(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, à l’âge de 58 ans. J’ai cinq frères et sœurs et je suis la deuxième plus âgée. À l’âge de huit mois, j’ai eu la polio. En conséquence, ma jambe droite était handicapée et mes jambes étaient toujours gelées en hiver.
Quand j’avais trois ans, ma mère m’a mise près d’un poêle à charbon pour me réchauffer les jambes. Mon pantalon d’hiver en coton a pris feu. Ma grand-mère m’a entendue pleurer, a rapidement éteint le feu et a bandé mon pied gauche brûlé. Lorsque le bandage a été retiré, nous avons découvert que le gros orteil de mon pied gauche était collé au cou-de-pied. Aucune chaussure ne pouvait s’adapter à mon pied gauche difforme. Avec une jambe droite et un pied gauche handicapés, je ne pouvais pas marcher. Ma grand-mère m’a dit plus tard que je rampais sur le sol toute la journée.
Lorsque j’ai eu huit ans et que j’ai atteint l’âge d’aller à l’école, mon père m’a emmenée chez un médecin pour m’amputer l’orteil gauche afin que je puisse porter une chaussure. J’ai ensuite appris à marcher avec des béquilles.
Nous vivions dans une région montagneuse. L’école était à environ 1 km 600. Il était difficile pour moi de marcher avec des béquilles, et je pleurais souvent sur le chemin de l’école.
À l’heure du déjeuner, tous les autres élèves rentraient chez eux pour déjeuner. J’étais la seule à rester derrière, sans rien à manger ni à boire. Je devais attendre la fin de l’école l’après-midi pour rentrer chez moi et manger. Jusqu’à la fin du collège, mes mains étaient souvent couvertes de cloques sanguinolentes. Et la faim constante me donnait de graves maux d’estomac.
Avec autant d’enfants dans la famille, je devais aider ma mère. À 12 ans, je faisais de nombreuses tâches ménagères, notamment coudre des chaussures pour toute la famille. Je faisais aussi la cuisine, je lavais les vêtements, je nourrissais les cochons et je rassemblais les moutons.
À la fin de mon adolescence, j’ai quitté la maison et je suis allée dans un faubourg voisin pour apprendre la couture. J’ai ensuite ouvert un petit atelier de couture et je me suis mariée.
Lorsque ma première fille a eu un an, j’ai développé une hyperplasie mammaire, une inflammation gynécologique et des migraines. J’ai essayé de nombreux médicaments chinois et occidentaux, mais aucun ne m’a aidée. J’étais tout le temps malade. Pendant ce temps, je devais toujours faire mon travail de couturière. Je pleurais et me demandais pourquoi ma vie était si misérable. J’étais de mauvaise humeur et je me mettais souvent en colère contre mon mari.
Renaître en pratiquant Dafa
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa à l’automne 1998. À cette époque, je me rendais à un point de pratique proche pour faire les exercices chaque matin et chaque soir. J’ai également rejoint un groupe d’étude du Fa une fois par semaine et j’ai lu le Zhuan Falun avec les compagnons de cultivation.
Le Maître a dit :
« […] parce que le karma accumulé par une personne ne provient pas que d’une seule vie. Dans les milieux de la cultivation et de la pratique, on dit que l’esprit originel ne s’éteint pas. Si l’esprit originel ne s’éteint pas, il a pu exercer des activités sociales dans les vies précédentes, donc au cours de celles-ci, il a pu contracter des dettes, maltraiter quelqu’un ou commettre d’autres méfaits, tuer, etc. ; c’est ainsi que ce genre de karma est engendré. Ces choses s’accumulent dans d’autres espaces, on les porte toujours sur soi ; il en va de même pour la matière blanche, mais ce n’est pas la seule source. Il y a une autre situation, ces matières peuvent être accumulées par le clan familial et transmises des ancêtres aux descendants. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
C’était donc la raison pour laquelle ma vie était si misérable ! Plus je lisais le livre, plus je comprenais la différence entre ce qui était bon et ce qui était mauvais. Je suis également devenue plus prévenante envers les autres et j’ai appris à regarder à l’intérieur quand des conflits se produisaient.
