(Minghui.org) Je suis une personne à la retraite âgée de 70 ans. Mon grand-père et mon père étaient très instruits. Étant enfant, j’ai beaucoup appris d’eux. J’ai également été influencé par la culture traditionnelle chinoise durant mon enfance. J’ai beaucoup entendu parler d’anciennes prophéties et savais que le Seigneur Bouddha se réincarnerait en être humain durant la période de la fin des temps [Période de la fin de la Loi]. Qu’il devrait diffuser le Fa et sauver les êtres au moyen du qigong. Donc les membres de notre famille ont pratiqué de nombreuses formes de qigong. Mais ces qigongs n’étaient pas bénéfiques. Quand nous avons rencontré le Falun Dafa en 1996, mon père a dit qu’assurément ce Falun Dafa est un Fa juste et que le Maître du Falun Dafa est le Seigneur Bouddha !
Remarques de mon grand-père à propos de Zhuyou Ke – la pratique de l’incantation
Mon grand-père disait souvent : « Dans le futur, Bouddha Maitreya viendra diffuser le Fa et la Voie, et sauver les êtres. Il apportera au monde le principe d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. »
Mon grand-père avait une très bonne instruction en matière de littérature ancienne. Il était professeur dans les écoles privées de la dernière Dynastie Qing, et sous l’administration de la République de Chine. Lui et mon père avaient la capacité de dire la bonne aventure, et prédisaient l’avenir des gens très précisément. Ils rendaient des services aux gens de leur localité et aux gens d’autres endroits. Mes grands-parents et mes parents étaient également bons dans Zhuyou Ke – la pratique magique et incantatoire – ce qui a un lien avec les rituels de guérison. Ils utilisaient ces techniques, incantations et aptitudes pour guérir les maladies, et c’était plutôt efficace.
En tant qu’enfant, je pensais que mes grands-parents et mes parents avaient très bien cultivé. Parfois, je regardais leurs moyens magiques quand ils traitaient les maladies des gens et j’insistais pour apprendre d’eux. Mon grand-père disait : « Ce ne sont que des techniques insignifiantes – pas la Grande Voie. Elles sont inutiles pour toi dans ta vie ou ta profession. » Il m’enseignait les anciens poèmes et vers classiques, tout en les écrivant.
Un bouddhiste laïc de mon village est venu plusieurs fois me rendre visite et a dit que j’avais une relation prédestinée avec le bouddhisme et m’a demandé de lire les écritures. J’ai parlé de cela à mon grand-père. Il a dit : « Le Bouddhisme sabote la Voie. Ce n’est pas une terre de pureté. »
Souffrir sous le Parti communiste chinois
Lors de la grande famine de 1960 on donnait à tout le monde 100 g d’orge décortiqué par jour. Chacune des huit personnes de notre famille était affamée et très décharnée. Des gens mouraient de faim chez eux ou dans les rues tous les jours dans notre petite ville. J’étais en quatrième année d’école primaire (CM1), et je voyais souvent des gens morts. Je prenais mon frère de 6 ans avec moi pour aller récolter des légumes sauvages et ramasser des écorces d’arbres. Mon grand-père ramassait des os dans la nature, dont nous ignorions de quels animaux ils provenaient. Ma mère les cassait en morceaux, les séchait, les réduisait en poudre et les mettait dans des boulettes faites de légumes sauvages. Les boulettes avaient un goût bien meilleur.
En hiver, il n’y avait pas de légumes sauvages. Nous déterrions les chaumes de maïs dans les champs. Ma mère les hachait menu, les séchait dans un wok et les réduisait en poudre. Elle les mélangeait avec de l’orge et de la poudre d’os, puis les faisait cuire à la vapeur pour le rationnement.
Mon père était le comptable d’un dépôt de céréales. Il rapportait secrètement chaque mois à la maison un sac de farine. Mais, il n’arrêtait pas de s’inquiéter du fait que des gens pourraient le découvrir. S’il était découvert, il aurait été exhibé, battu, emprisonné ou même battu à mort. Ma mère travaillait si dur pour notre famille qu’elle était devenue squelettique. Mon troisième frère qui venait tout juste de naître n’a pas été nourri au sein un seul jour. Il était nourri avec une pâte de farine. Ma mère était si désespérée qu’elle a essayé de se suicider en se pendant. Mon père était très triste. Il a fermé ses comptes et a écrit une lettre de démission du Parti communiste chinois (PCC) et une lettre de démission à son employeur. Nous, une famille de huit personnes, nous sommes enfuis dans une petite ville du nord de la province du Heilongjiang. Nous y vivions une vie bien meilleure. Nous mangions du riz et du pain de farine blanche tous les jours.
