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Une infirmière en chef battue, agressée sexuellement et exposée au froid alors qu’elle était emprisonnée pour sa croyance

6 novembre 2022 |   Écrit par un correspondant Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org)Mme Gu Li travaillait comme infirmière en chef au sein du deuxième hôpital populaire de Jinzhou, agglomération de Dalian, province du Liaoning. En 1996, après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, une discipline méditative et spirituelle ancestrale, elle est devenue optimiste et serviable et a amélioré ses relations avec sa famille. Elle travaillait dur et s’occupait méticuleusement de ses patients.

Pour avoir parlé de la persécution brutale du Falun Dafa qui a commencé en 1999 par le régime communiste, Mme Gu a été arrêtée le 6 décembre 2016 et condamnée, le 19 août 2017, à quatre ans de prison. Trois semaines plus tard, elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Liaoning.

Afin de la forcer à abandonner sa croyance, les gardiennes ont incité les détenues à la torturer. Elles l’ont empêchée de se laver et de prendre une douche, ce qui lui a valu de développer des affections cutanées et une perte de cheveux permanente sur une grande partie de son cuir chevelu. Les gardiennes l’ont également obligée à s’accroupir sur ses orteils, chaque jour, durant de longues heures, entraînant une perte de sensibilité de ses jambes et de ses orteils. En d’autres occasions, elles l’ont agressée sexuellement et privée de sommeil. Elle a été libérée le 5 décembre 2020.

Arrestation, détention et condamnation

Le jour de son arrestation en décembre 2016, Mme Gu a parlé à quelques soldats de la persécution en cours du Falun Dafa en Chine. Ils l’ont dénoncée, entraînant son arrestation par des agents du poste de police de Guangming.

Bien que Mme Gu ait refusé de coopérer avec la police, ils l’ont photographiée de force et pris ses empreintes digitales avant de lui faire passer un examen physique dans un hôpital. Ils l’ont transférée, après minuit, dans le centre de détention de Yaojia, là-bas, les gardes lui ont fait subir une fouille corporelle avant de la mettre en cellule.

La cellule était surpeuplée de détenues. Elle comportait deux lits, des toilettes et un lavabo. Il y avait à peine assez de place pour que tout le monde puisse dormir sur les lits. L’air était vicié et elle avait l’impression de suffoquer. Le lendemain, une gardienne lui a annoncé que, si elle signait une déclaration de renoncement à sa croyance, elle pourrait rentrer chez elle. Elle a refusé. Elle a également refusé de signer un accord pour effectuer les travaux forcés.

Le 28 avril 2017, le tribunal du district de Jinzhou a tenu une audience sur son affaire, et le juge l’a condamnée à quatre ans de prison. Elle a fait appel auprès de la cour intermédiaire de la ville de Dalian, et le 19 août de la même année, celle-ci a décidé de confirmer le verdict.

Torturée dans la prison pour femmes de la province du Liaoning

Le 12 septembre 2017, après avoir été transférée dans la prison pour femmes de la province du Liaoning, Mme Gu a été affectée au 5e quartier. Il s’agissait d’un quartier spécialement aménagé pour torturer les pratiquantes de Falun Dafa et les forcer à renoncer à leur croyance.

Détenues incitées à torturer Mme Gu

Les gardiennes ont demandé à deux détenues, Sun Yazhi et Peng Chunyan, de surveiller et de torturer Mme Gu, 24 heures sur 24. Au début, elles ont joué au « bon flic et mauvais flic ». Le premier jour, une fois revenue de sa journée de travail, elles l’ont emmenée dans une salle de lavage de cerveau. Peng l’a insultée et agressée physiquement, tandis que Sun a prétendu la protéger et se soucier d’elle, tout en essayant de la persuader de renoncer au Falun Dafa. « Toutes les autres pratiquantes avant toi ont abandonné la pratique », a-t-elle prétendu.

