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Fahui de Minghui | Sortir pour clarifier la vérité

5 décembre 2022 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans l’est de la Chine

(Minghui.org) Bonjour, Maître compatissant ! Bonjour, compagnons de cultivation !

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, et j’ai maintenant presque 80 ans. Je vis depuis plus de vingt ans sous l’immense grâce du Maître.

Avant de commencer à pratiquer Dafa, je souffrais de bronchite aiguë, d’arthrite, d’hépatite B, de spondylarthrite cervicale et d’autres problèmes de santé. Après trois mois de pratique, toutes mes maladies ont disparu et je me suis sentie légère. Mes changements ont étonné tous mes proches et mes amis. Beaucoup ont exprimé leur grande admiration pour le Falun Dafa en entendant parler de mon rétablissement rapide.

J’aimerais partager certaines de mes expériences de sauver les êtres au fil des ans. Je vous prie de bien vouloir me signaler tout ce qui n’est pas correct dans mon partage.

Le même rêve sur l’examen d’entrée à l’université

En 2003, j’ai souvent fait le même rêve. Je participais à un examen d’entrée dans une université nationale et j’entrais chaque fois dans la salle d’examen avec une confiance totale. Cependant, j’étais toujours bloquée après avoir répondu à quelques questions. Je pouvais entendre le bruit des autres qui écrivaient leurs réponses. J’étais très inquiète et je me réveillais. Parfois, je me souvenais même vaguement des questions et je me disais : je sais comment répondre à ces questions. Pourquoi étais-je bloquée à l’examen ?

Parfois, j’étais tellement inquiète dans mon rêve que je transpirais de partout. Lorsque je me réveillais, je m’asseyais et je pensais : « Pourquoi est-ce que je fais toujours le même rêve ? Comment se fait-il que je ne sois pas capable de répondre à toutes ces questions ? J’ai déjà la soixantaine, alors pourquoi est-ce que je passe encore des examens d’entrée à l’université dans mes rêves ? Que veut-on m’indiquer ? »

En raison de mon faible sens de l’éveil, j’ai continué à faire le même rêve pendant longtemps sans comprendre pourquoi.

J’avais beaucoup d’interférences lors de l’étude du Fa à cette époque. Je devais m’occuper des membres âgés de la famille pendant la journée, avec des tas de tâches ménagères à accomplir. J’étudiais habituellement le Fa le soir, mais il y avait toujours des parents ou des amis qui venaient discuter, et ils restaient jusqu’à 21 heures environ. Ce n’est qu’à ce moment-là que je pouvais étudier le Fa, et très souvent mon esprit n’était pas calme et concentré, je n’assimilais pas grand-chose de ce que je lisais. Ces situations ont duré environ deux ans, jusqu’au jour où j’ai soudain pensé : « N’est-ce pas une interférence ? Je ferais mieux d’émettre la pensée droite pour l’éliminer. » Peu après que j’ai commencé à émettre la pensée droite, ceux qui venaient pour bavarder ont cessé de venir et j’ai commencé à avoir plus de temps pour étudier le Fa.

J’ai soudain compris un jour pourquoi je faisais toujours le même rêve et que j’étais incapable de répondre aux questions posées dans le rêve. N’était-ce pas une indication du Maître que je n’avais pas réussi à accomplir mes vœux ? Je devrais sauver plus d’êtres !

Le Maître nous a parlé à de nombreuses reprises de la mission des disciples de Dafa, mais je n’ai pas eu le courage de sortir pour clarifier la vérité aux gens, à l’exception de mes proches et de quelques voisins. Je dois sauver plus de gens, je dois sortir pour clarifier la vérité à plus de gens.

Je me suis souvenue que quelques années plus tôt, avant que je prenne ma retraite, le Maître avait déjà fait des arrangements pour que je fasse un travail qui exigeait que je communique avec les gens. Cela m’a aidée à préparer le terrain pour que je puisse clarifier la vérité aux gens plus tard. Cependant, très attachée à ma propre image, il m’était très difficile d’aller de l’avant pour clarifier la vérité à des étrangers. Si je ne parvenais pas à sauver les êtres, je n’accomplirais pas les vœux que j’avais prononcés. Je devais me défaire de mes attachements et faire le premier pas.

Faire des CD pour les distribuer

Une fois que j’ai pris la décision de m’améliorer, le Maître a pris des dispositions pour moi.

