(Minghui.org) Récemment, j’ai écouté le programme s’intitulant « Souvenirs de la bienveillance du Maître ». J’en ai été très touché.
En écoutant les souvenirs de différents pratiquants, j’ai ressenti les difficultés que le Maître a rencontrées et sa bienveillance envers les êtres. Le programme m’a également incité à être plus diligent dans mon xiulian.
J’ai vraiment eu beaucoup de chance d’avoir de nombreuses occasions de voir le Maître, chaque occasion est vraiment précieuse. Ici, je vais partager mes souvenirs précieux de la première fois où j’ai vu le Maître avec des compagnons de cultivation.
Vers la fin de 1995, je suis retourné à Pékin après avoir obtenu le Fa aux États-Unis juste quelques mois auparavant. C’était là la première fois et aussi la dernière où je suis retourné à Pékin après avoir obtenu le Fa. Les odeurs familières m’ont fait me sentir chez moi.
D’autres pratiquants des États-Unis sont aussi allés à Pékin. Nous sommes d’abord allés à l’école primaire auprès du pont Jiuxian, et des pratiquants de la localité nous ont préparé des raviolis à la vapeur. Je me souviens d’avoir été tous réunis, mangeant des raviolis, assis sur de petites chaises.
Les jours qui ont suivi, j’ai eu beaucoup de contact avec les pratiquants de Dafa de Pékin. J’ai senti qu’ils étaient tous bons et ils ont partagé ouvertement avec des échanges d’expériences sur l’étude du Fa et la cultivation dans le Fa. Le souvenir de ces moments me fait chaud au cœur. Il est dommage que certains de ceux qui ont participé à ces échanges se sont engagés dans un mauvais chemin par la suite. Heureusement, la plupart d’entre eux progressent encore sur leur chemin de cultivation de manière inébranlable.
Quelques pratiquants de longue date ont suggéré que j’aille au temple Jietai – on racontait que le Maître y était resté pendant la période où il a écrit le Zhuan Falun II. J’ai visité le champ de vision de Bouddha, où j’ai fait en silence le vœu intérieur de cultiver jusqu’au bout et de suivre le Maître pour retourner à la maison.
J’ai eu la chance de participer à un partage d’expériences de cultivation qui avait été organisé à l’auditorium de la Seconde Artillerie. Ayant cultivé pendant à peine quelques mois, j’ai beaucoup bénéficié des échanges d’expériences de cultivation des pratiquants. J’ai réalisé que je ne savais pas ce qu’était la cultivation avant cela.
Lors de la rencontre, j’ai partagé avec tous ma joie d’avoir obtenu le Fa : j’ai obtenu le Fa en 1995 et le premier livre que j’ai lu était le Zhuan Falun. Mes parents avaient demandé à quelqu’un de m’apporter un exemplaire du livre. Le premier jour, j’ai lu le livre jusque très tard dans la soirée. À la fin, je me suis endormi sur la moquette. Par la suite, j’ai lu le livre jusqu’à la fin et cela plusieurs fois, sans pouvoir m’arrêter.
À chaque fois que j’ai lu le livre, j’ai eu l’impression que c’était un livre entièrement nouveau. Pour un grand nombre de paragraphes, il me semblait ne les avoir jamais lus, et j’avais l’impression d’avoir été négligent en lisant le livre. Comment avais-je pu manquer la lecture de ces paragraphes ? Parfois, j’étais tellement enthousiasmé en lisant que je me tapais les fesses. J’ai écrit une lettre à mes parents : « Merci de m’avoir apporté le Zhuan Falun. Ceci est même plus important que de m’avoir accordé une deuxième chance dans la vie. »
Le premier janvier 1996 est un jour que je n’oublierai jamais. J’étais dans la salle de conférence du parc Yuetan quand j’ai rencontré le Maître pour la première fois. Le Maître était très gentil, bienveillant et jeune. C’est la première fois où j’ai serré la main au Maître. La main du Maître était très chaude, elle était [douce] comme du coton. J’ai entendu par un pratiquant vétéran que si vous êtes un véritable pratiquant, vous aurez la sensation que la main du Maître est chaude et douce ; si votre attitude n’est pas droite et que vous pensez à créer des ennuis ou poser un défi au Fa, vous aurez la sensation que vous tenez une plaque d’acier.
Les pratiquants qui ont assisté à la réunion venaient de nombreux pays comme la Suède, l’Italie, la France, Singapour, Hong Kong, les États-Unis et le Canada. Le Maître a patiemment et en détail répondu aux questions de ces pratiquants étrangers.
J’étais très curieux et j’ai voulu enregistrer ce que le Maître disait afin que plus tard, je puisse l’écouter moi-même. J’ai utilisé une caméra vidéo que j’avais achetée aux États-Unis et comme je n’avais pas eu l’intention d’enregistrer une vidéo, l’enregistreur n’était dirigé vers personne. Je voulais simplement enregistrer le son. Plus tard, j’ai découvert que rien n’avait été enregistré sur la bande. J’ai trouvé cela vraiment miraculeux, parce que je me souviens d’avoir pressé le bouton pour enregistrer.
