(Minghui.org) Un habitant de 54 ans de la ville de Maoming, dans la province du Guangdong, a été transféré dans la prison de Pékin en mars 2022 pour une peine de huit ans et demi en raison de sa pratique du Falun Gong, une discipline spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

M. Li Yuandong

M. Li a été arrêté le 9 juillet 2019 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Lors de son procès qui s’est tenu le 4 novembre 2020, aucun témoin à charge n’a comparu devant le tribunal pour accepter le contre-interrogatoire. Le procureur l’a accusé d’avoir distribué des clés USB contenant des informations sur le Falun Gong, mais n’a fourni aucune preuve pour soutenir l’allégation.

Le 31 août 2021, le tribunal a annoncé par vidéo-conférence que M. Li avait été condamné à huit ans et demi de prison et à une amende de 30 000 yuans. Il a fait appel auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Guangzhou, mais celui-ci a maintenu le verdict initial.

Avant sa dernière condamnation, M. Li, qui est un ancien employé du gouvernement, avait purgé deux peines d’un an de camp de travaux forcés au camp de travaux forcés de Sanshui en 2000 et 2002.

Afin de le contraindre à renoncer au Falun Gong, les gardiens du camp de travail l’ont privé de sommeil deux fois pour un total de plus de trente jours. Parfois, il s’effondrait sur le sol et s’endormait en raison de la fatigue extrême. Les gardiens le réveillaient immédiatement, le battaient et lui infligeaient des décharges électriques. Ils lui ont également inséré des cure-dents sous les ongles.

Une fois, un gardien du nom de Lu Jinhu a menotté la main droite de M. Li à sa cheville gauche, le forçant ainsi à maintenir la position accroupie. Lu a également administré des décharges électriques sur le côté gauche du visage de M. Li, ce qui lui a provoqué une suppuration de la chair.

Plus tard, tout le corps de M. Li s’est infecté en raison de la torture et il était sur le point de mourir. Craignant que la torture ne soit révélée, les gardiens n’ont pas autorisé ses parents à lui rendre visite.

Pendant ce temps, l’administration de la surintendance du port de la ville de Maoming où travaillait M. Li l’a suspendu et l’a plus tard forcé à démissionner. Sa femme a également divorcé en raison de la pression énorme de la persécution. M. Li a fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins après sa libération.

Voir aussi :

Un ancien employé du gouvernement condamné à huit ans et demi pour sa croyance

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Traduit de l’anglais