(Minghui.org) Depuis que le Parti communiste chinois a annoncé la fin de sa politique du zéro-COVID et a levé toutes les restrictions le 5 décembre, des cas positifs se multiplient dans de nombreux endroits, notamment à Pékin, Shijiazhuang (province du Hebei) et à Wuhan (province du Hubei).
L’arrêt brutal de la politique zéro-COVID par le PCC, sans aucun plan de sortie, a mis le système médical sous tension, avec des hôpitaux submergés de patients et des pharmacies manquant de médicaments contre la fièvre et le rhume.
Une internaute « Wang Xiaoquai à Pékin », a posté son histoire le 23 décembre. Elle a emmené son enfant fiévreux à l’hôpital Hemujia à Pékin et payé près de 2000 yuans de frais d’entrée La fièvre de son enfant était toujours élevée après trois heures et a nécessité des soins hospitaliers. Une infirmière lui a dit : « C'est 15 000 yuans la nuit pour une chambre et la pension ; les frais de traitement seront facturés séparément. » Wang n’a pas compris pourquoi les frais étaient si élevés. En plus de son enfant, il y avait plus de 300 autres enfants qui attendaient là, d’être soignés.
Une autre femme a partagé l’histoire d’un ami, Hao (pseudonyme) à Pékin. Hao avait un membre âgé de sa famille qui était décédé récemment. Il a contacté tous les crématoriums de Pékin et on lui a dit qu’il devait attendre une semaine. Il a alors fait jouer ses relations pour contacter un crématorium situé à plus de 100 km de là, qui lui a demandé 38 000 yuans. Il a estimé que c’était trop cher et le crématorium lui a répondu : « Acceptez-vous cette offre ou non ? Nous avons encore beaucoup de personnes sur la liste d’attente. »
Hao n’a pas eu d’autre choix que d’accepter ce prix. Les employés du crématorium ont jeté le corps du membre de sa famille dans leur véhicule et sont partis. Lui et sa famille les ont suivi jusqu’au crématorium, où ils ont vu plusieurs corps dans chaque chambre froide et d’autres corps par terre. Le crématorium a ensuite annoncé qu’ils ne pouvaient incinérer que 40 corps ce jour-là. Hao était le 43e dans file d'attente. Il a utilisé la même relation pour remonter à la 36e place, après avoir payé 500 yuans. Après que des choses inattendues soient arrivées aux personne devant lui, sa place est redescendue à la 38e.
Le corps du membre de la famille de Hao a été finalement incinéré cette nuit-là. Hao a soupiré : « Nous ferions mieux de nous protéger nous-mêmes. Nous ne pouvons même pas nous permettre de mourir de nos jours. »
Selon des spécialistes, le premier salon funéraire de la ville de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang, a reçu plus de 50 corps par jour la semaine dernière. Il a maintenant arrêté d’accepter de nouveaux clients. Les habitants ont dû faire appel au deuxième funérarium de la ville de Mudanjiang et au funérarium du district de Ninga, situé à proximité. Ces deux endroits avaient aussi 10 à 20 corps à incinérer par jour.
Wu Zunyou, épidémiologiste en chef des centres chinois de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a prévu un taux d’infection de 10 à 30 % et un taux de mortalité de 1,09 à 0,16 % cet hiver en Chine. Selon ses estimations, environ 140 à 420 millions de personnes seraient infectées et 126 000 à 672 000 personnes en mourraient. Wu a également salué les dix nouvelles règles du PCC sur la COVID publiées le 7 décembre, qui sont arrivées juste à temps pour faire face à l’évolution de la situation de la COVID. Il a également prédit trois vagues, la première entre la mi-décembre et la mi-janvier, la deuxième entre la mi-janvier et la mi-février et la troisième entre la mi-février et la mi-mars.
Depuis la mi-décembre, de nombreuses agences gouvernementales dans divers endroits de la province du Hubei, y compris Jingzhou, Xiaotao, Qianjiang et Wuhan, ont fermé ou réduisent leurs services. De nombreuses audiences de tribunaux ont été reportées et personne ne répondait au téléphone à la cour intermédiaire de la province du Hubei.
