(Minghui.org) Récemment, trois habitantes de la ville de Chenzhou, dans la province du Hunan, ont été condamnées à la prison parce qu’elles pratiquent le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zeng Qinling et Mme Tang Xueying ont toutes deux été condamnées à quatre ans et ont reçu une amende de 10 000 yuans. Mme Tang Jiangnan a écopé d’une peine de deux ans plus deux ans de probation et d’une amende de 6000 yuans.
Mme Tang Jiangnan, une octogénaire, avait été arrêtée une première fois le 6 septembre 2021. Son ordinateur, son imprimante et le papier à photocopier qu’elle utilise pour imprimer les documents du Falun Gong ont été confisqués. Bien qu’elle ait été relâchée le jour-même, la police est revenue et l’a emmenée au centre de lavage de cerveau de Xiameiqiao pour y être interrogée, et cela chaque jour pendant trois semaines consécutives. Elle a été forcée à fournir des informations sur d’autres pratiquants de sa localité.
Le 14 octobre, un groupe de policiers, dont certains de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Beihu et du Bureau 610, est entré de force au domicile de Mme Zeng. Ses livres de Falun Gong, des documents informatifs, son ordinateur et ses téléphones portables ont été confisqués. Elle a d’abord été emmenée au centre de lavage de cerveau et ensuite, elle a été transférée au centre de détention de la ville de Chenzhou. Comme son mari avait divorcé depuis longtemps de peur d’être impliqué dans la persécution et que sa fille vit dans la ville de Hangzhou, province du Zhejiang, aucun membre de famille n’a cherché à ce qu’elle soit remise en liberté après son arrestation.
Un mois plus tard, le 18 novembre, Mme Tang Xueying et son mari, M. Zhu Zhixiong ont aussi été arrêtés et emmenés au centre de lavage de cerveau. Les policiers Zhang Bing et Hou Zhendong, ainsi que le secrétaire Li de la Commission des affaires politiques et juridiques du district de Beihu ont été impliqués dans leur arrestation. Le domicile du couple a également été saccagé.
La police a gardé le couple sur des chaises d’interrogatoire. Leurs corps et leurs pieds ont été enchaînés aux chaises pendant plus de six heures. Même si M. Zhu a été relâché plus tard, Mme Tang a été emmenée au centre de détention de la ville de Chenzhou. Elle a été détenue dans une pièce séparée, avec sur la porte une petite note : « Non-autorisée à rencontrer l’avocat ». Quand sa famille est venue lui rendre visite, on leur a également refusé la visite.
Le 4 janvier 2022, la police a soumis le dossier de Mme Tang Xueying au parquet. La Commission des affaires politiques et juridiques de la province du Hunan, le Bureau de la sécurité publique, le Bureau de la sécurité intérieure du district de Suxian et le poste de police de Bailu ont créé une force spéciale pour gérer son cas. Le secrétaire du Parti de la ville de Chenzhou était également impliqué.
Le 11 avril 2022, le tribunal du district de Suxian a organisé une audience vidéo des dossiers contre Mme Tang Xueying, Mme Zeng Qinling et Mme Tang Jiangnan.
Mme Tang Jiangnan était représentée par un avocat commis d’office, qui a plaidé coupable pour elle. Sa famille a aussi insisté pour qu’elle plaide coupable en échange de l’indulgence de la cour. Il n’est pas clair si elle s’est conformée. Les deux autres pratiquantes ont refusé d’accepter les avocats commis d’office et ont plaidé non coupable. Le juge a levé la séance en moins d’une heure et a annoncé leurs verdicts quelques jours plus tard.
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Traduit de l’anglais