Ensuite j’ai réalisé que j’avais mal agi, parce que je n’avais pas respecté ce qui était requis par Dafa. Les enseignements du Maître dans les différentes régions ont été par la suite publiés en livre et le Maître a demandé que tous les enregistrements soient détruits. J’avais collectionné beaucoup d’enregistrements des enseignements du Maître. Et même si j’étais réticent, j’étais déterminé à suivre les exigences du Fa cette fois.
Lors de la réunion, j’avais posé une question : Les bouddhas, taos et divinités sont tous des êtres qui ont atteint la plénitude parfaite. Pour cela, ils se sont débarrassés de leurs attachements à la célébrité, au gain et aux relations. Le Maître avait mentionné auparavant qu’il y a des êtres supérieurs à tous les niveaux. Dans ce cas, ont-ils aussi des attachements propres à leurs niveaux ?
Le Maître a répondu qu’il ne fallait pas le considérer de cette façon. Ensuite, il a expliqué les nombreux niveaux de la voie d’une autre perspective.
À travers cela, j’ai découvert que j’avais un problème, qui est que j’aime bien utiliser mon propre savoir, ma logique et mes conceptions pour faire des recherches sur Dafa et apprendre Dafa. Je me suis trop concentré sur la formulation, la diction ou le choix des mots.
J’ai lu tout le Zhuan Falun à répétition parce que je voulais y trouver quelques mystères profonds que les autres n’avaient pas été capables de discerner. Par exemple, tout comme un poème acrostiche ou une formule spéciale, etc.
Je pouvais accepter le principe du Fa comme mentionné dans le livre, mais j’avais encore un doute : Où est le Fa ? J’avais l’impression qu’un Fa aussi vaste ne pourrait absolument pas être facile à obtenir. Par la suite, quand j’ai commencé à pratiquer plus en profondeur, j’ai finalement compris que ceci est le Fa. Le Maître utilise les mots les plus simples et le raisonnement le plus clair afin d’expliquer les plus hauts niveaux du principe du Fa de l’univers.
Un jour, alors que je lisais le Zhuan Falun et que j’étais au bout du dernier paragraphe du premier segment de la Quatrième Leçon, j’ai tout d’un coup eu la sensation d’avoir vu la lumière. C’était comme si j’avais tout compris, mais que les mots me manquaient pour décrire clairement ce que j’avais compris. Mon esprit semblait avoir parcouru des millions de kilomètres en une seconde et être revenu au départ. J’avais la sensation que tout mon corps était libre et magnifique. J’ai ressenti que le Fa du Maître englobe tout. Cette sensation magnifique ne peut pas être décrite avec des mots.
Le Maître nous a donné Dafa et nous a enseigné avec patience que la clé est l’étude du Fa. Apprendre Dafa doit être fait par chacun personnellement et mis en pratique dans notre vie quotidienne. Ce n’est qu’alors que nous pourrons faire l’expérience de sa nature miraculeuse. Ceci ne sera jamais possible avec un Fa de bas niveau ou avec des moyens taoïstes de bas niveau, ni ne peut être atteint en étant pointilleux sur le phrasé, la diction ou le choix des mots lors de la lecture du Fa.
Après la réunion, le Maître a pris une photo de groupe avec les gens qui ont assisté à la réunion et il a même donné un cadeau à tous ceux qui étaient présents, c’était le portrait du Maître avec des mots écrits personnellement par le Maître en bas [de la photo].
« Il contemple les gens de ce monde qui se sont laissés tromper par l’illusion. » (« État d’esprit », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Avant de partir, un pratiquant des États-Unis a tenu la main au Maître et l’a invité aux États-Unis. Le Maître a pris du temps avant de dire : « Vous le saurez un jour. »
À la fin de la réunion, un pratiquant vétéran de Pékin a récité le poème que le Maître venait de publier :
« Le firmament est infiniment lointain,
Une seule pensée, il se déplace là devant les yeux ;
L’univers est infiniment grand,
Le Falun tourne dans le Ciel et sur la Terre. »
(« Immensité », Hong Yin)
Plus de vingt ans ont passé en un clin d’œil, mais la scène de cette période bénie de quand j’ai rencontré le Maître pour la première fois est encore fraiche dans ma tête. Pendant ces plus de vingt années à assister le Maître à rectifier le Fa, je suis passé par toutes sortes de difficultés. J’espère que nous, compagnons de cultivation, pouvons tous cultiver comme au début où nous avons obtenu le Fa et bien marcher avec droiture le chemin qu’il nous reste à cultiver.
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Traduit de l’anglais