C’était vers 2005. Un jour, je suis allée chez mon jeune frère et j’ai vu mon neveu fabriquer des CD pour son travail. Je me suis dit : « Comme je ne suis pas très douée pour parler avec des inconnus, je pourrais toujours distribuer des CD pour que les gens apprennent la vérité. » Ce jour-là, mon neveu m’a donc appris à fabriquer des CD.

J’avais un ordinateur à l’époque et j’ai pu me connecter sur le site Minghui.org. J’ai donc acheté des CD et un graveur et j’ai commencé à créer des CD contenant des documents clarifiant la vérité venant de Minghui.org. J’ai ensuite commencé à mettre les CD dans les boîtes aux lettres de diverses communautés résidentielles.

Au cours des premières années, il n’y avait pas de caméras de surveillance près des boîtes aux lettres, il était donc relativement peu risqué de mettre des CD dans les boîtes aux lettres des gens, tant que je restais à l’écart des résidents qui montaient et descendaient les escaliers. Pourtant, j’étais plutôt nerveuse au début, mon cœur battait vite et mes mains tremblaient.

Je me souviens encore de la première fois où j’ai mis un CD dans une boîte aux lettres, une phrase du Fa m’est venue à l’esprit :

« Divinités dans ce monde validez la Loi »

(« Qu’y a-t-il à craindre », Hong Yin II)

J’ai été grandement encouragée.

Je suis devenue plus confiante après avoir distribué des CD plusieurs fois, et j’ai continué à m’encourager : « Je fais une bonne action et j’ai la protection du Maître. N’aie pas peur. »

Je portais environ 40 ou 50 CD à chaque fois. J’entrais dans une communauté résidentielle de manière digne et je disais aux résidents dans mon cœur : « Le Maître nous a dit à nous, disciples de Dafa, de vous dire les faits sur le Falun Dafa. Veuillez attendre à la maison et ne vous promenez pas jusqu’à ce que j’aie fini de distribuer. Veuillez les regarder et en parler à d’autres personnes. De cette façon, vous faites aussi de bonnes actions. »

J’ai fait l’expérience d’interférences occasionnelles. Par exemple, une fois, alors que j’étais sur le point de quitter la maison, j’ai commencé à avoir la diarrhée. Je ne voulais pas changer mon plan et j’ai pensé à l’article « Dans la rectification de Fa il faut la pensée droite, pas le cœur humain » dans Points essentiels pour avancer avec diligence III.

J’ai demandé au Maître de me renforcer : « Maître, je veux sortir pour distribuer des CD. S’il vous plaît, aidez-moi. » Miraculeusement, dès que j’ai décidé de sortir pour agir avec droiture, mon transit intestinal est devenu normal.

Le Maître a dit :

« En réalité aussi longtemps que tu cultives et pratiques, je suis juste à côté de toi. Et aussi longtemps que tu cultives et pratiques, je suis capable de prendre la responsabilité envers toi jusqu’au bout et je te protège à chaque instant. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à New York », Enseignement du Fa aux Conférences de Fa aux États-Unis)

Les paroles du Maître m’ont profondément touchée et m’ont beaucoup aidée durant ces années où je distribuais des CD, passant d’un sentiment de nervosité et de peur à un sentiment de calme et de confiance. J’ai laissé tomber ma peur. J’ai également cessé de faire le rêve de ne pas pouvoir répondre aux questions des examens d’entrée à l’université.

Quelques années plus tard, les gardes de sécurité des communautés résidentielles sont devenus plus stricts, et il fallait parfois glisser une carte pour entrer. Les caméras de surveillance se sont également multipliées et les gens regardaient moins les CD. J’ai eu l’impression que de nombreux projets que nous menons sont soumis à un délai et qu’une fois cette période écoulée, ceux qui sont sortis plus tard auront manqué l’occasion de participer.

Clarifier la vérité face à face

Dans le passé, je n’ai clarifié la vérité aux gens face à face qu’occasionnellement, mais j’ai décidé de relever ce nouveau défi.

Au début, bien que les rues soient bondées de gens, j’avais du mal à entamer une conversation avec qui que ce soit, de peur d’être rejetée. Parfois, je ne trouvais même pas une seule personne « convenable » à qui parler après avoir marché pendant plus d’une heure. De temps en temps, je disais « Bonjour » à quelqu’un, mais il m’ignorait. Je me sentais très mal à l’aise et des larmes de tristesse me remplissaient les yeux. J’avais envie de rentrer chez moi. Parfois, j’avais aussi un peu peur. Mais ensuite, j’ai pensé à la mission des disciples de Dafa de sauver les êtres et je me suis encouragée à continuer.