Le second jour, Sun l’a également convaincue d’effectuer un travail pénible. Le soir, quand elle a refusé de regarder des vidéos de lavage de cerveau, elles l’ont fait s’accroupir et l’ont empêchée de se laver et de prendre une douche. Quelques jours plus tard, son crâne a commencé à enfler et à suppurer du fait de la mauvaise hygiène de la prison. Ses cheveux sont rapidement tombés.

Comme les gardiennes faisaient dormir Mme Gu entre Sun et Peng, Sun a placé un carton entre elle et Mme Gu, car elle était dégoûtée par l’état de la peau de Mme Gu.

Sun et Peng ont été contrariées par le refus de Mme Gu de renoncer au Falun Gong et ont intensifié la torture. Un matin, alors que toutes les autres détenues étaient parties travailler, Peng a déshabillé Mme Gu, lui a pincé les mamelons et l’a frappée aux fesses avec une pantoufle, tandis que Sun l’insultait.

À deux reprises, Mme Gu a tenté de signaler l’agression sexuelle à la gardienne principale, mais celle-ci a refusé de la recevoir. Les tortures se sont aggravées. Les deux détenues l’ont forcée à s’accroupir sur la pointe des pieds. Dès que ses talons touchaient le sol, elles lui donnaient des coups de pied entre les jambes et au niveau du bas-ventre. La position accroupie a stimulé ses selles, mais les détenues ne l’ont pas laissée utiliser les toilettes. À partir de ce moment-là, elle a essayé de manger moins afin d’éviter d’être gênée. Son poids a rapidement chuté.

Coups violents, coup de froid et privation de sommeil

La gardienne principale a vu comment les détenues torturaient Mme Gu, mais n’a rien fait. Entre le 12 septembre et le 1er octobre 2017, les deux détenues ne l’ont pas laissée se laver et se doucher. Durant cette période, elles l’ont forcée à s’accroupir sur ses orteils tous les jours après le travail et toute la journée du dimanche, tout en essayant de lui faire subir un lavage de cerveau. Sun a montré à Peng comment pincer les jambes de Mme Gu, ainsi que la façon d’intensifier la douleur. Le lendemain, l’intérieur de ses cuisses était couvert d’ecchymoses.

Sun a frappé le visage et la tête de Mme Gu avec une chaussure à talon haut jusqu’à ce qu’elle se fatigue. Elle lui a ensuite frappé la tête contre le mur à plusieurs reprises et donné des coups de poing sur la poitrine. Après avoir été battue, Mme Gu pouvait à peine respirer pendant la nuit.

Les nuits d’hiver, le temps devenant glacial, les deux détenues laissaient volontairement les fenêtres de sa cellule grandes ouvertes. Elle dormait juste à côté des fenêtres, sur un lit métallique sans literie ni édredon. Avec pour seul vêtement une fine combinaison de prison, elle grelottait toute la nuit et ne parvenait pas à s’endormir. Ses compagnes de cellule souffraient également du froid et l’en rendaient responsable. Elles l’ont insultée et menacée de lui fourrer du piment dans le vagin si elle refusait de renier sa foi.

Accroupissement et humiliation

Durant un congé de quatre jours, les deux détenues ont imaginé un nouveau plan pour torturer Mme Gu. Elles ont d’abord essayé de lui faire plaisir en la laissant prendre une douche pour la première fois, après trois semaines, et en la laissant rester au lit au lieu de la faire s’accroupir. Mme Gu connaissait leurs intentions et refusait toujours de renier sa croyance. Le lendemain matin, elles l’ont fait s’accroupir, pendant que ses compagnes de cellule allaient travailler. Dans l’après-midi, comme elle ne voulait pas signer la déclaration de renoncement au Falun Dafa, elles ont obligé toutes ses compagnes de cellule à s’accroupir avec elle. L’une des compagnes de cellule l’en a rendue responsable. Sun a également incité une prisonnière à la battre.

Durant les vacances, une dizaine de détenues devaient répéter un spectacle pour un événement. Tous les jours, Peng a enlevé les vêtements de Mme Gu et l’a fait s’accroupir devant elles.