Notre belle vie n’a pas duré longtemps. Nous avons de nouveau fait face à la malchance. Les campagnes politiques sont arrivées les unes après les autres. Les mouvements de répression des contre-révolutionnaires, d’éradication des contre-révolutionnaires, des anti-droitiers, l’éradication des « quatre vieilleries » et la Révolution culturelle se sont matérialisés. Mon grand-père et mon père ont été visés et interrogés de nombreuses fois. Ma grand-mère en a tellement été effrayée qu’elle a brûlé toute la littérature classique en sa possession dans le four en terre quand elle faisait la cuisine. Les représentants du PCC ont étiqueté mon grand-père comme étant « propriétaire » parce qu’il possédait beaucoup d’ouvrages de littérature classique, alors qu’il n’avait aucune terre. Son crime était de répandre des superstitions et de tromper les paysans. Lui et mon père ont été étiquetés antirévolutionnaires et droitiers. Ils travaillaient dur durant le jour et étaient critiqués lors des réunions de critiques le soir. Mon père a fait une dépression nerveuse. Mais, ils prétendaient que mon père était rusé et qu’il faisait semblant.
J’entrais au collège à ce moment-là. J’ai dû quitter l’école et veiller sur mon père qui errait maintenant. Ma maison n’était pas loin de la rivière Songhua et du mont Xiaoxing ’Anling. Il ne rentrait pas à la maison, même la nuit tombée. Parfois, il dormait sur la rive du fleuve, et parfois dans les montagnes. Peu à peu il est allé mieux après la fin de la Révolution culturelle.
Au fil du temps, ma famille a fini par être libérée de la persécution. Mais cela a laissé une ombre indélébile sur mon jeune cœur. À cause de la persécution et des difficultés de la vie, nous avons souffert de maladies d’estomac et de nombreuses autres maladies. Mon troisième frère ne pouvait pas marcher à l’âge de trois ans à cause de la malnutrition. Ma sœur aînée devait le porter sur son dos, en le soutenant avec ses mains. Cela a provoqué une hyperplasie des articulations de ses doigts. Elle a également souffert d’une hyperplasie des chevilles. J’ai souffert d’encore plus de maladies, comme la rétinite, la périarthrite de l’épaule gauche, l’arthrose du genou gauche ainsi que des vertèbres cervicales et thoraciques, la maladie coronarienne et la névrite périphérique.
La lumière de Bouddha illumine toutes les directions
Trois pratiquants m’ont présenté le Falun Dafa au début de l’année 1996. Je ne l’ai pas pris à cœur. Je suis allé à la ville pour une conférence au mois de mars cette année-là et j’ai eu assez de chance pour obtenir le Fa là-bas. La conférence durait neuf jours, ce qui coïncidait avec le séminaire des conférences de neuf jours du Falun Dafa. J’avais bu cette nuit-là un peu d’alcool et je suis allé au séminaire. Le principal assistant a fait les remarques d’ouverture. Il a dit : « Ce séminaire est une terre pure. Si vous voulez apprendre le Falun Dafa, vous devez arrêter de fumer et de boire. » J’ai regardé tout autour et pensé qu’il devait s’adresser à moi. C’était dans une salle de cinéma qui pouvait contenir des centaines de personnes. Je m’étais assis au milieu de l’avant-dernière rangée. J’étais tranquillement assis là. Comment pouvait-il savoir qu’il y avait des gens qui buvaient et fumaient ? J’ai eu quelques doutes. Alors, nous avons commencé à lire le Zhuan Falun.
J’ai appris à mes parents et mes frères et sœurs à pratiquer les exercices à la fin des neuf jours du séminaire. Mon père avait pratiqué de nombreuses formes de qigong, mais n’en avait pas une bonne impression. Mais, après qu’il ait vu la photo du Maître et lu « Lunyu » dans le Zhuan Falun, il a dit joyeusement : « Ceci est le Fa de Bouddha. Le Maître est le Seigneur Bouddha. C’est ce que nous avons recherché toutes ces années ! »
Mars était la saison tranquille. La maison de mon père était claire et spacieuse. Il en a fait un lieu de pratique. Bientôt, mes parents se sont remis de leurs maladies. Ma mère, âgée de 80 ans, a pu lire le Zhuan Falun en moins de trois mois.
Ma troisième belle-sœur, une guérisseuse locale, vénérait « renard, belette, hérisson et serpent ». Après avoir reçu des patients, elle devait souffrir pendant plusieurs jours pour eux. Mon troisième frère a lu une fois le Zhuan Falun et a jeté toutes ces choses embrouillées. Sa femme n’a plus été possédée par ces esprits.