Mon mari et moi gérions un petit supermarché. Une fois, une voisine s’est assise au comptoir et a bavardé avec moi. Elle est partie, mais est revenue en disant que son téléphone portable avait disparu. J’ai répondu que je n’avais pas vu son téléphone portable dans mon magasin. Elle est alors rentrée chez elle et est revenue avec sa belle-mère. Cette dame plus âgée a dit : « Ma belle-fille a perdu son téléphone dans votre magasin. Avez-vous vu quelqu’un le prendre ? » Lorsque j’ai répondu que non, elle a croisé les bras, m’a regardée comme si j’étais une criminelle et a dit : « Vous pouvez garder le téléphone. Mais veuillez nous rendre la carte téléphonique. »
La belle-mère, les sœurs et le mari de cette femme se tenaient tous devant le magasin et insistaient sur le fait que son téléphone avait disparu à l’intérieur. J’ai répété que je n’avais pas vu son téléphone. « Je pratique Authenticité-Bienveillance-Tolérance », lui ai-je dit. « Je ne prendrai rien qui n’est pas à moi. »
Une semaine plus tard, la voisine est revenue et s’est excusée auprès de moi. Elle a dit qu’elle avait retrouvé son téléphone à la maison. Elle a dit que sa belle-mère lui avait dit de ne pas m’en parler, parce que je risquais de me mettre en colère. Je lui ai dit que cela ne me dérangeait pas du tout.
La fois suivante où j’ai vu sa belle-mère, je l’ai saluée chaleureusement. Elle avait l’air embarrassée. J’ai ensuite trouvé des occasions de clarifier la vérité à toute sa famille. Tous ont accepté de se retirer des organisations du Parti communiste chinois (PCC).
Clarifier la vérité pour sauver les gens
J’ai mémorisé le Zhuan Falun. La première fois que j’ai mémorisé le livre en entier, cela m’a pris huit mois. Actuellement, j’ai récité le livre par cœur de nombreuses fois. Chaque jour, j’émets la pensée droite de manière intensive pour éliminer tous les éléments du PCC pervers, ainsi que tous les facteurs qui interfèrent avec le fait que je sauve les gens.
En 2015, de nombreux pratiquants ont déposé plainte contre l’ancien dirigeant du PCC, Jiang Zemin. J’ai déposé plainte en utilisant mon vrai nom. Des responsables sont venus chez moi à trois reprises. Les deux premières fois, j’avais l’attachement à la peur. Ma sœur, également pratiquante de Dafa, leur a expliqué la vérité sur la persécution, et ils sont partis. Je savais que c’était un test que je devais passer et j’ai regardé à l’intérieur. De quoi avais-je peur ? J’ai le Maître ! J’ai donc demandé au Maître de faire en sorte que d’autres responsables viennent chez moi pour que je puisse avoir une chance de les sauver.
Une responsable chargée des « questions relatives au Falun Dafa » est venue chez moi. Je lui ai parlé de la rétribution qui a eu lieu pour trois responsables qui ont participé directement à ma persécution en 2007. La première personne, c’était le directeur du Bureau 610 à qui on a diagnostiqué un cancer du rectum. La deuxième personne a vu un jeune membre de sa famille mourir. Et la troisième personne a dû se faire implanter six endoprothèses.
Lorsque j’ai mentionné leurs noms, la responsable a hoché la tête et a dit qu’elle les connaissait tous. J’ai dit que j’avais pitié d’eux, car ils ne connaissaient pas la vérité à propos de Dafa. S’ils en avaient eu connaissance, ils n’auraient pas participé à la persécution des pratiquants. La responsable m’a dit que son frère venait d’apprendre qu’il était en phase terminale et qu’elle souffrait elle-même d’insomnie. Je lui ai alors suggéré de réciter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » J’ai dit : « Des miracles se produiront lorsque vous réciterez ces phrases. » Je lui ai également conseillé de le dire à son frère.
Je lui ai dit que Dafa s’était répandu dans plus de 100 pays, que le Zhuan Falun avait été traduit en 40 langues et que Maître Li Hongzhi était très respecté. Nous avons bavardé pendant plus de deux heures. À midi, elle a dit qu’elle devait partir et a ajouté : « Je veux revenir vous parler quand j’aurai le temps. »
Au printemps dernier, pendant la campagne « Plan zéro » du PCC, quatre policiers se sont présentés à ma porte. Ils ont exigé que je les laisse entrer, mais j’ai refusé et j’ai dit : « Vous êtes de la police, mais je ne vous laisserai pas entrer chez moi. Ce que vous avez fait est illégal. Vous m’avez harcelée tant de fois au cours des vingt dernières années. Vous avez fait croire que j’avais fait quelque chose de mal ! Parce que je pratique le Falun Dafa, je suis devenue une personne désintéressée. Je pense toujours aux autres en premier. J’ai de bonnes relations avec tous mes voisins. Je n’ai jamais besoin de voir un médecin ou de prendre une seule pilule. Je suis le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »
Ils étaient silencieux, alors j’ai continué : « Le Falun Dafa est le Fa de Bouddha. Si vous traitez bien Dafa, vous serez bénis. Vous êtes encore très jeunes. Vous devriez penser à votre avenir. En tant qu’agents de police, votre devoir est de dissuader les personnes mauvaises. Les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes. Persécuter les pratiquants de Dafa ne vous apportera rien de bon ! »
J’ai remarqué que de nombreux voisins écoutaient également. J’ai alors dit aux policiers : « Les raisins que ma famille cultive sont en train de mûrir. Si vous venez me voir en tant qu’amis, et non en tant qu’agents de police, vous serez les bienvenus pour goûter mes raisins. » Tous les quatre ont souri et sont partis.
