(Minghui.org) Mme Cui Qunying a eu un accident vasculaire cérébral et a contracté la tuberculose pendant qu’elle purgeait sa peine en raison de sa croyance dans le Falun Gong. Les autorités pénitentiaires ont cependant rejeté les demandes de visite de sa famille. Elles ont également refusé de la libérer sous caution pour raisons médicales, sous prétexte qu’elle refuse de renoncer au Falun Gong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle ancestrale que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Cui, une sexagénaire de la ville de Yanji, dans la province du Jilin, a été emmenée à la prison pour femmes de la province du Jilin le 17 septembre 2021, pour y purger une peine d’un an et demi pour sa croyance. Sa famille n’a pas eu l’autorisation de la voir ou de l’appeler ne serait-ce qu’une fois depuis qu’elle est emprisonnée.
En février 2022, un gardien de prison a appelé sa famille et leur a demandé de faire un dépôt de 2000 yuans pour Mme Cui, sans fournir d’explication. Lorsque le gardien les a rappelés le 24 mai, il a dit que Mme Cui avait eu un accident vasculaire cérébral et souffrait également de tuberculose. Il a affirmé qu’elle souffrait déjà de ces deux maladies avant son admission à la prison et que son état s’était simplement aggravé.
La famille de Mme Cui s’est demandé pourquoi la prison l’aurait admise si elle avait déjà ces deux maladies. Si elle avait développé ces pathologies après avoir été placée en détention, alors qu’est-ce qui avait pu causer ces pathologies ? Le gardien a refusé de fournir d’autres informations.
Aujourd’hui, les gardiens de la prison refusent de répondre aux appels de la famille de Mme Cui. Incapables d’obtenir la moindre information sur elle, ils sont très inquiets et se demandent si sa vie est en danger.
Mme Cui a été arrêtée le 3 avril 2021, alors qu’elle passait le contrôle de sécurité de la gare. La police a saccagé son domicile le même jour et a confisqué ses livres de Falun Gong, ses documents d’information, son téléphone portable, son lecteur multimédia et une clé USB. Elle a également été placée en détention criminelle.
Le 15 avril, le parquet des transports ferroviaires de la préfecture autonome coréenne de Yanbian a approuvé l’arrestation de Mme Cui. Son dossier a ensuite été transféré au parquet des transports ferroviaires de la ville voisine de Changchun. Le tribunal des transports ferroviaires de Changchun a accepté son dossier le 15 juin.
Le tribunal avait initialement prévu une audience virtuelle pour Mme Cui le 21 juillet, mais celle-ci a été ajournée dix minutes plus tard en raison de problèmes liés à l’Internet. Le président du tribunal, Li Dapeng, n’a pas permis au mari, au fils et à la jeune sœur de Mme Cui d’assister à la séance. Seule sa nièce, Mme Tang Yao, qui devait plaider pour elle, a eu le droit d’entrer dans la salle d’audience et l’a vue brièvement en vidéo.
Le tribunal a tenu une autre audience le 30 juillet. Mme Tang a plaidé non coupable pour Mme Cui. Le juge a interrompu Mme Tang à plusieurs reprises pendant sa défense. Le 10 août, il a condamné Mme Cui à un an et demi de prison et à une amende de 2000 yuans.
Voir aussi :
Une femme du Jilin emprisonnée se voit refuser les visites de sa famille
Traduit de l’anglais