(Minghui.org) Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle fondée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le Parti communiste chinois (PCC) persécute cette pratique depuis juillet 1999. Cao Yujiang, secrétaire du Parti de la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan dans la province du Hebei, a joué un rôle décisif en ordonnant la persécution à Wuhan, province du Hebei.
Informations sur le responsable de la persécution
Nom complet du responsable : Cao (nom de famille) Yujiang (prénom) (chinois : 曹裕江)
Sexe : masculin
Pays : Chine
Ethnie : Han
Date de naissance : juillet 1962
Lieu de naissance : Ville de Daye, province du Hebei, Chine
Cao Yujiang
Titres ou fonctions
Juillet 2006 – september 2011 : secrétaire adjoint, puis secrétaire du comité du PCC du district de Hannan ; chef du district de Hannan.
Septembre 2011 – janvier 2015 : secrétaire du Comité du PCC du district de Hanyang
Janvier 2015 – janvier 2017 : secrétaire du Comité du PCC du district de Xihu
Novembre 2017 – à aujourd’hui : membre permanent du comité municipal du PCC de Wuhan ; actuellement secrétaire du Parti de la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan.
Les faits sur la persécution
Cao Yujiang a activement mené la politique de persécution du PCC contre le Falun Gong depuis qu’il a été nommé secrétaire du Parti de la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan en novembre 2017. Il a personnellement dirigé un nouveau cycle de persécution des pratiquants de Falun Gong à Wuhan, supervisant la mise en œuvre de la persécution dans treize districts administratifs et deux zones de développement économique.
La Commission des affaires politiques et juridiques, une agence extrajudiciaire dotée du pouvoir de passer outre les branches de la sécurité publique et du pouvoir judiciaire, a été chargée d’orchestrer des politiques de persécution spécifiques.
Selon Minghui.org, de janvier 2018 à décembre 2021, plus de 982 pratiquants de Wuhan ont été ciblés pour leur croyance. Parmi eux, 8 pratiquants sont décédés, 78 ont été condamnés, 122 ont été emmenés dans des centres de lavage de cerveau, 106 ont été détenus, 387 ont été arrêtés et 249 autres harcelés. Six pratiquants se sont vus confisquer 400 000 yuans en espèces par la police lors d’une descente à domicile, 14 autres ont vu leur pension suspendue et un pratiquant a été licencié.
Persécution en 2018
En mai 2018, Cao a ordonné au personnel du Bureau 610 local de réaliser des progrès considérables pour parvenir à une « transformation efficace » (forcer les pratiquants de Falun Gong à renoncer à leur croyance), avec de fortes attaques et des percées innovantes afin que Wuhan soit une référence à l’échelle nationale.
Conformément aux directives de Cao, rien qu’en 2018, au moins 30 pratiquants de Falun Gong à Wuhan ont été condamnés à la prison et 11 ont reçu une amende de 39 000 yuans chacun. Mme Zhu Ya, du district de Huangpo, et Mme Wang Qihua, du district de Xinzhou, ont été condamnées à huit ans de prison chacune. Mme Zhu a également a été contrainte de verser 20 000 yuans.
Parmi la centaine de pratiquants arrêtée, 25 ont vu leur arrestation approuvée et ont ensuite été jugés. Quatre-vingt-sept autres pratiquants ont été emmenés dans des centres de détention pour subir un lavage de cerveau. De nombreux autres ont été harcelés.
Dans la même année, la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan dirigée par Cao et le Bureau 610 ont aussi organisé de nombreuses activités de lavage de cerveau, ordonnant à tous les membres du personnel de Wuhan de se connecter sur WeChat (une plateforme populaire de médias sociaux chinois) pour accéder à des informations diffamatoires contre le Falun Gong. Ils ont attiré et incité les citoyens à dénoncer les pratiquants de Falun Gong en leur offrant des récompenses allant de 100 à 5000 yuans. Ils ont également déployé du personnel dans tous les coins de la ville pour surveiller les pratiquants.
Persécution en 2019
Les autorités du PCC de Wuhan ont intensifié la persécution du Falun Gong avant les 7e Jeux mondiaux militaires en octobre 2019. Au moins 150 pratiquants de Falun Gong ont été pris pour cible, dont 90 arrêtés ; 57 harcelés ; 20 ont eu leur domicile saccagé ; 57 ont été détenus dans des centres de détention ; 2 placés en hôpital psychiatrique ; 30 emmenés dans des centres de lavage de cerveau et 16 condamnés à la prison. Quatre pratiquants sont décédés à la suite de cette persécution.
La même année, la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan a imprimé et distribué une grande quantité de documents de propagande, notamment des éventails et des sacs à main en papier, afin de poursuivre la campagne de diabolisation du Falun Gong. Il y avait également des écrans et des panneaux d’affichage de lavage de cerveau dans certains quartiers. Certaines écoles ont installé des panneaux d’« Information sur la sécurité anti-sectes sur le campus » pour tromper les jeunes esprits.
