et ne souhaitent pas rester en contact avec nous, nous ne les dérangeons jamais ni ne nous imposons.
Je questionne très parcimonieusement le Maître au sujet de ma propre cultivation. Chaque fois que je demande quelque chose, j'obtiens généralement la réponse : « Penses-y, Michael. » Ou, « Qu'en penses-tu, Michael ? » Chaque fois que j'entends cela, je sais que le Maître me dit que je connais déjà la réponse, qu'il faut que je la trouve moi-même, ou que la réponse est déjà dans le Fa. Il se peut que je pose des questions de niveau élémentaire lorsque le Maître m'enseigne la cultivation dans Dafa. En travaillant sur des projets de Dafa, je sens le Maître très proche. S'il y a des lacunes ou des défauts dans le plan ou la voie à suivre, il fait des suggestions pour une image claire de la voie à suivre. Je suis étonné de la rapidité avec laquelle les choses se sont accélérées ces trois dernières années. Auparavant, les projets qui pouvaient prendre plus d'un an à accomplir peuvent désormais être achevés en deux semaines ou moins.
Une nuit, je me tenais sur ma pelouse. Il faisait très sombre dehors. Le ciel était rempli d'étoiles. Je me suis dit : c'est incroyablement merveilleux. J'ai soudain réalisé que je ne regardais pas les étoiles, je les surplombais. Puis j'ai réalisé que nous ne venions pas des étoiles. Les étoiles sont venues de nous.
Merci de m'avoir permis de partager. Ceci est ma compréhension du Grand Fa à mon humble niveau. S'il y a quelque chose d’inapproprié, merci de bien vouloir me le signaler.
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