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Un jeune pratiquant : Se retrouver et retourner sur le chemin de la cultivation

3 novembre 2022 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Mon père a commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998. Depuis l’enfance, j’ai suivi son exemple, lu les enseignements et pratiqué les exercices, mais je ne comprenais pas vraiment les principes du Fa. Mon père a ensuite été condamné aux travaux forcés après avoir distribué des documents clarifiant la vérité sur la place Tiananmen. Après sa libération, il a dû déménager dans un endroit éloigné pour éviter d’être persécuté.

Mes résultats scolaires ont commencé à chuter sans la supervision de mon père. Je séchais les cours pour consulter l’Internet. J’ai aussi commencé à fumer et à boire. Cependant, lorsque je rencontrais de mauvaises choses dans la vie, je me souvenais immédiatement du Maître [Maître Li Hongzhi, le fondateur du Falun Dafa]. Lorsque quelqu’un calomniait Dafa, je m’agitais et défendais Dafa.

Le Maître a dit :

« Les gens sont contaminés par le puissant courant de la société humaine ordinaire, qui est comme une grande cuve de teinture, ils tiennent pour juste ce qui en fait est souvent faux. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

J’ai échoué à l’examen d’entrée à l’université. J’ai redoublé la dernière année de lycée et j’ai finalement été admis dans une université ordinaire. Après la rentrée des classes, je n’arrivais toujours pas à me trouver. Au lieu de cela, je suis devenu encore plus déprimé et confus. Pour me défouler, j’ai acheté un ordinateur pour jouer à des jeux vidéo dès mon retour à la maison pour les vacances d’hiver.

J’ai vu l’exemplaire du Zhuan Falun que mon père avait laissé à la maison, et la scène de la lecture des enseignements avec mon père quand j’étais enfant est apparue devant mes yeux. J’étais ému et j’ai décidé de lire le Zhuan Falun avec assiduité cette fois-ci.

Mon esprit était survolté pendant la lecture du Zhuan Falun, et chaque mot m’allait droit au cœur. J’ai lu d’autres livres de Dafa après avoir lu le Zhuan Falun. Je ne pouvais pas poser les livres lorsque ma famille m’appelait pour le dîner. J’ai complètement oublié les jeux d’ordinateur.

J’ai eu de sérieux maux de tête quelques jours plus tard, et toutes sortes de pensées sales n’arrêtaient pas de surgir dans mon esprit. La douleur me réveillait parfois dans mon sommeil. Dès le début, j’ai su que c’était mon karma mental qui œuvrait, et j’ai fait de mon mieux pour le nier et le neutraliser. La situation s’est rapidement améliorée, et je savais que le Maître m’aidait à éliminer les mauvaises pensées.

En lisant régulièrement les enseignements du Maître, j’ai appris pour la première fois ce qu’est la rectification de Fa et l’importance de faire les trois choses. Ce nouvel ordinateur est devenu mon meilleur outil, car il m’a permis de consulter le site de Minghui.

J’ai compris le sens de la vie pendant ces vacances d’hiver, et j’étais reconnaissant au Maître de ne pas m’avoir abandonné. J’ai décidé de faire bon usage de mon temps pour cultiver et suivre les progrès de la rectification de Fa.

Valider Dafa à l’école

Je suis retourné à l’école et j’ai étudié le Fa tous les jours. Je faisais les exercices sur le toit de mon dortoir dès que j’en avais le temps. Je me suis élevé rapidement et, parfois, j’avais l’impression d’être sur le point de léviter lorsque je méditais.

Mes camarades de classe me considéraient comme une personne honnête et fiable, et je leur clarifiais la vérité sur Dafa chaque fois que j’en avais l’occasion. J’ai décidé de prendre le train pour rentrer chez moi pendant les vacances scolaires, et j’ai acheté une place assise dans une voiture parce que de cette façon je pouvais clarifier la vérité à plus de passagers, et les persuader de faire les trois démissions : se retirer du Parti communiste chinois (PCC) et de ses deux organisations affiliées pour la jeunesse. Les résultats ont été encourageants.

Grâce à l’arrangement du Maître, j’ai rencontré des pratiquants locaux et j’ai reçu périodiquement des documents de clarification de la vérité mis à jour pour les distribuer sur le campus de mon école. La quantité était limitée, et je chérissais chaque exemplaire. Je vérifiais les documents que je distribuais, et si je les trouvais par terre, je les ramassais et les donnais à quelqu’un d’autre.

