(Minghui.org) Je suis une agricultrice de 70 ans qui vit dans la campagne de la province orientale du Hubei. Pendant la Révolution culturelle, le Parti communiste chinois (PCC) a classé ma famille comme « riches agriculteurs ». Mon père était également directeur d’une école primaire, alors nous étions ciblés par le PCC. J’ai grandi en ayant toujours peur d’être persécutée chaque fois que le Parti lançait un nouveau mouvement politique.
Mes parents ont dû lutter pour que mes frères et sœurs puissent aller au lycée et à l’université. Cependant, quand ce fût mon tour d’aller à l’école, ma mère m’a dit plusieurs fois : « Nous ne pouvons pas nous permettre de te laisser aller à l’école. Nous avons besoin de toi pour nous occuper de la ferme et des tâches ménagères. »
Pour la santé de mes parents, et pour que mes frères et sœurs puissent terminer leur scolarité, j’ai promis à ma mère que je n’irais pas à l’école. J’ai commencé à m’occuper de tout. Puis, j’ai développé toutes sortes de maladies. J’avais aussi des plaies aux pieds, ce qui mettait mes os à nu.
Quand je me suis mariée, mon beau-père a commencé à crier : « Tu es si malade ! » Au cours des dernières décennies, j’ai été très malade, mais j’ai dû quand même m’occuper de mes beaux-parents et élever nos quatre enfants. Je cultivais également beaucoup de légumes et j’élevais quelques volailles. Je me sentais désespérée et j’attendais juste que ma vie se termine.
Me remettre de mes maladies en neuf jours
Je suis allée rendre visite à mon frère à l’automne 1999. Il enseignait à l’école secondaire du bourg. En me voyant si malade, émaciée et de mauvaise humeur, il a désigné ma belle-sœur et a dit : « Elle était exactement comme toi, mais depuis qu’elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa, sa santé s’est grandement améliorée. Son caractère s’est également amélioré. Veux-tu essayer ? »
Abasourdie, j’ai demandé à ma belle-sœur : « Est-ce que tu es allée mieux juste en pratiquant le Falun Dafa ? Est-ce que je peux aussi guérir ? »
Elle m’a répondu : « Bien sûr ! Si tu veux apprendre, nous pouvons aller chez un pratiquant pour regarder les enregistrements des conférences de Fa de Maître Li (le fondateur du Falun Dafa). »
J’ai appris plus tard que ma belle-sœur avait assisté aux conférences du Maître dans la ville de Guangzhou en 1994. Mais après que le PCC a lancé la persécution, elle a eu peur d’en parler.
Lorsque mon mari a vu le teint rosé et le bon caractère de ma belle-sœur, il a accepté de m’emmener sur son vélo jusqu’au bourg pour regarder les enregistrements des conférences de Maître tous les jours.
Il y avait neuf conférences, et nous en regardions une par jour. Pendant ces neuf jours, nous nous levions au lever du soleil et faisions les travaux des champs. Après avoir préparé les repas de nos enfants et nourri les volailles, mon mari m’emmenait sur le seul moyen de transport que nous avions ‒ une vieille bicyclette ‒ chez le pratiquant. Nous roulions sur des routes cahoteuses pendant près de deux heures pour nous rendre chez le pratiquant afin de regarder les enregistrements des conférences du Maître dans la ville de Guangzhou.
Nous devions regarder les enregistrements en secret, car la persécution du PCC avait déjà commencé à cette époque. Chaque jour, après être rentrée à la maison, j’étais tellement enthousiaste que je ne pouvais pas dormir la nuit. Je ne pensais qu’à retourner le lendemain pour regarder la conférence suivante. Même si nous devions parcourir 24 km, je n’avais pas faim ni n’étais fatiguée et j’étais très heureuse.
Je suis devenue une nouvelle personne et j’étais de bonne humeur après ces neuf jours. Ma belle-sœur m’a aidée à obtenir une copie du Zhuan Falun. J’étais analphabète, alors mon mari me le lisait après avoir terminé notre travail quotidien. Ma belle-sœur est venue chez moi pour m’enseigner les exercices. Parfois, je me rendais chez elle pour les faire avec elle.