Le lendemain matin, une voisine m’a parlé de la soirée précédente et a été impressionnée. « Vous avez beaucoup parlé, mais la police n’a rien dit. » Je lui ai dit que j’étais en train de leur clarifier la vérité sur Dafa.
« Je serais probablement dans un centre de détention à l'heure qu'il est ! »
Une fois, je suis allée émettre la pensée droite près d’une prison qui persécutait les pratiquants. J’ai rencontré un couple d’ouvriers de l’assainissement et je leur ai demandé s’ils avaient entendu parler de démissionner des organisations du PCC pour être protégés de la catastrophe. Quand ils ont dit que non, j’ai expliqué comme le PCC a détruit la culture et les traditions chinoises, comme il a tué des millions de personnes dans ses nombreux mouvements politiques, et comme le PCC persécute le Falun Dafa et prélève même les organes des pratiquants pour le profit.
« Le Ciel éliminera le PCC. Vous voyez de plus en plus de désastres ces jours-ci. » Je leur ai ensuite dit que réciter « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » les protégerait.
Le mari m’a donné son nom et a dit qu’il aimerait se retirer de la Ligue de la jeunesse du PCC et des Jeunes Pionniers. Je me suis tournée vers la femme : « Allez-vous démissionner aussi des organisations du PCC ? » Elle a dit qu’elle croyait en Jésus, alors j’ai répondu : « Le PCC est athée. Ce n’est qu’en démissionnant du PCC que Dieu peut vous bénir ! » Elle a compris, m’a dit son nom et m’a demandé de l’aider à démissionner des Jeunes Pionniers. Je leur ai donné à tous les deux des amulettes sur lesquelles étaient inscrites des bénédictions de Dafa.
Une semaine plus tard, un couple de personnes âgées a frappé à ma porte. Je ne les ai pas reconnus, en partie à cause de leurs masques. L’homme m’a dit : « Vous vous souvenez de moi ? Vous m’avez donné une amulette. Mais je l’ai perdue. Je voulais vous raconter que l’autre jour, j’ai eu très mal aux yeux et j’ai vu des ombres noires planer autour de moi. J’ai immédiatement récité : “Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon !” Mes yeux ont cessé de me faire mal, et il n’y avait plus d’ombres noires volantes. Cela a fonctionné comme un miracle ! »
Ils ont pris mon numéro de téléphone, et le monsieur a appelé plus tard. Il semblait très enthousiaste et voulait me dire quelque chose. Mais je l’ai empêché de parler au téléphone (pour des raisons de sécurité) et je me suis précipitée à son travail.
Il s’est exclamé : « Je voulais vous remercier ! Sans vous, je serais probablement dans un centre de détention maintenant. »
« Ne me remerciez pas. Remerciez plutôt Maître Li de Dafa. »
« Oui, je remercie Maître Li ! » a-t-il dit. Il m’a raconté qu’il était chef d’équipe au travail. Un de ses collègues, que personne n’osait habituellement offenser, a commencé à se disputer avec lui au sujet de la prime de fin d’année. Alors qu’une bagarre était sur le point d’éclater, il s’est souvenu du mot « Tolérance » dans Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et il a baissé les poings.
« De nombreux passants regardaient. J’avais l’impression de perdre la face », a-t-il dit. « Mais j’ai suivi la Tolérance ! Si je ne l’avais pas fait, et si je m’étais battu, j’aurais probablement été arrêté. Et la nouvelle année de ma famille aurait été ruinée. Dafa m’a béni ! Dafa a béni toute ma famille ! »
J’ai souvent enfourché mon tricycle pour sortir clarifier la vérité. Dans un rêve, j’ai vu que mon tricycle était une arme sainte, une roue puissante portant le feu et le vent.
Je veux dire au Maître, lors de la dernière étape de mon chemin de cultivation : « Je vous suivrai pour sauver plus d’êtres et accomplir mon vœu historique. »
Je suis reconnaissante pour le salut compatissant du Maître !
Traduit de l’anglais