Pendant un certain temps, je me suis relâché et j’ai distribué des documents au même endroit à plusieurs reprises. Quelqu’un m’a pris pour cible et a fait un rapport sur moi. Mais je n’avais pas peur et j’ai dit la vérité au personnel du bureau de la sécurité. La police locale m’a emmené au poste de police, je leur ai dit la vérité et j’ai pu constater qu’ils étaient émus.

Cependant, selon la procédure, ils devaient signaler mon cas au Bureau 610 local. Les agents de police m’ont dit qu’ils trouvaient le Bureau 610 agaçant, et ont laissé entendre que je ne devais pas trop leur en dire.

Deux hommes du Bureau 610 m’ont interrogé d’un ton hypocrite et ont essayé de me piéger. J’ai d’abord gardé le silence. Cependant, lorsque l’un d’eux a dit : « Ne parlez-vous pas d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance ? Pourquoi ne nous dites-vous pas la vérité ? » Je n’ai pas vu clair dans leur manège et j’ai admis avoir distribué les documents.

Lorsqu’ils m’ont demandé qui m’avait donné ces documents, j’ai immédiatement compris qu’ils m’avaient trompé. Je n’ai révélé l’identité d’aucun des autres pratiquants. Ils m’ont détenu illégalement pendant cinq jours, et j’ai clarifié la vérité aux détenus du centre de détention lorsque j’en ai eu l’occasion. Plusieurs ont accepté de se retirer du PCC et de ses organisations affiliées.

Après ma libération, l’école m’a ordonné d’abandonner mes études, et j’ai immédiatement ressenti la pression. J’ai essayé de communiquer avec la direction de l’école sans succès. Je me suis calmé et j’ai décidé de trouver un poste de stagiaire tout en cherchant des occasions de communiquer à nouveau avec la direction de l’école, au lieu de chercher des résultats immédiats.

Valider Dafa au travail

Mon stage était dans le domaine de la vente. J’ai travaillé assidûment en suivant les exigences du Fa, et je me suis rapidement mis à niveau. Je travaillais jusqu’à 21 heures tous les jours et mes supérieurs ont remarqué mon travail acharné. Mes performances ont été classées numéro un dans toute la région pendant six mois.

Je n’ai pas obtenu mon diplôme universitaire au moment de décrocher le diplôme. Le service des ressources humaines de mon entreprise m’a demandé mon diplôme afin de me proposer un poste à temps plein, et j’ai réfléchi à la manière de leur expliquer cela. J’ai d’abord pensé qu’en tant que pratiquant, je ne pouvais pas mentir, mais je craignais que l’entreprise ne me propose pas le poste à temps plein une fois qu’elle l’aurait découvert.

Ma deuxième pensée a été : « En fait, je n’ai rien fait de mal. Le PCC nous persécute. N’est-ce pas une bonne occasion de clarifier la vérité à mes collègues ? »

J’ai trouvé une occasion propice et j’ai raconté ma situation à mon supérieur immédiat. Il a sympathisé avec moi, mais a estimé qu’il ne pouvait pas prendre la décision, alors il en a fait part à son chef. En attendant la réponse, je croyais fermement que le Maître arrangeait tout pour les pratiquants, et que je devais simplement faire ce que je devais faire.

Rapidement, mon supérieur m’a répondu que son patron avait également exprimé sa sympathie pour ma situation et qu’il ne pensait pas que cela aurait un impact négatif sur mon travail. Son patron m’a dit que je pouvais utiliser mon diplôme d’études secondaires à la place et m’a encouragé à réussir dans le poste à temps plein. C’était un grand soulagement, et je savais que le Maître m’avait aidé. J’étais sincèrement heureux du comportement droit de mes collègues.

L’entreprise a ouvert un nouveau secteur d’activité, et j’ai postulé pour le poste de responsable de la nouvelle opération. Je pensais que c’était un pari risqué compte tenu de mes qualifications, mais l’entreprise m’a accordé cette opportunité. J’ai donc dû déménager dans une grande ville pour bénéficier de la promotion.

Mes collègues m’ont dit que j’avais beaucoup de chance. Je savais bien sûr que c’était une bénédiction due à la pratique de Dafa. L’entreprise a continué à se développer, et elle est rapidement devenue le numéro un du secteur. Je pensais que cela avait à voir avec le fait que le patron de l’entreprise traitait bien les pratiquants !