Je me suis forcée à sortir plus souvent pour me forger, et petit à petit j’ai fait une percée et j’ai commencé à me sentir plus à l’aise pour parler avec des inconnus.

Maintenant, chaque fois avant de quitter la maison, je récite trois fois « Lunyu », et quelques paragraphes des enseignements du Fa, pour renforcer ma pensée droite. Je demande ensuite au Maître de me protéger, de me donner la sagesse et de faire en sorte que je rencontre des personnes qui ont l’affinité prédestinée avec Dafa.

J’ai souvent imaginé que j’étais dans la paume du Maître. En marchant dans la rue, je me rappelais que les êtres malfaisants ne pouvaient pas me voir ; lorsque je commençais à parler à quelqu’un, je disais dans mon cœur : « Le Créateur m’a envoyée pour te sauver. Réveille-toi vite. » J’émettais ensuite le mot Mie [éliminer] pour effacer les interférences et tout attachement de peur de ma part. Tout en marchant, j’appelais souvent les gens dans mon cœur : Êtres vivants, dites-moi « bonjour » si vous voulez être sauvés !

À la maison, je m’entraînais beaucoup à entamer des conversations avec des inconnus et je me rappelais toujours d’émettre la pensée droite afin de faire mieux et de pouvoir sauver plus de gens. Je voudrais partager quelques histoires sur la façon dont j’ai clarifié la vérité.

Clarifier la vérité à un chef

Un jour, j’ai vu un homme tomber par terre avec son vélo sur une route en mauvais état, et les courses qu’il avait achetées étaient éparpillées un peu partout. Un grand nombre de personnes se sont rassemblées autour de lui, mais personne ne l’a aidé. De nos jours, la plupart des Chinois ne veulent pas se mêler de ce genre de choses par peur des ennuis.

Je me suis précipitée vers lui et je l’ai aidé. Voyant ce que je faisais, quelques autres passants sont également venus l’aider. Il était très reconnaissant et a remercié tout le monde. « Pouvez-vous encore faire du vélo ? » lui ai-je demandé gentiment. Il m’a répondu qu’il pouvait et a poursuivi son chemin. Mais je pouvais voir qu’il avait du mal, car son bras droit était blessé. Je lui ai proposé de l’aider à pousser son vélo jusqu’à la maison. Il a accepté et m’a remerciée.

Il m’a dit qu’il travaillait comme chef cuisinier en Allemagne et qu’il était de retour chez lui pour un séjour. J’ai commencé à lui expliquer les faits. Il m’a dit qu’il avait vu beaucoup de panneaux de clarification de la vérité en Allemagne et qu’il connaissait déjà une partie de la vérité. Je lui ai donc directement demandé de renoncer aux organisations du Parti communiste chinois (PCC).

« J’ai adhéré à la Ligue de la jeunesse et aux Jeunes Pionniers il y a de nombreuses années quand j’étais jeune », m’a-t-il dit, « mais j’ai cessé depuis longtemps de payer des cotisations à ces organisations en prenant de l’âge. »

« Eh bien, vous n’avez pas encore vraiment rompu les liens avec », lui ai-je expliqué. « Lorsque vous avez adhéré à ces organisations, vous avez levé la main et juré de vous battre pour le communisme jusqu’à la fin. Pour dissoudre ce vœu, vous devez faire une déclaration de renoncement à ces organisations. »

« Oh, c’est vrai ! » a-t-il compris tout d’un coup. « Nous avons tous été piégés par le PCC. » Je lui ai alors donné un pseudonyme et il a accepté de démissionner des organisations du PCC, fort content.

Il n’arrêtait pas de me remercier. « S’il vous plaît, remerciez le Maître du Falun Dafa », lui ai-je dit. « C’est notre Maître qui sauve les gens. Je fais moi-même partie des chanceux. » Nous avons continué à marcher et le vélo semblait si léger que je n’avais qu’à mettre mes mains sur le guidon et il avançait doucement. Une demi-heure plus tard, nous sommes arrivés chez lui et nous lui avons dit au revoir.