En un mois, tous mes maux ont disparu. J’ai parlé à tous ceux que je rencontrais et leur ai raconté le pouvoir miraculeux de Dafa. Mon médecin prétendait que je ne guérirais pas de mes maladies, peu importe combien d’argent je dépenserais. Cependant, je m’étais rétablie en regardant les conférences du Maître, en demandant à mon mari de me lire le Zhuan Falun plusieurs fois et en faisant les exercices pendant neuf jours, sans dépenser un centime et sans prendre ni médicaments ni injections.
Répandre la vérité sous la protection du Maître
J’ai travaillé sans relâche à clarifier la vérité au cours des vingt dernières années. Tout ce que je voulais, c’était faire de mon mieux pour parler de Dafa aux gens et partager la préciosité du Falun Dafa. Nous nous levions très tôt tous les matins pour travailler dans les champs, puis nous allions en ville chercher des documents d’information sur Dafa et des autocollants de clarification de la vérité, s’ils n’étaient pas livrés à mon domicile. Mon mari m’emmenait toujours sur son vélo là où je devais aller. Il me surveillait ensuite, s’assurant que j’étais en sécurité. Parfois, il m’aidait aussi à distribuer les documents de Dafa.
Ma maison est la seule sur la colline. Pour sortir, je dois pousser mon chariot en haut de la colline et redescendre de l’autre côté pour prendre la route boueuse. Après avoir parcouru près de cinq kilomètres, je dois traverser la rivière. Le pont en bois qui enjambe la rivière a un besoin urgent de réparation. Il a été étiqueté comme un pont dangereux, donc presque personne ne l’utilise. Au lieu de cela, les gens font un détour de 16 km.
La première fois que j’ai pataugé dans la rivière pour distribuer des brochures sur Dafa, il faisait froid. Dès que j’ai mis mon pied dans l’eau, c’était si froid que je l’ai immédiatement retiré. Cependant, lorsque j’ai remis mon pied dans l’eau, j’ai soudainement senti que l’eau était chaude après avoir pataugé seulement quelques pas. Plus je marchais, plus je me sentais au chaud. J’étais si heureuse que je voulais crier de joie. Le Maître a fait en sorte que l’eau soit chaude pour me protéger. J’ai couru presque tout le long du chemin pour distribuer les brochures d’un village à l’autre. Quand le temps était froid, l’eau était toujours chaude. Chaque fois, j’avais envie de pleurer, tant je me sentais reconnaissante de la protection du Maître.
Plusieurs fois, j’ai distribué des documents d’information toute la nuit jusqu’à l’aube. Plus j’en donnais, plus je devenais énergique et moins j’avais peur. J’ai parcouru tout le bourg de quelques dizaines de villages à moi toute seule. Certaines routes de campagne étaient très cahoteuses et sombres. Je ne pouvais pas utiliser de lampe de poche pour des raisons de sécurité, je devais donc utiliser mes mains pour sentir l’environnement, les murs et les portes d’entrée. Plusieurs fois, quand je ne savais pas si je devais mettre des documents à un certain endroit, un faisceau de lumière était projeté sur le mur. Je collais ensuite des affiches sur les murs ou laissais des dépliants sur les poignées de porte ou sur les bords de fenêtre sous les avant-toits.
J’ai d’abord pensé que la lumière provenait des phares de voitures ou d’une autre source. Cependant, après avoir lu quelques articles de partage sur le site Web de Minghui, j’ai réalisé que c’était le Maître qui m’aidait.
