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La survivante d’un tremblement de terre devient une messagère du Falun Dafa

12 juin 2022 |   Écrit par Jing Yuan, pratiquante de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Je suis née en 1944 dans la campagne près de la ville de Changchun, dans la province du Jilin. Mon grand-père possédait des terres et une usine de traitement des céréales. Après la prise du pouvoir par le Parti communiste chinois (PCC) en 1949, il a été classifié à la fois comme propriétaire et comme capitaliste. Tous les biens de notre famille ont été saisis par le gouvernement. Pour gagner sa vie, ma famille a été obligée de déménager et nous nous sommes installés dans la province du Hebei.

À cause de la pauvreté, je n’avais pas les moyens d’aller à l’école. Les autres enfants se moquaient souvent de moi, car mon mode de vie et mon accent étaient différents des leurs. J’étais contrariée et je ne parlais pas beaucoup. Mes parents ne me comprenaient pas et me traitaient de « petite folle ». Pour aggraver les choses, j’avais une maladie que les gens du coin appelaient « cou gonflé ». Plus tard, j’ai appris que la maladie s’appelait en fait hyperthyroïdie. Après mon mariage, la maladie a empiré et a affecté mon cœur, provoquant des tremblements de temps en temps. Une opération à l’hôpital n’a rien arrangé et a failli me coûter la vie. Mais finalement j’ai survécu.

Puis le tremblement de terre de Tangshan a eu lieu en 1976. Bien que les scientifiques aient détecté des signaux deux semaines à l’avance, les responsables à différents niveaux ont choisi de l’ignorer suite à un ordre de Pékin. Environ 240 000 personnes ont perdu la vie, dont mon mari. J’ai survécu, mais j’ai eu des fractures dans le bas du dos, le bassin gauche, le bras et le cou. Je suis également devenue aveugle de l’œil droit.

Un exemple vivant

Bien que le tremblement de terre m’ait laissée à moitié handicapée, toutes mes maladies ont disparu après que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1997.

Aujourd’hui, à 78 ans, je suis aussi en forme et en bonne santé que possible. Les gens me prennent souvent pour quelqu’un de 60 ans seulement à cause de ma démarche agile. Lorsque je fais du vélo, cela semble si facile, comme si quelqu’un me poussait par derrière.

Je pratique toujours les exercices de Falun Dafa tôt le matin, je sors pour sensibiliser le public à la persécution de la pratique par le PCC après le petit-déjeuner, je prépare des documents à distribuer après le déjeuner et j’étudie les enseignements de Dafa l’après-midi, afin de mieux me conformer au principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. La vie est simple et productive.

Lorsque je parle aux gens, j’explique souvent ce qu’est le Falun Dafa et comment le PCC a inventé des mensonges pour diffamer la pratique. Les gens sont souvent surpris par mon âge, car je parais beaucoup plus jeune. Je leur raconte comment le Falun Dafa m’a fait passer d’une personne semi-handicapée à une personne en bonne santé.

Par exemple, la pratique a guéri mon hyperthyroïdie et je n’ai jamais eu besoin de médicaments au cours des vingt-cinq dernières années. De plus, le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance aide les gens à devenir de meilleurs citoyens et notre société à devenir un meilleur endroit.

Au fil des ans, personne ne m’a dit de gros mots ni ne m’a signalée à la police. Bien sûr, certains ne croyaient pas ce que je disais. Mais je n’ai pas été découragée dans mes efforts de sensibilisation à la persécution.

Chaque fois que je sors et que je parle aux gens, je m’habille toujours bien et proprement, et j’agis comme l’a dit Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) :

« En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

De cette façon, je n’ai aucune crainte et je parle aux gens avec douceur comme si nous étions de bons amis. En commençant par les questions de la vie quotidienne, j’arrive généralement à trouver des sujets de conversation qui les intéressent, puis j’aborde progressivement le sujet du Falun Dafa. L’effet est bon.

Un retour positif

Un jour, j’ai parlé avec une femme dans un supermarché. Après avoir appris la brutalité et les mensonges du PCC, elle a décidé de renoncer à son adhésion aux organisations du régime.

Nous nous sommes recroisées plus tard et elle était très heureuse de me voir.

« Après vous avoir parlé la dernière fois, plus j’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit, plus cela avait du sens pour moi », a-t-elle dit. « J’ai également discuté de ce que vous m’avez dit avec mon fils, qui est pilote et membre du PCC. Pourriez-vous l’aider à démissionner aussi du PCC ? »

Une autre fois, la pratiquante Ling et moi sommes sorties d’un grand magasin. J’étais à l’avant et elle parlait avec un client du Falun Dafa et de la persécution.

« J’ai déjà démissionné du (PCC) il y a longtemps », le client m’a montré du doigt et a dit : « Elle [moi] m’en a parlé et a très bien expliqué les choses. »

Un jour en janvier dernier, j’ai vu un homme choisir des pommes à acheter dans un supermarché. Je me suis approché de lui et j’ai engagé la conversation. À ce moment-là, une jeune femme est également venue à côté de nous. Après avoir choisi des pommes, elle me les a données et m’a dit : « Celles-ci sont bonnes. » Elle s’est ensuite éloignée.

Après avoir discuté avec l’homme, j’ai retrouvé la femme dans le magasin et l’ai remerciée d’avoir sélectionné des pommes pour moi.

Au moment où j’allais mentionner le Falun Dafa et le PCC, la femme a souri et a dit : « Tante, vous vous souvenez que nous en avons déjà discuté et que vous m’avez donné le pseudonyme de Xin Yu pour démissionner des organisations du PCC ? »

« C’est pourquoi j’ai choisi les pommes pour vous », a-t-elle ajouté. « Je sais que vous étiez concentré sur la conversation avec l’homme et que vous ne faisiez pas attention aux pommes... »

« Oh, au fait, a-t-il démissionné des organisations du PCC ? » a-t-elle demandé.

« Oui, il l’a fait », ai-je répondu.

Nous nous sommes regardées et nous avons tous les deux rigolé, la vie est si belle.

Il y a beaucoup d’histoires de ce genre. Lorsque j’explique ce que signifient pour moi le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, les gens peuvent s’identifier à ce principe et voir que le PCC ne devrait pas persécuter un groupe pacifique comme le Falun Dafa. Certains d’entre eux m’ont demandé mes coordonnées pour rester en contact.

« Souvenez-vous des phrases “Falun Dafa est bon” et “Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”, alors vous serez bénis par la santé et la sécurité », leur disais-je souvent.

« Tu parles ! Je vais le garder dans mon cœur, c’est sûr », ont répondu de nombreuses personnes.

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Traduit de l’anglais