Une dame qui a perdu la mémoire attend toujours la vérité

Un jour, j’ai vu deux femmes assises sur un banc sur la pelouse au bord de la route. La plus âgée avait la soixantaine et des yeux sans vie, mais elle était habillée de façon propre et élégante ; l’autre avait la trentaine et semblait être une nounou. Je me suis approchée et j’ai salué la vieille dame. Elle n’a pas répondu et j’ai remarqué que l’expression de ses yeux n’était pas tout à fait correcte, alors j’ai salué et discuté avec la nounou.

« Bonjour, petite sœur ! C’est un bel endroit ici, calme et paisible », lui ai-je dit. Elle m’a dit qu’elles venaient souvent ici, et que sa famille ne savait pas ce qui était arrivé à la vieille dame, mais que depuis trois ans, elle semblait souffrir de démence, ne pouvait pas parler et était dans un état second toute la journée.

J’ai pensé que puisque la vieille dame avait perdu la mémoire, je pouvais clarifier la vérité à la nounou. Je lui ai dit que le Falun Dafa était une cultivation et pratique de l’école de Bouddha enseignant aux gens à être bons selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, et qu’il avait aussi un pouvoir de guérison miraculeux. Je lui ai également dit que le Falun Dafa s’était maintenant répandu dans plus de 100 pays et régions du monde. Elle a écouté attentivement.

Je lui ai également parlé du « coup monté des auto-immolations de la place Tiananmen » et comment le PCC diabolisait les pratiquants de Falun Dafa au grand cœur. Après qu’elle a appris la vérité, je lui ai donné un pseudonyme et l’ai aidée à démissionner des Jeunes Pionniers. Elle était très heureuse.

Soudain, j’ai entendu un bruit de pleurs et je me suis retournée. J’ai vu des larmes couler sur le visage de la vieille dame, et j’ai soudain réalisé qu’elle avait aussi compris ce que je disais à la nounou, et qu’elle voulait aussi renoncer au PCC.

J’ai sorti un mouchoir en papier, essuyé ses larmes et demandé si elle avait rejoint les organisations du PCC auparavant. Elle a fait un signe de tête. Je lui ai donc donné un pseudonyme et l’ai aidée à démissionner elle aussi. Les larmes coulaient à nouveau sur son visage et elle continuait à hocher la tête pour me remercier. Je savais que son côté conscient était très clair et que c’était le jour qu’elle attendait depuis longtemps.

La nounou a été très surprise de voir ce qui s’est passé. Je l’ai incitée à réciter les phrases de bon augure « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » à la vieille dame. « Tant que vous continuez à faire cela sincèrement, cela vous apportera des bienfaits et de l’énergie positive », ai-je dit. « Si elle va mieux, ce sera aussi plus facile pour vous. » La nounou était très contente et ne cessait de me remercier.

Aider les gens à renoncer au PCC pendant qu’ils attendent à un feu de circulation

Un jour, je me trouvais à une intersection où de nombreuses personnes attendaient le feu vert. Quelques-unes d’entre elles se sont impatientées et ont commencé à traverser la route avant que le feu ne devienne vert. « Ils étaient trop impatients. Et s’ils se faisaient renverser ? » Me suis-je murmuré à moi-même.

En entendant ce que je disais, une femme d’environ 40 ans avec une valise m’a souri. J’ai senti que nous étions liées et je lui ai demandé de ne pas brûler un feu rouge. Elle m’a dit qu’elle revenait de sa ville natale et qu’elle se rendait sur son lieu de travail.

Le feu est devenu vert, alors j’ai marché avec elle et je lui ai parlé du « coup monté de l’auto-immolation ».

« Quand une personne est en feu, pensez-vous que ce sont les cheveux qui sont brûlés en premier ou le visage ? » lui ai-je demandé.

« Les cheveux, bien sûr », a-t-elle répondu comme si de rien n’était. « C’est exact, mais à la télévision, le visage du prétendu auto-immolateur est apparu brûlé alors que ses cheveux sont restés intacts. C’est faux, n’est-ce pas ? »

Elle a semblé comprendre soudainement. Je l’ai ensuite aidée à démissionner sans problème des organisations du PCC.

À partir de cette expérience, j’ai découvert que c’était un très bon moyen d’entamer une conversation en attendant aux feux de circulation. J’ai ensuite commencé à avoir des conversations fréquentes avec les gens aux intersections, et le résultat était plutôt bon.

Clarifier la vérité à un collecteur de matériaux recyclables

Un jour, alors que j’attendais de traverser une route après avoir fait des courses dans un supermarché, j’ai vu un homme d’une cinquantaine d’années qui ramassait des matériaux recyclables.