La guérison de toutes mes maladies a été incroyable ! Un jour, je suis rentré du travail. Dès que j’ai franchi la porte, j’ai fait un pas en arrière parce que le médicament pour mon problème cardiaque empestait la pièce – j’en ai eu un mal de tête. J’ai demandé à ma femme de jeter le médicament. Elle les a ramassés dans un sac et les a jetés. Elle m’a alors appelé pour que j’entre. Quand je me suis approché de la porte, j’ai de nouveau fait un pas en arrière. L’odeur du médicament était encore forte. Je me suis souvenu que le médicament de meilleure qualité était dans un des tiroirs. Ma femme les a rassemblés et m’a demandé s’il elle pouvait les donner à sa sœur. J’ai dit que oui, ou elle pouvait les jeter. Peu importait ce qu’elle en faisait, nous ne pouvions pas garder de médicaments dans la maison. Ma maladie coronarienne a disparu. Le Maître a également enlevé toutes mes autres maladies.
Ma famille tout entière était si heureuse ! Nous sommes si reconnaissants envers le Maître. Merci Maître ! Merci Falun Dafa !
Partager de bouche à oreille
De plus en plus de gens ont commencé à pratiquer le Falun Dafa. Dafa se propageait de bouche à oreille. Les pratiquants locaux allaient dans d’autres villages pour présenter le Falun Dafa. Les gens prédestinés venaient apprendre, les uns après les autres. Nous pratiquions les exercices, étudions le Fa, regardions les conférences vidéo et écoutions les conférences audio du Maître. Les âges des pratiquants allaient de 8 à 80 ans. Beaucoup des personnes âgées illettrées pouvaient lire le Zhuan Falun deux ou trois mois après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa.
Notre village était un grand village, fait de quatre petits villages naturels. Des gens de chaque village venaient pour apprendre le Falun Dafa. Des gens d’autres villages venaient également pour regarder les conférences vidéo du Maître et la présentation des exercices. Je réservais une salle de classe dans mon école, et faisais visionner les conférences vidéo aux pratiquants après les cours. Je réservais la salle de classe les week-ends et pendant les vacances scolaires pour montrer aux pratiquants les conférences vidéo du Maître et la présentation des exercices. De nombreux pratiquants se rétablissaient de leurs maladies. Le troisième œil de certains pratiquants était ouvert et ils voyaient des scènes dans différentes dimensions.
Afin d’aider les pratiquants à avoir un bon environnement d’étude, nous avons établi un site de pratique dans chaque village. Nous pratiquions les exercices et étudiions le Fa chaque jour. Même si nous étions occupés dans les champs, tout le monde venait sur les sites de pratique à l’heure. Ceux qui étaient très malades ou dans l’incapacité de travailler pouvaient à nouveau travailler après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa. Ceux qui se fatiguaient facilement et n’avaient pas beaucoup d’énergie devenaient énergiques. Ils disaient tous : « Alors que nous allons tard dans les champs et que nous rentrons tôt chez nous, nous travaillons plus vite et beaucoup mieux. Ceci nous a été accordé par le Maître. Le Falun Dafa nous a donné une bonne santé. Merci Maître ! Merci Falun Dafa ! »
Se conformer aux instructions du Maître
Le Maître purifie nos cœurs ainsi que nos corps. Nous nous conformons aux instructions du Maître et travaillons sur notre xinxing et notre comportement. Nous abandonnons progressivement l’égoïsme, la plainte, la compétitivité, l’exhibition, la jalousie, la recherche de la gloire et de l’intérêt personnel. Le directeur de l’école centrale avait l’intention de me promouvoir en tant que directeur de l’école intermédiaire. Il m’a parlé des nombreux avantages si j’y allais. J’ai refusé parce que l’environnement de l’école ne me permettait pas de pratiquer le Falun Dafa. Trois personnes de mon école ont porté de fausses accusations à mon sujet auprès de mon supérieur. Je n’ai pas eu de ressentiment à leur égard. Je me suis quand même occupé d’eux. Ils étaient très émus et ont dit : « Vous, les pratiquants de Falun Gong, n’avez vraiment pas le cœur à la vengeance ou à la haine. »
Nous avons de la considération pour nos familles. Nous respectons les parents et les personnes âgées de la famille et nous nous occupons d’eux. Nos familles vivent en harmonie. Nous sommes gentils avec tout le monde et ne nous laissons pas émouvoir par les gens qui sont méchants. Certains pratiquants ont été renversés par des voitures. Ils n’ont pas accusé les conducteurs, leur ont dit qu’ils allaient bien et les ont laissés partir sans conséquence.
De nombreux villageois élevaient des vaches. Les pratiquants nettoyaient les rues bénévolement, été comme hiver. Les chefs de village assignaient des tâches aux villageois. Nos pratiquants de Dafa les accomplissaient toujours à l’avance. Nous étions félicités par les responsables de village et les villageois. Le secrétaire du Parti du village a dit : « Si tous les habitants du pays pratiquaient le Falun Dafa, la société serait stable et harmonieuse. »
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Traduit de l’anglais