Au fil des ans, j’ai été signalée deux fois à la police par des personnes qui ne connaissaient pas la vérité sur le Falun Dafa, et la police a fouillé et saccagé ma maison à plusieurs reprises. Une fois, ils ont trouvé quelques exemplaires de l’Hebdomadaire de Minghui. Ils ont exigé que je leur dise qui me les avait donnés. J’ai pensé : peu importe comment ils me traitent, je ne céderai jamais. J’ai donc répondu : « Je les ai vus dès que j’ai ouvert la porte. Quant à savoir qui les a mis là, comment le saurais-je ? »
Ils ne m’ont pas crue et ont dit que quelqu’un avait dû me les livrer. J’ai répondu : « C’est probablement des divinités qui ont demandé à des gens de faire cela, voyant que je suis une bonne personne qui suit le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance et qui dit aux autres d’être bons, alors ils les ont placés à ma porte. » Après avoir entendu cela, les agents ont déposé les brochures et sont partis.
Quand arrivaient les soi-disant dates sensibles, des policiers venaient saccager mon domicile. Même pendant la pandémie de 2021, un groupe de fonctionnaires m’a interrogée. J’ai toujours utilisé mes expériences personnelles pour leur dire la vérité sur Dafa. Petit à petit, certains policiers ont appris la vérité, même s’ils continuaient à fouiller ma maison et à la mettre sens dessus dessous, aucun d’entre eux n’a osé toucher au portrait du Maître et au petit sac en tissu fait main sur lequel étaient cousus les mots « bonne fortune ».
La mort de mon mari
Mon mari me lisait souvent le Zhuan Falun et m’emmenait sur son vélo pour distribuer des documents de clarification de la vérité. Il m’aidait aussi à mettre des notes autocollantes et d’autres choses. Grâce à ses actions droites, ses affections telles que maux de tête, rhumatismes et autres problèmes de santé ont disparu.
Cependant, après mon arrestation, mon mari n’a pas osé me lire le livre. Plus tard, il a eu une attaque et a été paralysé à partir de la taille. À la maison, je lui lisais le Zhuan Falun lorsqu’il dormait, et il allait mieux. Mais, lorsque j’avais peur de le faire, son état empirait. Son état s’est amélioré et aggravé comme ça plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il décède finalement en 2013. Le PCC ne laisse pas les gens étudier le Fa pour être de bonnes personnes ou pour se cultiver. Il n’aurait pas été aussi malade et ne serait pas mort s’ils l’avaient laissé faire.
La tuberculose de ma fille disparaît
Ma plus jeune fille a été admise dans une université prestigieuse. Cependant, en raison de notre situation financière, elle n’a pas voulu s’inscrire dans un programme de quatre ans et a préféré choisir un programme de trois ans. Lors d’un examen médical de routine, on a découvert qu’elle avait la tuberculose, et l’université lui a demandé de déménager du dortoir. Deux mois plus tard, elle a décidé de prendre un congé de maladie et de rentrer chez elle.
À la maison, je lui ai raconté les choses miraculeuses qui m’étaient arrivées après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, et je lui ai demandé d’étudier le Fa, de faire les exercices, de distribuer les brochures avec moi et de réciter « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Elle a dit qu’elle avait peur de distribuer des documents, mais qu’elle pouvait les préparer pour moi à la place. Elle a acheté du papier, l’a découpé en petits morceaux et y a écrit à la main des informations sur Dafa. Je suis ensuite allée les distribuer.
Lorsque le semestre suivant a commencé à l’université, elle est allée à l’hôpital pour un autre examen. Le médecin lui a dit qu’elle était guérie de sa tuberculose.
Nous étions si heureuses d’entendre cette nouvelle. Je lui ai dit : « C’est parce que tu crois en Dafa et que tu as fait des choses pour sauver les gens, alors le Maître a supprimé ta maladie pour toi. C’est vraiment miraculeux ! » Ma fille m’a dit qu’elle voulait apprendre Dafa !
Je ne suis jamais allée à l’école, mais je peux lire les livres de Dafa.
Je voudrais par la présente faire une promesse au Maître : je serai déterminée à cultiver Dafa, et je saisirai le temps pour sauver les êtres.
Merci Maître ! Merci Falun Dafa !
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Traduit de l’anglais