J’avais un endroit à moi dans la nouvelle ville. J’ai appris à imprimer des documents de clarification de la vérité et j’ai acheté un ordinateur et une imprimante. J’avais l’impression qu’une petite fleur (le site de production des documents) s’épanouissait dans cette grande ville animée. Je sortais plusieurs soirs par semaine pour distribuer les documents que j’avais fabriqués. Avec des pensées et des actions droites, et sous la protection du Maître, je n’ai rencontré aucun danger.

En raison de changements de personnel, j’ai quitté l’entreprise un an plus tard pour rejoindre une entreprise de renommée nationale dans une nouvelle ville. J’ai rapidement repris la fabrication des documents de clarification de la vérité après m’être familiarisé avec le nouvel environnement de travail.

Pendant un certain temps, j’avais beaucoup de pensées distrayantes et je me suis progressivement relâché dans la cultivation. Une nuit, je ne voulais pas marcher trop loin, alors j’ai distribué les documents dans mon quartier. Cependant, la caméra de surveillance m’a filmé, la police locale m’a arrêté sur le chemin du retour et m’a emmené dans un centre de détention.

Pendant ma détention, j’ai regardé à l’intérieur et j’ai découvert mon état d’esprit de laisser-aller, mon attachement aux émotions et ma recherche de la facilité et du confort. Je me suis ajusté et j’ai corrigé mon état, j’ai également cherché des occasions de clarifier la vérité aux détenus.

Après ma libération, les dirigeants de mon entreprise m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas me garder parce que j’avais manqué le travail pendant plusieurs jours et que personne n’avait pu me trouver. J’ai alors invité quelques-uns de mes proches collègues à dîner et je leur ai clarifié la vérité avant de retourner dans ma ville natale pour me ressaisir.

J’étais ami avec un groupe de collègues qui, après mon retour dans ma ville natale, ont créé une nouvelle entreprise dans une ville voisine. Ils ont reconnu mes capacités et mon caractère, et m’ont invité à rejoindre leur start-up en tant que partenaire.

Je me suis rappelé que je suis un pratiquant de Falun Dafa, et j’ai traité mes collègues et mes clients avec honnêteté et sincérité. L’activité s’est développée sans heurts, en quelques années seulement, l’entreprise est passée d’un petit atelier à un espace de bureaux de près de 1000 mètres carrés, et d’une dizaine d’employés à plus de cent employés.

Mes amis et les membres de ma famille m’ont dit que j’étais chanceux et béni. Bien sûr, je savais que j’étais béni par le Maître. Au travail, j’ai clarifié la vérité à mes collègues chaque fois que l’occasion s’y prêtait.

Dans le milieu des affaires, la tentation de la gloire et de la fortune surgit de temps en temps. Quand cela arrive, je continue à me corriger selon les exigences de Dafa, et je fais de mon mieux !

Sauver les gens pendant la pandémie

Pendant la pandémie de 2020, notre entreprise n’a pas pu fonctionner pendant une longue période en raison du confinement. Il y avait une pénurie de masques à prix raisonnable, alors je suis allé sur Internet, j’ai acheté beaucoup de masques à un prix élevé et je les ai remis gratuitement aux personnes de mon entourage qui en avaient besoin. J’en ai donné aux agents de sécurité et aux concierges de mon quartier.

J’avais quelques amis à qui je n’avais pas clarifié la vérité auparavant, alors je leur ai donné des masques et j’ai profité de l’occasion pour clarifier la vérité. Presque tous ont accepté de se retirer du PCC et de ses organisations pour la jeunesse.

Cela fait trente ans que le Falun Dafa a été présenté au public. Je ferai de mon mieux pour faire les trois choses qu’un pratiquant est censé faire.

Je voudrais également rappeler à tous les anciens jeunes pratiquants que nous avons grandis et que nous sommes maintenant l’épine dorsale de la société. Aussi occupés que nous soyons, nous ne devons pas oublier notre véritable identité : nous sommes des pratiquants de Falun Dafa. Tout en cultivant, nous devons utiliser notre sagesse pour clarifier la vérité aux personnes qui nous entourent. Le Maître a arrangé le meilleur de tout pour nous !

Je voudrais remercier le Maître pour sa compassion, et je ferai de mon mieux pour remplir ma mission historique et suivre le Maître !

Traduit de l’anglais