Persécution en 2020
La pandémie de COVID-19 a éclaté en 2020 et l’infection virale s’est rapidement propagée au reste du monde. La Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan a continué à persécuter les pratiquants de Falun Gong, même pendant les périodes de confinement.
En 2020, 2 pratiquants sont morts à la suite de la persécution, 16 ont été condamnés à la prison, 50 ont été arrêtés et 56 autres ont été victimes de harcèlement.
Persécution en 2021
En 2021, la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan et le Bureau 610 ont mené la campagne « Plan zéro » (un effort coordonné pour forcer chaque pratiquant figurant sur la liste noire du gouvernement à renoncer à sa croyance), ce qui a entraîné une nouvelle vague d’arrestations et de détentions dans les centres de lavage de cerveau.
En 2021, 460 pratiquants de Falun Gong à Wuhan ont subi diverses formes de persécution. Un pratiquant est mort ; 16 ont été condamnés ; 92 emmenés dans des centres de lavage de cerveau ; 47 détenus ; 160 arrêtés et leurs domiciles saccagés ; et 136 harcelés.
La même année, la Commission des affaires politiques et juridiques de Wuhan a poursuivi les efforts de lavage de cerveau des citoyens locaux en organisant un certain nombre d’activités. De grandes quantités de cadeaux de propagande, tels que des tabliers, ont été largement distribuées dans la société.
Cas de persécution
Cas 1. Mme Wan Dajiu
Mme Wan Dajiu a été libérée le 12 avril 2019 après avoir purgé une peine de quatre ans de prison, pour être à nouveau arrêtée deux semaines plus tard, le 6 mai, et emmenée au centre de lavage de cerveau de Yusunshan, dans le district de Jianghan. Elle a été soumise à un lavage de cerveau coercitif et à la torture. Lorsqu’elle a été libérée, elle était tombée dans un état de délire et avait perdu la capacité de prendre soin d’elle-même. Sa famille pense qu’on lui a injecté des substances toxiques. Elle est décédée en octobre de la même année.
Cas 2. Mme Wei Youxiu
Mme Wei Youxiu a été arrêtée au parc Zhongshan le 2 juin 2018. Son domicile a également été saccagé. Elle a été détenue au centre de détention no 1 de Wuhan pendant plus d’un an. Apparemment, la persécution l’avait transformée en un simple squelette et elle avait besoin d’aide pour marcher.
Sa famille a reçu un avis le 15 août 2020, indiquant que cette femme de 72 ans était morte d’une leucémie. Bien que les autorités ont refusé de fournir d’autres informations à son sujet, sa famille soupçonne qu’elle a été torturée à mort.
Cas 3. Mme Zhu Ya
Mme Zhu Ya, 54 ans, a été interpellée par des policiers en civil qui attendaient à l’extérieur de son immeuble alors qu’elle était sortie faire des courses le 25 avril 2017. Elle a été arrêtée et son domicile a été saccagé.
Mme Zhu a été jugée par le tribunal du district de Huangpo le 15 juin 2018. Son avocat a plaidé non coupable pour elle et elle a également témoigné pour sa propre défense. Le 7 juillet, le juge l’a condamnée à huit ans de prison et lui a infligé une amende de 20 000 yuans.
Cas 4. Mme Wang Qihua
Mme Wang Qihua, 66 ans, a été arrêtée et emmenée au centre de lavage de cerveau de Yusunshan le 13 juillet 2017. Elle a été transférée au centre de détention no 1 de Wuhan quelques jours plus tard. Le 2 mai 2018, elle a été condamnée à huit ans de prison par le tribunal du district de Xinzhou.
Cas 5. M. Wu Yuanchou
M. Wu Yuanchou, 82 ans, a été jugé par le tribunal de district de Wuchang le 19 novembre 2019, et condamné à trois ans de prison le 26 novembre de la même année, avec une amende de 3000 yuans.
Cas 6. Mme Xu Huiming
Mme Xu Huiming a été arrêtée près de son domicile le 18 avril 2019, puis condamnée à quatre ans de prison. Elle a fait appel de cette condamnation injustifiée, mais la cour intermédiaire de Wuhan a confirmé la peine initiale en mars 2021.
Les autorités ont maintenu la famille de Mme Xu dans l’ignorance de l’endroit où elle se trouvait après la décision de la cour supérieure. Son mari l’a cherchée partout et a appris par la suite que sa femme était détenue dans une prison de la rue Jiangda (près du parc Changqing), dans la zone de développement économique de Jianghan, à Wuhan. Il n’a pas encore été autorisé à lui rendre visite.
Cas 7. Mme Liu Jianqun
Mme Liu Jianqun a été arrêtée le 9 septembre 2020 et détenue au centre de détention no 1 de Wuhan. En décembre 2021, elle a été condamnée à sept ans et demi de prison par le tribunal de la zone de développement économique de Zhuankou.
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Traduit de l’anglais