« Bonne année ! » l’ai-je salué joyeusement. « Vous êtes si travailleur. C’est une bonne chose que vous gagniez de l’argent en ramassant des matériaux recyclables, car ils peuvent être réutilisés. »

Il a souri et nous avons entamé une petite conversation. Je lui ai clarifié les faits et l’ai aidé à démissionner des Jeunes Pionniers. Je l’ai également encouragé à aider sa famille à renoncer au PCC. « Oui, je le ferai », a-t-il dit avec joie.

En partant, j’ai sorti un grand sac de torsades de pâte frites et le lui ai donné comme cadeau de Nouvel An. Il a refusé de le prendre. Je lui ai alors donné un plus petit paquet de torsades et lui ai dit : « Si vous ne voulez pas prendre le grand sac, vous pouvez prendre le petit paquet. C’est seulement un cadeau. » Voyant que j’étais très sincère, il a accepté le petit paquet et m’a remerciée. Je lui ai souhaité bonne chance et lui ai dit au revoir. Je me sentais vraiment contente et j’étais très reconnaissante de l’arrangement du Maître.

Il y avait aussi des occasions où les choses ne se passaient pas aussi bien. Parfois, lorsque je saluais quelqu’un, il ne répondait même pas. D’autres étaient plutôt arrogants et m’ignoraient tout simplement, et il y avait aussi des gens qui s’en allaient avant que j’aie fini de parler.

Une fois dans un parc, j’ai entamé une conversation avec un homme qui semblait avoir la cinquantaine. Nous nous sommes salués et c’était un début plutôt amical. Pendant que je lui expliquais la vérité, il m’a écoutée calmement, mais lorsque je l’ai encouragé à démissionner du PCC, il s’est levé brusquement et a dit : « Vous parlez encore comme ça ? Je pense que votre vie est probablement trop confortable. Voulez-vous aller dans un endroit où vous pouvez manger gratuitement (la prison) ? » Il est ensuite parti sans se retourner.

J’étais choquée et j’étais un peu effrayée par la suite, en pensant qu’il pouvait s’agir d’un policier en civil ? Peut-être qu’un membre de sa famille travaille au Bureau 610 ?

J’ai ensuite pensé que cela n’avait pas d’importance de savoir qui il était. Au moins, il a entendu la vérité. J’espère qu’il aura une autre occasion d’apprendre la vérité à l’avenir et d’être sauvé.

Aujourd’hui, lorsque je sors, même si je ne peux aider que deux ou trois personnes à démissionner du PCC, je suis quand même heureuse pour elles. Lorsque j’aide cinq, six, sept ou huit personnes à démissionner du PCC, je me rappelle que je ne dois pas faire preuve d’exaltation. Je sais que tout est fait par le Maître. C’est notre grand Maître qui a sauvé tous ces êtres vivants et qui a donné aux disciples de Dafa tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la cultivation. Je suis profondément reconnaissante envers le Maître.

Le Maître a dit :

« Clarifier la vérité, sauver les êtres, voilà ce que tu dois faire, en dehors de tout cela il n’y a rien que tu doives faire, il n’y a rien que tu doives faire dans ce monde. » (« Enseignement du Fa à la conférence de Fa de New York 2015 », Enseignement du Fa dans les conférences XII)

J’ai toujours prêté attention à la manière d’entamer une conversation avec les gens de manière plus efficace, et j’ai élaboré un ensemble de moyens pour briser la glace. J’ai clarifié la vérité à de nombreuses personnes au fil des ans et j’ai aidé beaucoup d’entre elles à démissionner des organisations du PCC. Au cours de ce processus, j’ai également laissé partir de nombreux attachements humains, en particulier ceux à la peur, à sauver la face de soi, à l’autoprotection, à une haute estime de soi, à l’impatience, etc.

Je sais profondément que tous nos chemins sont tracés par le Maître, et que chaque étape de mon élévation implique d’énormes sacrifices de la part du Maître. La période de la cultivation de la rectification de Fa approche de sa fin. Je suis déterminée à chérir encore plus ce temps précieux (prolongé au prix d’énormes sacrifices par le Maître). J’étudierai le Fa avec plus de sérieux et je travaillerai plus dur pour me défaire de mes attachements humains afin de bien me cultiver, d’accomplir mes vœux et de sauver davantage de personnes qui attendent sincèrement le salut.

Merci, Maître ! Merci pour votre protection infiniment compatissante depuis le début !

Traduit de l’anglais