M. Liu, un habitant de Wuhan, a dit à Radio Free Asia que c’était la période la plus chargée pour les hôpitaux. Il a dit : « Les médecins ont également été testés positifs. C’est étrange que presque tout le monde à Wuhan ait été infecté dès que les tests COVID n’ont plus été exigés. Le taux de mortalité est un peu plus bas qu’en 2020, lorsque la pandémie s'est déclarée, mais les crématoriums sont toujours surchargés. La plupart des morts sont des personnes âgées et celles souffrant de maladies sous-jacentes. »
M. Guo, un habitant du district de Nanming, de la ville de Guiyang dans la province du Guizhou, a aussi été interviewé par Radio Free Asia. Il a dit que la situation de la COVID dans sa région était également très mauvaise et que les gens ne pouvaient pas se procurer de médicaments pour le rhume et la fièvre. Certaines personnes testées négatives avant d’aller à l’hôpital étaient infectées après avoir quitté l’hôpital. Il a dit qu’il connaissait plusieurs personnes qui étaient fiévreuses.
De nombreux universitaires de renom et des personnalités connues sont décédés récemment, les uns après les autres.
Jiang Zhigiang, professeur associé de la faculté de médecine de l’université Sun Yat-Sen, est décédé à Shenzhen, dans la province du Guangdong, le 10 décembre. Il était âgé de 40 ans.
Wang Ruoji, un joueur de football célèbre, est décédé le 12 décembre. Il avait 37 ans.
Wang Delu, directeur de l’Institut de recherche stratégique Changcheng à Pékin, est décédé le 14 décembre. Il avait 66 ans.
Chu Lanian, artiste célèbre de l’opéra de Pékin, est décédée le 18 décembre. Elle avait 39 ans.
Dong Yuming, professeur de pharmacie à l’université de Lanzhou dans la province du Gansu, est décédé le 19 décembre. Il avait 51 ans.
Wu Guanying, professeur de l’Académie des arts et du design à l’université Tsinghua, est décédé le 20 décembre. Il avait 67 ans.
Zhou Tao, membre de la faculté de l’Institut de technologie de la mode à Pékin, est décédé le 20 décembre. Il avait 59 ans.
Cao Laiying, médecin gynécologue-obstétricien renommée, est décédée à Wuhan le 20 décembre. Elle avait 69 ans.
Zhang Guocheng, académicien à l’Académie chinoise d’ingénierie, est décédé le 21 décembre à Pékin.
Cao Fengqi, professeur émérite de l’école de gestion Guanghua de l’université de Pékin, est décédé le 21 décembre à Pékin. Il avait 77 ans.
Liu Tong, professeur de l’université Jiaotong de Shanghai et expert en histoire du Parti communiste chinois, est décédé le 21 décembre. Il avait 71 ans.
Jiang tongsan, ancien directeur de l’Institut d’économie quantitative de l’Académie chinoise des sciences sociales, est décédé le 22 décembre. Il avait 74 ans.
Un homme, qui a refusé de révéler son identité pour des raisons de sécurité, a dit à un journaliste d’Epoch Times le 23 décembre qu’il avait perdu cinq membres de sa famille en dix jours, à cause du virus. Son beau-père âgé de 65 ans est décédé le 13 décembre ; son père âgé de 62 ans et l’oncle de sa femme sont tous deux décédés le 19 décembre ; la grand-mère de son cousin est décédée le 21 décembre ; sa grand-mère paternelle âgée de 85 ans est décédée le 22 décembre.
Son beau-père a commencé à tousser et avait du mal à respirer alors qu’il prenait son petit-déjeuner. Il est décédé quelques instants après.
Sa grand-mère paternelle a été testée positive et ses poumons étaient infectés. Elle a reçu des soins d’urgence puis a été transférée dans un service standard où elle est décédée. Ils ont vu beaucoup d’autres patients mourir à l’hôpital.
Cet homme a dit que les cinq membres décédés de sa famille avaient été vaccinés, mais que les vaccins fabriqués en Chine n’avaient apparemment pas réussi à les protéger. Il a dit qu’il avait accepté d’être interviewé parce qu’il était furieux et qu’il voulait que le monde entier sache à quel point les vaccins sont inefficaces.
