(Minghui.org) Mme Zhu Guangrong devait être libérée le 9 mars 2022 après avoir purgé une peine de deux ans et demi pour avoir pratiqué le Falun Gong. Lorsque sa famille est allée la chercher ce jour-là, elle ne l’a pas vue et on lui a dit que Mme Zhu devait être détenue dans un centre de lavage de cerveau pendant trois mois supplémentaires. Les autorités ont également refusé de révéler l’adresse du centre de lavage de cerveau.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zhu, une habitante âgée de 72 ans de la ville de Wuhan, province du Hubei, a été arrêtée le 10 septembre 2019 alors qu’elle tentait d’exhorter la police à libérer une autre pratiquante, Mme Fu Yousheng, qui avait été arrêtée plus tôt pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong à la gare locale. La police a mis à sac le domicile des deux femmes vers midi et les a emmenées au centre de détention no 1 de la ville de Wuhan. Mme Zhu a ensuite été condamnée à deux ans et demi de prison et Mme Fu à trois ans et demi.
Ce n’est pas la première fois que Mme Zhu est emmenée au centre de lavage de cerveau pour avoir pratiqué le Falun Gong, auquel elle attribue l’amélioration de son humeur et la guérison de ses maux de tête et de son insomnie.
Elle a été arrêtée pour la première fois à la gare le 28 janvier 2000, alors qu’elle était sur le point de se rendre à Pékin pour demander le droit de pratiquer le Falun Gong.
Quelques jours après sa libération, la police l’a convoquée au poste de police sous prétexte de lui poser quelques questions. Dès qu’elle s’y est rendue, ils lui ont passé les menottes. Le lendemain, elle a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Hubei. Au cours de son emprisonnement d’un mois, elle a développé une grave affection oculaire avec des douleurs et une vision floue. Les autorités l’ont ensuite transférée au centre de lavage de cerveau du district de Jiang'an, où elle a été détenue pendant un mois supplémentaire. Lorsqu’elle a été libérée, la police a menacé de retenir le salaire des membres de sa famille si elle se rendait à nouveau à Pékin.
Mme Zhu a été arrêtée une nouvelle fois en novembre 2000 alors qu’elle rendait visite à un autre pratiquant. Elle a été emmenée au centre de détention le lendemain et y est restée un an. L’état de ses yeux a continué à se détériorer. Son œil gauche est devenu complètement aveugle et la vision de son œil droit était très floue. Alors qu’elle essayait de faire les exercices de Falun Gong pour améliorer son état, les gardiens l’ont menottée à la clôture métallique pendant une semaine et ne lui ont pas permis d’utiliser les toilettes. Elle a fait une grève de la faim pour protester et a été nourrie de force. Mme Zhu a ensuite été transférée au camp de travaux forcés de Hewan et contrainte de renoncer au Falun Gong, avant d’être libérée.
Reconstitution de la torture : Gavage
Mme Zhu a été emmenée au centre de lavage de cerveau du district de Jiang'an en janvier, mai et septembre 2003, chaque fois pendant trois mois. Elle a été forcée de regarder des vidéos de propagande intensive calomniant le Falun Gong.
Plus de vingt fonctionnaires, dont Hu Shaobin, le chef du Bureau 610 du district de Jiang'an, la police locale et des membres du personnel du comité résidentiel, se sont rendus au domicile de Mme Zhu le 20 juin 2011 pour l’arrêter. Elle a refusé de leur ouvrir la porte. Dans la soirée, bien que la police soit restée devant son domicile pour la surveiller, elle a réussi à s’échapper. Le lendemain, les policiers ont forcé sa famille à les laisser entrer et ont saccagé son domicile. Incapables de la retrouver, ils ont suivi sa famille lorsqu’elle sortait, ce qui leur a causé une énorme pression mentale.
Les points de vue exprimés dans cet article représentent les propres opinions ou compréhensions de l’auteur. Tous les contenus publiés sur ce site sont protégés par les droits d’auteur de Minghui.org. Minghui produira des compilations de son contenu en ligne régulièrement et en des occasions spéciales.
Traduit de l’anglais