Elles l’ont fait s’accroupir sur ses orteils toute la journée, durant trois jours. Elle ne pouvait se lever que lors des repas et pour se rendre aux toilettes. Il lui fallait beaucoup de temps pour se rendre aux toilettes. Elle éprouvait des difficultés à se mettre debout après cela. La nuit, ses jambes ne cessaient de trembler. L’air froid provenant des fenêtres aggravait encore son état. Les détenues souhaitaient également qu’il neige, afin de pouvoir la geler encore plus.

Obligée de travailler et de se tenir debout dans l’eau froide

Mme Gu pouvant à peine dormir la nuit, elle s’assoupissait, durant la journée, pendant qu’elle travaillait. Pour la réveiller, Peng la battait et l’obligeait à continuer à travailler.

Après les vacances, n’ayant pas réussi à transformerMme Gu, Sun a été remplacée par Yu Jiaxin, une autre détenue. Peng et Yu ont obligé Mme Gu à se tenir debout dans deux seaux d’eau froide toute la journée. La nuit, Peng obligeait ses compagnes de cellule à se mettre en équipe et à se relayer pour empêcher Mme Gu de dormir. La gardienne principale a ensuite ajouté une autre détenue pour la surveiller la nuit. La troisième détenue l’injuriait tous les soirs parce qu’elle devait la surveiller et ne pouvait pas se reposer.

Tyrannisée et menacée par les gardiennes et les détenues

Les détenues ne la laissant pas se doucher, Mme Gu a contracté des problèmes de peau et perdu ses cheveux. Cependant, Sun a prétendu à ses codétenues que celle-ci souffrait d’une maladie de peau infectieuse transmissible par les poignées de porte et aussi, si elles faisaient la lessive ensemble. Sun a ensuite incité les détenues à insulter Mme Gu. Une nuit, les détenues l’ont obligée à prendre une douche froide et à rester debout pieds nus durant un long moment, portant seulement de minces vêtements.

Tous les après-midi, la gardienne principale appelait Mme Gu dans le bureau des gardiennes pour l’insulter et l’humilier. La première fois qu’elle est entrée, aucune des gardiennes principales présentes dans le bureau n’a pu supporter l’odeur que celle-ci dégageait. La gardienne principale a donc ordonné aux deux détenues qui la surveillaient de la laisser se laver plus souvent.

Une gardienne principale a tenté une nouvelle fois de convaincre Mme Gu d’abandonner le Falun Dafa avec l’aide d’un chef de division. Ce dernier a menacé de la placer dans un autre groupe, ce qui aurait aggravé ses conditions de vie. Le chef lui a également précisé que, si elle ne se faisait pas soigner, son problème de peau pourrait s’aggraver ou dégénérer en cancer. Mme Gu n’a pas bronché.

La gardienne principale a ensuite trompé Mme Gu en lui affirmant que son époux l’avait abandonnée et avait eu une liaison, et que son enfant avait trop peur pour répondre aux appels téléphoniques. Cette nuit-là, Mme Gu s’est sentie mal et n’a pas pu dormir.

Sun s’est mise en colère parce que Mme Gu ne voulait toujours pas signer de déclaration de renoncement à sa croyance. Elle a fait travailler Mme Gu durant les froides journées d’hiver, alors que celle-ci ne portait que sa fine combinaison de prison.

L’un des orteils de Mme Gu a perdu toute sensibilité. Ses jambes étaient toujours froides la nuit, même en portant des chaussettes. Le médecin de la prison a déclaré qu’elle pouvait souffrir de diabète, mais il ne l’a pas soignée.

Le 5 décembre 2020, la peine de prison de Mme Gu a pris fin. Avant qu’elle ne quitte la prison, le chef de division lui a dit : « La prochaine fois que vous viendrez ici, je ferai en sorte que les détenues vous traitent d’une façon encore pire. »

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Traduit de l’anglais