Les crématoriums submergés de Pékin ont attiré l’attention de nombreux médias en dehors de la Chine. Selon les habitants de Pékin qui ont accepté d’être interviewés par ces médias, les gens ont dû faire la queue pendant des jours pour faire incinérer le corps de leurs proches ; certains corps ont dû être placés dans les mêmes salles que des patients vivants ; de nombreux crématoriums ont cessé de recevoir des corps et de nombreuses familles ont dû se tourner vers des crématoriums à l’extérieur de la ville.
Le Quotidien de la jeunesse de Pékin a rapporté que le crématorium du district de Tongzhou à Pékin, devait gérer 140 à 150 corps par jour, soit beaucoup plus que la charge de travail habituelle de 40 corps.
La commission nationale de la santé de la Chine a signalé cinq décès dus à la COVID le 20 décembre, tous à Pékin. Maintenant l’agence compte uniquement les décès dus à une pneumonie ou une insuffisance respiratoire comme décès de la COVID déclarés officiellement, alors que de nombreux autres pays, comme les États-Unis, incluent également les décès dus à d’autres pathologies causées par la COVID.
Comme les pharmacies en Chine sont à court de médicaments pour la fièvre et le rhume, de nombreuses personnes demandent à leurs parents ou amis vivant hors de Chine d’acheter dans leurs pays respectifs des médicaments pour eux. Cette situation est similaire à ce qui s’est passé en 2008, lorsque de nombreux parents en Chine se sont inquiétés de la contamination du lait maternisé et ont demandé à d’autres personnes de se procurer le produit dans d’autres pays.
Pour l’instant, l’Allemagne et la France ont imposé des restrictions sur la quantité de médicaments contre la fièvre ou le rhume à acheter par chaque client, afin d’éviter des pénuries d’approvisionnement dans leur propre pays.
Les États-Unis et l’Allemagne ont offert leur aide pour faire face à la nouvelle vague de cas de COVID en Chine, mais le PCC a refusé. Gong Yujian, un dissident qui vit à Taïwan, a dit lors d’une interview avec Radio Free Asia : « Décliner l’offre d’aide ne fait que montrer que le PCC n’a aucune considération pour la vie humaine. Il traite les gens comme des fourmis. La mentalité du PCC qui consiste à ne pas laver son linge sale est bien visible. D’après ce que je sais, le système médical chinois s’est totalement effondré. La Chine vit une énorme catastrophe humanitaire. »
Il a dit qu’après avoir appris l’existence d’infections massives et d’un taux de mortalité élevé chez les personnes âgées, il a parlé avec ses parents et amis en Chine et a découvert que cette situation se produisait aussi bien dans les métropoles que dans les petites villes. Il en a conclu : « C’est une tragédie qui se déroule dans toute la Chine. »
Lin Zhibo, ancien directeur de la branche de la province du Sichuan du Quotidien du Peuple, a posté le 21 décembre : « Les foules se sont rassemblées pour regarder la Coupe du monde de la FIFA au Qatar, sans masque, mais pas infectées ; l'Argentine a gagné et toute la nation a célébré sans masque, sans infections ; la Russie est occupée à envahir l'Ukraine, pas de tests COVID, pas de masques, pas d'infections ; la Chine est étrange, toute la nation a été infectée dès que les restrictions ont été levées. Pourquoi tant d'infections tout d'un coup ? Un nouveau variant ? »
Le post a été supprimé quelques heures plus tard.
Le Washington Post a publié un article intitulé : « Le nouveau cauchemar COVID de la Chine peut devenir une catastrophe mondiale ». L’article met en garde à propos du dernier développement de la COVID en Chine qui pourrait être le reflet de l’épidémie initiale de Wuhan qui s’est finalement propagée au reste du monde.
L’agence sud-coréenne du contrôle et de la prévention des maladies a annoncé le 21 décembre qu’elle avait inscrit la Chine en tant que « pays clé pour la quarantaine et l’inspection » depuis le 16 décembre, imposant un contrôle plus strict à l’entrée des passagers en provenance de Chine. L’Inde a également commencé à contrôler de manière aléatoire les passagers passant la douane.